Alors dans ce cas je te dirais comme kanouille : écris ce qui ne va pas, déjà ça préparera ta séance chez le psy, car ça va te permettre de mettre un peu d'ordre dans tes pensées et si toi ça ne te donne pas d'ide de ce qui ne va pas, ton psy lui y trouvera peut-être quelquechose.
Et écris à ton copain, décris lui tes sentiments pour lui, à quel point il compte, que ta maladie n'est pas liée à lui (sauf si c'est le cas), que tu souffres du fait que tes médocs aient fait baisser ta libido, mais que tu as besoin de lui, car même s'il ne peut pas t'aider à guérir (seule la thérapie le pourra), mais que son soutien est très important.
Et puis par la suite, si tu le peux (et le veux), tu peux lui parler de tes séances chez le psy. IL peut arriver que le psy te demande de faire un travail sur toi-même entre deux séances (parfois c'est une simple question en cours de séance qui le provoquera), et ça peut etre des moments difficiles à passer car il faut vraiment se regarder dans les yeux, et l'aide de ton copain peut être utile pour voir les choses sous un angle différent.
Alors je ne te dis pas tout cela par hasard : j'ai déjà fait une dépression, je suis à nouveau en phase dépressive (eh oui, je n'avais pas tout réglé à l'époque) et le soutien de mon homme a été plus qu'important. De plus, je me suis retrouvée aussi de l'autre côté de la barrière : mon père a fait une dépression très grave ( et lui aussi en refait une suite à plein de merdes dans sa vie, il est même en clinique en ce moment...), et donc je sais aussi l'impuissance et le frustration qu'on peut ressentir à ne pas pouvoir aider.
Une dernière question maintenant : est-ce que le traitement t'a soulagée? N'hésite pas non plus à en parler à ton psy pour qu'il l'adapte, voir aussi au niveau des effets secondaires s'il ne peut rien y faire (ajuster les doses, changer le traitement...)
Bon courage à toi, j"'espère t'avoir apporté un peu d'aide