Alors, d'abord merci de vos réponses.
Je vais tenter de répondre :
- Lalwende, tu as sans doute raison, c'est aussi bien que découvrir un beau jour qu'il l'a fait et qu'il est plus là et qu'il a rien dit. On a vaguement discuté des raisons, il en a pas des "horribles". Je veux dire qu'à part son ex copine qui l'a quitté y'a quelques mois... mais il me dit que ça date d'avant même. Et non, je n'ai pas mal compris, puisque je n'ai pas eu peur d'utiliser le mot, alors qu'il ne le faisait pas.
- Je prends le parti de continuer mon amitié sincère avec lui, non pas comme si de rien n'était, non mais quelque chose a changé c'est sûr. Je serais là, et je m'adapterai. Quelque part, oui, je trouve ça égoïste de sa part, mais c'est son choix, qu'il le fasse ou non. Et c'est en effet violent, ça fait super mal.
Ce matin, j'ai envoyé un message disant que je ne souhaitais pas couper les ponts avec lui, que je suis là, et que je compte sur lui aussi. Et j'ai aussi signalé que ce qu'il m'a dit fait très mal.
Hier, de colère, j'ai été provocante dans mes propos, et il voulait qu'on ne se voit plus pour que je ne souffre pas. Comme s'il avait jamais existé (euh... n'importe quoi !)
- il a 32 ans et oui, je trouve aussi très bizarre l'alternance projets et envie de suicide et aussi, le fait d'en parler avant (c'est vrai que ceux qui passent à l'acte sont souvent des gens dont on ne se doutait pas du mal être). Je pensais que quand on avait vraiment envie d'en finir, déjà on prévoyait pas aussi loin et pour le coup, on ne faisait plus de projet. Enfin, je sais pas, ça m'a jamais traversé l'esprit.
Un trouble du comportement, c'est à dire ?
Je trouve déjà qu'il pense trop, qu'il réfléchit trop (pourtant, chuis fortiche dans ce domaine, mais j'ai trouvé pire que moi !)
Et il refuse de voir un psy. Il sait où il va, dit il...
Je suis... en espérant qu'il changera d'avis quand le printemps redonnera de la vigueur à tout le monde, quand une jeune fille lui fera son plus beau sourire, quand... et peut être... Y'a rien d'autre à faire.
J'ai plus envie de pleurer... chacun ses choix... je m'adapterai. S'il a besoin je suis là. et voilà. C'est triste, mais bon...