MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

Hystérie? Je n'en sais trop rien...

44 ans 121
Bonjour à toutes et à tous!

Si je viens poster ici c'est que je ne sais pas vers qui me tourner autrement... Je suis vraiment navrée de vous embêter avec mes  
petits problème.

Alors voilà, depuis déjà très longtemps (autant longtemps que je m'en souvienne) j'ai un comportement bizarre. Enfin je sais pas trop comment m'expliquer, j'ai des soucis de communication depuis toujours, ce qui n'arrange rien je sais. Je fais des crise de colère ou d'hystérie à intervalle non régulier. Il y a des jours ou quelque chose me laisse indifférente et des jours ou cette même chose me met dans un état pas croyable et je m'en prends souvent à mon fiancé, je me contrôle pas... :'( j'en arrive parfois à vouloir lui lancer quelque chose dessus, ce qui arrive aussi. Seule l'attente fait redescendre la colère, ça peut durer 2-3 heures ou même plus...

J'ai un appart avec mon fiancé depuis 2 ans dans la même maison que mes parents (2 étages en dessous) et si ma mère est à la maison, elle entend ce qui se passe si je "crise" et m'en fait la remarque dès qu'elle me voit, elle me dit que je dois arrêter, que je dois pouvoir me maitriser, qu'elle a parfois envie de descendre "voir ce qu'il se passe" et pour essayer de me calmer. Seulement je sais que si se serait le cas une fois, se serait pire... je m'en prendrai à elle comme par le passé déjà. J'ai eu une crise il y a 3 semaines environs, alors que ça faisait longtemps que j'en avais plus eu et c'est suite à ça que ma mère m'a dit avoir voulu descendre me calmer et qu'elle l'aurait fait si mon frère ne lui avait pas dit de ne pas s'en mêler.
Des fois, j'essaye de me contrôler pour minimiser les dégats mais j'y arrive pas... enfin pour moi j'ai l'impression d'avoir pu contrôler mais j'avais, par exemple, déjà bien commencer la crise donc pour mon fiancé c'est fait... Et puis si je me maitrise avant d'en arriver trop loin, j'ai vraiment de la peine à redescendre, j'ai l'impression que "c'est pas sorti" et c'est frustrant, comme s'arrêter en plein orgasme.

Le truc c'est que je suis consciente de la situation, je suis consciente des crises, même sur le moment mais je peux pas me contrôler. Mon fiancé essaye de garder son calme et à ne pas rentrer dans mon jeu, il a raison, vraiment il a raison mais sur le coup ça me frustre encore plus...
Tout y passe pendant ces moments... même pas exemple le fait de ne pas avoir fait un truc 2 ans auparavent. Si mon fiancé se laisse un peu aller il me dit que je suis folle et que je devrais me regarder dans un miroir par exemple. Je me rends compte de ce qu'il se passe, c'est terrible... et le lendemain (ou alors bien après la crise) un malaise s'installe au fond de moi pour n'en sortir que largement plus tard. J'ai envie de m'en excuser mais je sais que pour seule réponse j'aurai un "jusqu'à la prochaine fois" ou un truc du genre. Pendant longtemps j'ai les images de la crise qui me reviennent en flash.

Je peux pas en parler... avec le temps je suis devenue très suseptible. S'ajoute à ça un sentiment constant de culpabilité. :'(

Ma dernière crise date de ce matin, c'est nul, je sais mais j'ai besoin d'en parler, j'amenais mon fiancé au travail (c'est sur mon chemin) et dans la voiture en écoutant la radio mon fiancé me dit tout à coup un truc mais j'ai pas entendu ce qu'il a dit (je suis généralement très étourdie et toujours dans la lune) et je lui ai demandé de me répéter et sur un ton sec il m'a dit: "mais t'écoute ou bien" moi: "oui mais j'ai pas entendu, tu peux redire" lui: "non je m'en souviens plus de toute façon" en tournant la tête. Et bêtement c'est parti de là... Je me sens mal pour ce qu'il se passe.

Merci de m'avoir lu et désolée encore de vous embêter pour un truc du genre.
42 ans 4079
Et tu vas voir quelqu'un de spécialisé pour savoir et comprendre d'où viennent ces crises ...?
48 ans 1896
J'imagine que ça doit être pénible de se rendre compte du problème et d'être incapable de te contrôler. Tu dis que tu ne peux pas en parler, mais à mon avis c'est le premier pas pour faire cesser ça.

