je n'ai pas encore osé appeler mon psychiatre pour lui dire ce que j'ai fait et lui demander un rendez vous en urgence avant ses vacances.. mon prochain rendez vous est le 3 mai...
Une amie est très en colère contre moi car le soir où j'ai pris tous ces médocs inquiète que je ne réponde pas (elle n'était pas au courant que j'avais pris tout ca) au téléphone elle m'a appelé 19 fois et je n'ai rien entendu, pas répondu et le lendemain dans le coaltar je n'ai même pas pensé à lui envoyer un sms pour la rassurer et j'ai croisé en ville une autre amie commune qui me l'a passé au tèl très énervée... Je me sens horriblement gênée et je culpabilise...
J'ai pris tous ces médocs après avoir vu ma mère pendant le week end de pâques, j'ai osé lui annoncer par téléphone ce que j'avais fait, la p^rise des médocs et ce que j'ai fait pendant (dormir dans ma voiture, grands trajets en voiture par ex)elle avait l'air un peu inquiète, essayé de comprendre mais sans plus, puis parler d'elle (elle me reproche tjs que je lui demande jms comment ça va alors que pas besoin dès que je la vois ou je l'ai au tèl elle ne parle que d'elle) et du coup elle m'avait dit qu'on se verrait ce samedi.
Super contente, je me suis fait toute belle, mis le collier qu'elle m'avait offert, j'ai attendu son appel toute la journée,... rien. Le soir je l'a fait sonné : elle était au resto avec son copain.
Mon sort a l'air de super la préoccuper....
vous le prendriez comment vous à ma place?
ai-je raison d'être en colère contre elle?
surtout qu'à part une amie c'est la seule personne à qui je l'ai dit de vive voix, sinon je n'arrive à en parler à personne et j'envisage sans cesse de le refaire, car ça me procure un bien fou...
l'amie en question m'a juste demandé pourquoi j'ai fait ça, si j'allais le refaire,... j'ai menti aux deux questions...
L'attitude de ma mère me blesse énormément mais si je lui en fait la remarque elle va s'énerver contre moi et ne plus vouloir me voir j'en suis sure.
Tout le monde autour de moi ne me supporte plus, de mon état qui dure depuis des années...
ma mère, il y a de cela 9 ans, avait dit à ma psychologue de l'époque que j'en rajoutais, que je mentais, que je n'avais pas du tout fait de tentative de suicide (c'était ma première) elle était persuadée que j'avais jeté les médicaments en cachette sans les prendre car sinon j'aurai été plus malade... (faut dire aussi que j'étais pas très maligne à l'époque, sur la colère, le désespoir, vu ce que j avais pris aucun risque.... beaucoup de médicaments mais pas les bons... )
Mais comment réagir face à l'indifférence totale de ma famille?
Comment réagiriez vous à ma place?
Merci beaucoup, désolée de m'être étalée...