thegirlnextdoor a écrit:
Maintenant j'arrive, je dis bonjour, le soir je pars,je dis bonsoir, quand je demande qqch c'est s'il te plaît/merci, je traite les rares tâches courantes que l'on m'a laissé, j'accomplis les tâches qu'on me donne en temps et en heure et je passe du temps sur internet. J'arrive à l'heure, je pars à l'heure.Basta. Je ne souris pas, économise mes paroles au minimum nécessaire et ne prends ni de pause, ni ne mange ni ne rentre avec mes collègues
Je me dis que c'est un mal pour un bien et que ça me mets un coup de pied au cul pour avancer.
Si y'a bien un truc que j'ai appris après 2ans et demi dans ce boulot c'est de faire mon taf, le minimum, le faire bien mais C'EST TOUT. Dès qu'on est sympa, qu'on aide, on se fait exploiter et tout ça pour quoi ? Pour rien.
Je suis retournée voir la Grande Patronne aujourd'hui, figurez vous que Madame était très déçue et très énervée parce que la rumeur circulait dans le magasin que j'étais partie à cause d'elle, parce qu'elle m'avait dit que j'étais un bouche trou (pas vrai, le mot est venu de moi et pas d'elle). J'y peux rien si mes propos on été répétés/déformés/amplifiés!
Mais ce qui me tue c'est que cette femme, elle a quelqu'un qui bosse depuis 2 ans et demi sans pratiquement aucun problème et elle trouve pas ça bizarre qu'elle claque la porte du jour au lendemain. Non ce qu'elle retient c'est que dans le magasin on dit ça-et-ça. Et elle me menace quasiment, me disant que si elle continue à entendre ces ragots "ça peut aller très loin!".
Non mais, on aura tout entendu, là.
Enfin bon entretien très très tendu mais j'ai obtenu ce que je veux, je suis officiellement en vacances depuis Mardi, au 4 Juillet je ne bosse plus pour eux, je viens récupérer mon solde mi-Juillet et après, finito forever.
C'est dingue quand même les patrons. Ils se croient tout permis parce qu'ils ont du pognon - ben, surprise, y'en a pas mal aussi dans ma famille et je vais pas continuer à me faire insulter pour son SMIC de merde!
Ca se dirait pas vu mon post, mais j'ai rarement été aussi détendue. Je suis fière de lui avoir tenu tête, de pas m'être écrasée, et surtout de ne pas m'être cachée en attendant que ça passe pour éviter l'affrontement.