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BERLIN (AFP) - Le plan de sauvetage du prestigieux fabricant allemand d'appareils photos Leica menace d'échouer, ont reconnu ses dirigeants, laissant planer l'ombre d'une faillite de l'un des plus grands noms de l'histoire de la photographie.
Deux de ses principaux actionnaires, le groupe de luxe français Hermès et la société ACM Projektentwicklung, refusent de participer à une augmentation de capital indispensable à la survie du groupe en raison des recours en annulation déposés par d'autres actionnaires, a précisé Leica dans un communiqué publié vendredi soir.
"Le directoire de Leica ne peut pas exclure actuellement que la mise en place de l'augmention de capital décidée lors de l'assemblée générale extraordinaire du 31 mai 2005 n'échoue en raison de ces plaintes", souligne-t-il.
"La poursuite de l'augmentation de capital et donc l'assainissement et la restructuration de la société sont durablement en danger", a-t-il ajouté.
Le groupe, victime de la concurrence de la photo numérique, avait annoncé en avril vouloir réaliser un "coup d'accordéon". Cette opération financière permet d'éponger les pertes qu'il a accumulées par une réduction de capital suivie immédiatement d'une augmentation de capital.
Leica entendait émettre jusqu'à 13,5 millions d'actions et les proposer à ses actionnaires, avec un rapport de 9 nouvelles actions pour 1 détenue.
Mais cinq recours en annulation ont été déposés contre cette opération et les discussions menées par la direction avec ces plaignants sont jusqu'à présent restées sans résultat, selon l'entreprise.
Cette opération est pourtant considérée comme celle de la dernière chance pour le fabricant des appareils photos rendus mondialement célèbres par Henri Cartier-Bresson.
Pertes abyssales, départ en chaîne de patrons, Leica paye actuellement son entrée ratée dans le monde du numérique.
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BERLIN (AFP) - Le plan de sauvetage du prestigieux fabricant allemand d'appareils photos Leica menace d'échouer, ont reconnu ses dirigeants, laissant planer l'ombre d'une faillite de l'un des plus grands noms de l'histoire de la photographie.
Deux de ses principaux actionnaires, le groupe de luxe français Hermès et la société ACM Projektentwicklung, refusent de participer à une augmentation de capital indispensable à la survie du groupe en raison des recours en annulation déposés par d'autres actionnaires, a précisé Leica dans un communiqué publié vendredi soir.
"Le directoire de Leica ne peut pas exclure actuellement que la mise en place de l'augmention de capital décidée lors de l'assemblée générale extraordinaire du 31 mai 2005 n'échoue en raison de ces plaintes", souligne-t-il.
"La poursuite de l'augmentation de capital et donc l'assainissement et la restructuration de la société sont durablement en danger", a-t-il ajouté.
Le groupe, victime de la concurrence de la photo numérique, avait annoncé en avril vouloir réaliser un "coup d'accordéon". Cette opération financière permet d'éponger les pertes qu'il a accumulées par une réduction de capital suivie immédiatement d'une augmentation de capital.
Leica entendait émettre jusqu'à 13,5 millions d'actions et les proposer à ses actionnaires, avec un rapport de 9 nouvelles actions pour 1 détenue.
Mais cinq recours en annulation ont été déposés contre cette opération et les discussions menées par la direction avec ces plaignants sont jusqu'à présent restées sans résultat, selon l'entreprise.
Cette opération est pourtant considérée comme celle de la dernière chance pour le fabricant des appareils photos rendus mondialement célèbres par Henri Cartier-Bresson.
Pertes abyssales, départ en chaîne de patrons, Leica paye actuellement son entrée ratée dans le monde du numérique.