Bonjour,
J'ai besoin de votre aide et si possible du conseil de personne travaillant dans le milieu de la medecine du travail. Je suis en "quasi depression", c'ets à dire,
selon mon psy que je suis en train de lutter contre une depression sevère. Cela a été detecté il y a un peu plus de trois mois par la medecine du travail, dans le cadre de mon suivi annuel. Depuis, je suis convoquée tous les mois par la Mdt qui s'assure que je suis bien suivi. J'ai vu le medecin du travail lundi et il trouve que, bien qu'encore "fragile", j'avance dans la bonne direction (suivi psy organisé, arrêt des medocs "dangereux" etc). La seule chose que j'ai exigée depuis ces trois mois étaient de ne pas arrêter mon travail. Je devais être internée, puis ça a été négocié à un mois d'arre^t pour tomber à dix. Je n'ai rien dans ma vie à part mon travail, je sentais bien que si je n'y allais pas, je me laisserais encore plus couler.
Seulement voilà, j'ai demandé il y a un peu plus d'un mois et demi à ne faire qu'une dernière mission, avec une équipe avec qui je me sentais bien. J'avais précisé de vive voix que ce serait la dernière pour cette année. J'ai fait cette mission mais avant même qu'elle se termine, on m'a envoyée sur un autre site avec une équipe "difficile" avec laquelle j'avais demandé à ne pas travailler. On ne m'a pas laissé le choix et j'ai du y aller. Ca a été un cauchemard et j'ai mis plus de dix jours, à mon retour, à arrêter les crises de larmes et à retrouver à peu près le sommeil. Je me disais que c'était fini, que c'était la dernière et que j'allais avoir cinq mois pour moi toute seule, chez moi, à pouvoir me faire soigner. Sauf que non. On m'a appellée tout à l'haure pour me dire que je devais repartir en mission, trois semaines pour commencer, sur deux sites différents, l'une avec une équipe assez connue dans laquelle j'ai du mal à trouver ma place, l'autre dans une équipe totalement inconnue, en tant que sous traitant.
Je ne me sens pas la force d'y aller, et en plus ça bousillerait le planning de rendez vous que j'ai eu tant de mal à me décider à prendre. Rien que d'y penser, j'ai envie d'avaler une poignée de calmants rien que pour arrêter d epleurer.
Je me demandais si la medecine du travail pouvait interdire les déplacements, en laissant la possibilité de travailler ? Je ne demande pas à être protégée à vie juste cinq mois, cinq petits mois pour me remettre d'equerre. Est ce possible ?
merci de votre réponse