41 ans
Nancy Vannes
3418
Oula, c'est léducation nationale, hein, pas l'hôpital de la charité.
Prends par exemple la dyslexie. Tu en as différents degrés, dont certains qui ne peuvent pas te permettre la scolarisation selon la méthode d'enseignement actuelle (je critique pas, je constate, hein). Mon frère est incapable d'écrire des mots comme kayak, par exemple. Pourtant, il adore lire, il a une réflexion qui me semble bonne, avait toujours de bonnes idées pour ses rédactions. Moyenne de français en dictée: 1/20. Pour lui faire atteindre la 3e, ça a été la croix et la bannière. Il ne sait pas écrire autrement que phonétiquement, c'est comme ça, et c'est pas faute d'avoir essayé.
Pour le brevet, son niveau de dyslexie n'était "pas suffisant pour représenter un handicap tel qu'il siot incapable d'écrire français correctement". Ben voyons ! Il n'est même pas capable d'écrire correctement les prénoms de mon frère, mes parents et moi-même !
A force de presser les responsables, on a obtenu qu'il ait une épreuve adaptée en français. C'était une épreuve pour sourds, muets et mal entendants. Génial leur épreuve adaptée.
Tant que l'éducation nationale (comprendre le ministère) refusera de comprendre que ces enfants ne sont pas une minorité, loin de là, et ont aussi le droit de vivre, je crois qu'on restera au moyn-âge.
Prends par exemple la dyslexie. Tu en as différents degrés, dont certains qui ne peuvent pas te permettre la scolarisation selon la méthode d'enseignement actuelle (je critique pas, je constate, hein). Mon frère est incapable d'écrire des mots comme kayak, par exemple. Pourtant, il adore lire, il a une réflexion qui me semble bonne, avait toujours de bonnes idées pour ses rédactions. Moyenne de français en dictée: 1/20. Pour lui faire atteindre la 3e, ça a été la croix et la bannière. Il ne sait pas écrire autrement que phonétiquement, c'est comme ça, et c'est pas faute d'avoir essayé.
Pour le brevet, son niveau de dyslexie n'était "pas suffisant pour représenter un handicap tel qu'il siot incapable d'écrire français correctement". Ben voyons ! Il n'est même pas capable d'écrire correctement les prénoms de mon frère, mes parents et moi-même !
A force de presser les responsables, on a obtenu qu'il ait une épreuve adaptée en français. C'était une épreuve pour sourds, muets et mal entendants. Génial leur épreuve adaptée.
Tant que l'éducation nationale (comprendre le ministère) refusera de comprendre que ces enfants ne sont pas une minorité, loin de là, et ont aussi le droit de vivre, je crois qu'on restera au moyn-âge.