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Détails concernant la simplification de la procédure de divorce par consentement mutuel
Si chaque année de nombreux mariages sont célébrés, force est de constater que beaucoup de couples finissent par divorcer à l'issue souvent d'une procédure éprouvante nerveusement. Afin de pacifier le divorce et faciliter la vie des époux au cours de cette période délicate de leur vie, la ministre de la justice a souhaité simplifier la procédure de divorce par consentement mutuel.
Le projet de loi relatif à la répartition des contentieux et à l'allègement de certaines procédures juridictionnelles, inspiré des recommandations du rapport Guinchard de 2008, propose en effet de rationaliser la procédure devant le juge aux affaires familiales par deux modifications apportées au code civil.
La procédure sera allégée pour les couples qui n'ont pas d'enfant mineur en commun, puisqu'ils seront dispensés de comparaître personnellement et systématiquement devant le juge aux affaires familiales.
Un décret d'application viendra préciser les pièces nécessaires permettant au juge, dans le cas où les parties ne comparaissent pas, de vérifier que la volonté de chacun des époux est réelle et que leur consentement est libre et éclairé.
Ensuite, le coût d'un divorce pourra être amoindri, car la réforme améliore la lisibilité des tarifs pratiqués par les avocats en matière de divorce et les encadre. L'avocat ne pourra demander un honoraire supérieur à un certain montant, à moins d'avoir conclu une convention d'honoraires avec son client préalablement au début de la mission. Ce montant, le cas échéant modulé en fonction de critères liés à la nature de l'affaire, sera arrêté par le Garde des sceaux après avis du Conseil national des barreaux. Ainsi, lorsque le divorce se déroulera en l'absence d'enfants, de conflit entre les époux, d'emprunt (immobilier, crédit à la consommation, etc.), de biens communs importants, etc. et qu'un avocat commun est choisi, les frais seront minimes.
Enfin, lorsque le juge aura déjà statué sur les modalités d'exercice de l'autorité parentale ou la contribution à l'entretien et à l'éducation de l'enfant dans le cadre du divorce ou de la séparation des parents, la saisine du juge aux fins de modification de ces mesures devra, à peine d'irrecevabilité, être précédée d'une tentative de médiation, sauf motif légitime ou accord des parents sur les modifications envisagées. Dans ce dernier cas, les parents pourront saisir directement le juge aux affaires familiales aux fins de faire homologuer leur accord.
L'objectif est ici de permettre aux parents de renouer le dialogue, pour favoriser les accords et limiter l'intervention judiciaire aux situations réellement conflictuelles.
cela confirme ce que dit Clelia : moins il y a de biens, moins cela coûte cher.