49 ans
Suisse
768
Bon, j'ai souffert de dépression il y a longtemps (bientôt 10 ans), mais je me souviens quand même...
J'ai eu la chance d'avoir un entourage hyper-compréhensif, et un chef vraiment top, donc pas de souci de ce côté-là.
Disons que malgré une tendance naturelle à la maniaco-dépression, la phase critique n'a duré que quelques mois.
Je suis allée voir tes anciens messages pour essayer de comprendre un peu plus, parce que tu en dis très peu dans ton message d'aujourd'hui et j'ai vu que tu postais déjà sur le sujet il y a un an et demi.
Je comprends bien ce que tu traverses, et je me souviens à quel point c'est dur.
Mais puis-je me permettre, avec le peu d'éléments d'informations dont je dispose, de te montrer l'autre côté du miroir?
Un an et demi, c'est long, très long, et tu mentionnais le fait que ce n'était pas ton premier épisode. Tu as le droit d'être malade, tu as le droit de souffrir et de l'exprimer, mais ton entourage en souffre également, et a également le droit de l'exprimer, même si tu n'es pas en mesure de l'entendre.
A ce propos, tu es en dépression, tu fais des crises de panique, es-tu vraiment sûre que la terre entière t'en veut, ou est-ce que ton jugement ne pourrait pas être faussé par la maladie, justement, et est-ce que ton entourage ne pourrait pas, d'une manière très maladroite, mais avec de bonnes intentions, essayer de te donner des conseils pour que tu ailles mieux? Si tu penses qu'ils sont vraiment inadéquats, dis-leur ce dont tu as besoin, et propose-leur éventuellement de t'accompagner chez ton médecin, qui pourra leur expliquer de manière plus objective, et sans émotionnel, ta situation.
Ceci dit, je ne les connais évidemment pas, et ce sont peut-être des abrutis finis... Auquel cas bien sûr le précédent paragraphe ne s'applique pas.
Dans tes précédents messages sur le sujet, tu disais aller voir un médecin, et prendre des médicaments. Est-ce que tu suis toujours une psychothérapie?
Ce qui me titille, c'est la phrase « c'est eux les fautifs de votre état »
(Je sens que je vais encore passer pour une brute sans coeur, mais tant pis!)
Ils sont peut-être tout à fait responsables de t'avoir mise dans l'état où tu es (car ce n'est pas arrivé comme ça, il y a bien des raisons, et je te crois tout à fait quand tu dis que c'est leur faute), mais maintenant que tu l'as compris, tu es la seule responsable de leur laisser le pouvoir de t'y maintenir.
Parfois, quand on est au fond du bac, comme tu l'es, comme je l'ai été, cela fait du bien d'être comprise, d'être consolée, réconfortée, c'est même nécessaire, mais cela n'aide pas à avancer.
Tu as 34 ans, tu es une adulte, tu a pris des bonnes décisions pour toi (la thérapie, les médocs si nécessaire), je suis sûre que tu as en toi, quelque part, la capacité de faire le pas suivant, que ce soit de couper les ponts avec les gens toxiques, ou alors d'admettre que certains ne sont pas si toxiques que ça. De cela je te laisse seule juge.
En tous cas, j'espère que tu arriveras à t'en sortir, et pour de bon. Je te souhaite plein de courage, et j'espère sincèrement que 2010 sera une belle année pour toi.
J'ai eu la chance d'avoir un entourage hyper-compréhensif, et un chef vraiment top, donc pas de souci de ce côté-là.
Disons que malgré une tendance naturelle à la maniaco-dépression, la phase critique n'a duré que quelques mois.
Je suis allée voir tes anciens messages pour essayer de comprendre un peu plus, parce que tu en dis très peu dans ton message d'aujourd'hui et j'ai vu que tu postais déjà sur le sujet il y a un an et demi.
Je comprends bien ce que tu traverses, et je me souviens à quel point c'est dur.
Mais puis-je me permettre, avec le peu d'éléments d'informations dont je dispose, de te montrer l'autre côté du miroir?
Un an et demi, c'est long, très long, et tu mentionnais le fait que ce n'était pas ton premier épisode. Tu as le droit d'être malade, tu as le droit de souffrir et de l'exprimer, mais ton entourage en souffre également, et a également le droit de l'exprimer, même si tu n'es pas en mesure de l'entendre.
A ce propos, tu es en dépression, tu fais des crises de panique, es-tu vraiment sûre que la terre entière t'en veut, ou est-ce que ton jugement ne pourrait pas être faussé par la maladie, justement, et est-ce que ton entourage ne pourrait pas, d'une manière très maladroite, mais avec de bonnes intentions, essayer de te donner des conseils pour que tu ailles mieux? Si tu penses qu'ils sont vraiment inadéquats, dis-leur ce dont tu as besoin, et propose-leur éventuellement de t'accompagner chez ton médecin, qui pourra leur expliquer de manière plus objective, et sans émotionnel, ta situation.
Ceci dit, je ne les connais évidemment pas, et ce sont peut-être des abrutis finis... Auquel cas bien sûr le précédent paragraphe ne s'applique pas.
Dans tes précédents messages sur le sujet, tu disais aller voir un médecin, et prendre des médicaments. Est-ce que tu suis toujours une psychothérapie?
Ce qui me titille, c'est la phrase « c'est eux les fautifs de votre état »
(Je sens que je vais encore passer pour une brute sans coeur, mais tant pis!)
Ils sont peut-être tout à fait responsables de t'avoir mise dans l'état où tu es (car ce n'est pas arrivé comme ça, il y a bien des raisons, et je te crois tout à fait quand tu dis que c'est leur faute), mais maintenant que tu l'as compris, tu es la seule responsable de leur laisser le pouvoir de t'y maintenir.
Parfois, quand on est au fond du bac, comme tu l'es, comme je l'ai été, cela fait du bien d'être comprise, d'être consolée, réconfortée, c'est même nécessaire, mais cela n'aide pas à avancer.
Tu as 34 ans, tu es une adulte, tu a pris des bonnes décisions pour toi (la thérapie, les médocs si nécessaire), je suis sûre que tu as en toi, quelque part, la capacité de faire le pas suivant, que ce soit de couper les ponts avec les gens toxiques, ou alors d'admettre que certains ne sont pas si toxiques que ça. De cela je te laisse seule juge.
En tous cas, j'espère que tu arriveras à t'en sortir, et pour de bon. Je te souhaite plein de courage, et j'espère sincèrement que 2010 sera une belle année pour toi.