Si ces crises te gâchent vraiment la vie, à toi et à ton entourage, il faudrait peut-être aller consulter un psy?
44 ans 121
J'ai été suivi durant mon adolescente par différents psy et médiateurs scolaire.
J'ai commencé par voir 2 médiateurs scolaire entre 13 et 14 ans et pour finir on m'a envoyé en "thérapie" sur 1 an dans une association d'aide pour les jeunes en difficulté (c'étais tous des "cas sociaux et fouteur de merde") on était un groupe de 10 jeunes et j'étais la seule femme. 1x par semaine, on se rencontrait en groupe à la maison de rencontre, 1x par semaine on avait des séances individuelle, 1x par mois on avait des séances individuelle récapitulative, pour faire le point et 1x par mois encore on avait une sortie activité le samedi, par exemple rafting, grimpe, pendu etc. On m'a même fait participer à des statistiques psychologique via l'université de mon coin...
Et ce, sur 1 an. Après ça, j'ai continuer sur 1 an à être suivi par 2 psy différents. Après tout ça, je n'ai vu aucune amélioration et au faite personne ne comprennait réellement ce que j'essayais de dire. Les objectifs fixer à la base était surtout baser sur mes parents, "respecter les parents" parce que je leur faisais des crises aussi et c'est venu sur le respect d'autrui.
Je ne savais jamais quoi dire aux psy, déjà qu'à la base je ne savais pas trop pourquoi on m'en a fait voir, j'avais l'impression qu'ils ne m'écoutaient pas ou qu'ils me reprochaient sans arrêt des trucs. Pour ne pas devoir me justifier par la suite, je leur mentais en disant que je sens que sa va mieux etc (je mentais pas vraiment parce que je m'efforçais et je pensais que c'est comme sa que sa irait mieux). Je me suis vraiment forcer me semble il d'être devenue "modèle" au yeux de mes parents, de laisser ce truc le plus loin possible et tout faire pour que ça passe dans la crise d'ado, ou plutot c'est le fait d'avoir mûri qui m'a littéralement fait changer de comportement. Bon c'est pas faux que j'ai changé entre l'ado et l'adulte mais dans le sens "normal" du déroulement de la vie, c'est à dire, prise de conscience, autonomie, vie active etc.
Donc actuellement non je suis pas suivi par un professionnel.
52 ans 35 10308
Je pense aussi que tu as besoin de voir quelqu'un. Tu as eu une mauvaise expérience auprès des "psys" mais d'une part la démarche ne venait pas de toi, et en plus je pense que tu n'es vraiment pas tombé sur les bonnes personnes pour toi. Il faut trouver la bonne personne, c'est à dire celui avec qui tu te sentiras à l'aise et avec qui le courant passera. Si tu te retrouves à mentir à ton psy, alors c'est qu'il faut laisser tomber avec celui-là.
As-tu un médecin généraliste en qui tu as confiance? Déjà j'en parlerai avec lui, il a peut-être des gens à te conseiller.
44 ans 121
Oui j'ai une mauvais expérience auprès des psys mais je pense pas que c'est insurmontable...
Oui j'ai un généraliste en qui je peux faire confiance, cependant, je lui en avais touché un mot lors du fameux "autre chose?" une des dernières fois que j'y suis allée. Je sais plus comment j'avais aborder le sujet mais il n'y a pas prêter plus d'attention sauf un truc du genre "en général quand quelque chose va pas, on a l'impression que tout tombe en même temps". Je sais pas si j'ai pas employé les bons mots ou si j'ai pas l'air très sérieuse.
Je sais pas si j'ai vraiment besoin d'un psy au final...? Est-ce que vraiment ça peut m'aider? M'aider à quoi, à contrôler mes crises? A réagir différement? Comment en parler alors que d'apparence j'en ai pas l'air, que généralement je suis "calme" etc., il faudrait consulter en période de crise?
J'ai un peu peur aussi de m'en prendre à lui et ne plus être accepter ou perdre ma crédibilité, je sais que je risque de passer mes nerfs sur lui, pas au 1er, ni au 2ème rendez-vous mais passé les commodités je dis.
C'est vraiment pas facile, les gens me connaissent pas comme ça. J'en viens à me demander si je joue pas un "jeu" dans le courant de la vie et que ma "vrai" face serait celle d'une taré agressive et suseptible à souhait? Bien que je ne pense pas jouer de jeu, c'est flaggrant le changement entre les crises et le courant.
Ma mère m'a eu dit que lorsque j'étais gamine le seul moyen de stopper net les crises était la douche froide, je redevenais toute "gentille" après. Mais je me souviens pas trop de cette période.
52 ans 35 10308
Je pense qu'il faut que tu insistes auprès de ton généraliste, explique-lui bien ce coté "perte de contrôle", le fait que ça te fait souffrir et que ça t'inquiète, dis-lui que tu as besoin d'aide, que tu n'y arrives pas toute seule. Insiste, vraiment, vas-y exprès pour ça, n'attends pas de le voir pour autre chose et lui parler de ça entre deux portes.

