En fin de compte ce que dit Badinter ou x ou y, je m'en fiche. A ce niveau là, personne n'est en droit de proposer une attente de la part des femmes, de chaque femme. On est toutes différentes, on a toutes des attentes différentes et des partenaires de vie différents.
La chose qui actuellement me trouble le plus c'est les justifications que les femmes doivent faire... peu importe le choix fait. Avoir un enfant, ne pas en avoir, être maman au foyer, ne pas l'être, donner le sein, ne pas le faire... C'est du choix de chacun, de chaque couple. Et quand je dis couple, je veux remettre en place le rôle du papa qui, dans cette discussion, est complètement annihilée. Le père disparait souvent dans les propos.
Une autre chose qui me trouble, c'est comme déjà dit ici, les idéaux de vie. Cette maudite conception du bonheur, cette recherche du bonheur de NOTRE société qui nous pousse à être malheureux quoi que nous fassions. Une femme qui dévoue sa vie à sa carrière ne peut être heureuse car elle doit se sentir coupable de ne pas avoir assisté assez à l'éducation de son enfant. Une femme au foyer doit se sentir coupable de ne pas avoir cette vie de working woman. Nous devons emmerder les mauvais idéaux, l'idée de perfection, l'idée que si nous faisons un choix, cela nous marque à vie d'un défaut quelconque... Nous ne sommes pas parfaits et nous ne devons pas le vouloir. Ainsi, nous ne devons pas écouter Badinter, x ou y, mais suivre notre conscience, notre coeur... Simplement arrêter de se poser un milliard de question en ce qui concerne les enfants et les conséquences d'en avoir dans nos vies.
Peu importe la situation de base, l'allaitement, le travail mis de coté ou non, l'important est de faire de son mieux pour aider "nos" enfants à être bien dans ce monde. Si l'amour est présent, si le meilleur confort possible à donner selon la situation donnée a été donné, si le désir de fournir une bonne éducation, un bon foyer... si tout cela est présent, alors peu importe comment ça s'est passé, s'il y a eu des hauts et des bas, si il y a eu absences du père, de la mère, séparation ou non...
Moi je pense qu'il faut parfois relativiser. Outre le besoin d'être femme sans rentrer dans un shéma (ce que je pense primordial), il faut dédramatiser quand il n'y a pas de quoi dramatiser.