44 ans
Campagne poitevine
2254
J'ai lu à peu près toutes les réponses et certaines m'ont beaucoup choquée car je pense qu'on nje peut jamais avoir une vision complète de ce qui pousse les gens à faire çaj, ce serait bien trop simple, il faudrait avoir vécu 1000 vies...
Comme plein de gens, j'y ai déjà pensé, surtout ado, quand je pensais que ma vie ne donnerait rien. Je ne suis jamais passée à l'acte et avec le recul, je me dis que j'ai eu raison car le mal être de cette époque là n'a pas duré. De là à dire qu'il y a de bonnes et de mauvaises raisons de se suicider, je n'irais pas jusque là, je crois en effet que chaque personne qui passe à l'acte est persuadée que c'est la meilleure solution et que c'est justifié. Cela dit, autant je peux comprendre le suicide dans l'absolu, autant je pense que si l'un de mes proches faisait un truc pareil, je serais partagée entre "je m'en veux" car je me dirais sans doute que j'aurais pu aider la personne à éviter ça (même si c'ets peut-être illusoire) et "je lui en veux" (de m'avoir abandonnée, etc, de ne pas avoir pensé aux gences qui l'aimaient).
Je n'exclus pas le fait d'avoir à nouveau des envies de suicide un jour car je ne sais pas ce que la vie me réserve. En ce moment, le boulot ça ne vas pas, mais c'est supportable, même si je me sens nulle et sans compétences, le reste de ma vie me pousse suffisamment vers le haut pour que je n'en vienne pas à des pensées aussi lugubres. Je comprends les suicides des gens de chez FT, je comprends que le boulot (dans lequel on passe quand même le plus clair de notre temps pour une majorité d'entre nous) devienne tellement un problème qu'on en voit pas le boutet qu'on décide de "tout arrêter".
Comme plein de gens, j'y ai déjà pensé, surtout ado, quand je pensais que ma vie ne donnerait rien. Je ne suis jamais passée à l'acte et avec le recul, je me dis que j'ai eu raison car le mal être de cette époque là n'a pas duré. De là à dire qu'il y a de bonnes et de mauvaises raisons de se suicider, je n'irais pas jusque là, je crois en effet que chaque personne qui passe à l'acte est persuadée que c'est la meilleure solution et que c'est justifié. Cela dit, autant je peux comprendre le suicide dans l'absolu, autant je pense que si l'un de mes proches faisait un truc pareil, je serais partagée entre "je m'en veux" car je me dirais sans doute que j'aurais pu aider la personne à éviter ça (même si c'ets peut-être illusoire) et "je lui en veux" (de m'avoir abandonnée, etc, de ne pas avoir pensé aux gences qui l'aimaient).
Je n'exclus pas le fait d'avoir à nouveau des envies de suicide un jour car je ne sais pas ce que la vie me réserve. En ce moment, le boulot ça ne vas pas, mais c'est supportable, même si je me sens nulle et sans compétences, le reste de ma vie me pousse suffisamment vers le haut pour que je n'en vienne pas à des pensées aussi lugubres. Je comprends les suicides des gens de chez FT, je comprends que le boulot (dans lequel on passe quand même le plus clair de notre temps pour une majorité d'entre nous) devienne tellement un problème qu'on en voit pas le boutet qu'on décide de "tout arrêter".