Il se peut que tu aies une vraie maladie psychologique, dans ce cas il est possible de se faire soigner, ton médecin saura t'orienter vers la bonne personne. Il se peut aussi (je te le souhaite) que ça soit un problème psychologique plus "diffus" (pas une maladie), dans ce cas le psy pourra t'aider aussi, surtout à comprendre pourquoi tu réagis comme ça, d'où ça vient, ce que ça t'apporte, pourquoi tu en souffres... C'est un long travail mais avec le bon psy ça peut vraiment t'aider. Tu n'as pas besoin d'aller voir le psy en période de crise, tu lui racontes ce que tu ressens, comme tu le fais ici sur le post. Il n'est pas là pour te juger, même si tu t'énerves en sa présence. Avec le psy qui te convient, les questions de crédibilité ou de jugement n'entrent pas en compte, ce n'est pas ce genre de rapport.

Je te souhaite beaucoup de courage mais ne reste pas toute seule avec ton problème.
44 ans 121
Oui je vais voir, peut être d'une autre manière, mon cousin de 10 ans mon ainé a fait des études en psychologie dans une uni de renom, je n'ai pas de contact quotidien avec lui mais en même je le/on se connais/t bien. Je pourrais peut être plus facilement lui parler qu'à un inconnu et en même temps tout de même lui parler ouvertement parce qu'il y a pas le lien d'attache (comme avec un cousin habitant mon quartier par exemple). Bonne ou mauvaise idée? En sachant que lui pourrait me prendre quand je veux.

Bon honnêtement en période actuelle j'ai aucunement penser que je devrais peut être consulter un psy...

Merci infiniment pour ton soutien, il est vrai que là je suis seule dans ce problème, seule parce que je peux pas en parler, seule parce que je me sens méchante de faire ça, seule parce que je m'en veux et que j'ai envie de souffrir après la crise de m'infliger du mal, sans vouloir faire de ts j'ai envie de prendre un truc coupant et me mutiler, ou alors courrir tête la 1ère contre un mur.. tellement je m'en veux.
M
50 ans lyonnaise 41
Je partage l'avis de Sarnia.
Par contre je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée d'essayer de régler ça avec votre cousin. Ca rete quelqu'un de votre famille même si il n'est pas super proche et il a une vision "biaisée" à cause de ce lien familial, il ne sera pas objectif. Enfin je ne sais pas comment le dire autrement. Mais avoir un regard neuf, quelqu'un qui n'a pas d'a priori, ça me semble mieux même si ça eut sembler plus difficile d'en parler.
Plein de courage!
57 ans Out of Africa... 4355
Lolypop a écrit:
Les objectifs fixer à la base était surtout baser sur mes parents, "respecter les parents" parce que je leur faisais des crises aussi et c'est venu sur le respect d'autrui.


Et tes parents, te respectaient-ils ?
Comment ça se passait chez toi ? Calme ? Violence ?
Comment se comportaient ils avec toi ? Te sentais tu comprise et entendue avec eux ?

Tu peux peut être commencer par là pour dénouer petit à petit les fils.
42 ans 89
as tu pensée à te rapprocher selon ta spiritualité d'une personne proche de tes convictions. je ne dis pas que ce soit la solution idéale
mais même si tu n'as aucune conviction. Pouvoir se confier
a qui que soit de vive voix fais parfois du bien.
beaucoup de courage à toi en tout cas.
B I U