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Premier verre d'alcool

40 ans ici et ailleurs... 1068
en parler aux enfants et les prévenir de l'effet nocif oui...
interdir non..

Je me verrais mal interdire quelque chose à mes enfants alors que je l'ai moi même fait !  
chaque individu a le droit de faire ses propres expériences, mais pour moi, il est important d'etre conscient de tout ce que cela peut impliquer..
Bien sur que le jour où mon enfant reviendra de soirée saûl, ou si un jour, je trouve du cannabis dans son sac, je ne dis pas que je serais la plus heureuse des mères, mais je comprendrais.. il ne sera pas puni pour autant, mais il aura surement droit à une lecon de morale..
Mes parents ne m'ont jamais rien interdit, ils m'ont toujours parlé des effets, que ce n'était pas bon, et que ca n'était pas bien.. cela ne m'a pas empeché de faire mes expériences.. des cuites, j'en ai pris beaucoup (trop), je fume des clopes, et un peu de hasch de temps en temps, et j'ai même pris des trucs un peu plus fort (bon j'en suis pas forcément fière mais bon...)
Je pense que le plus important dans l'histoire, c'est d'en parler avant. Mais punir parce qu'un ado boit une bière, je trouve ca un peu fort...
3431
Quand j'étais toute petite, j'adorais lécher le goulot de la bouteille de bière que mon père était en train de boire et même parfois il me laissait boire les dernières gouttes au fond de la bouteille.
Dans mon enfance je me souviens avoir bu un peu de liqueur.
Mais sinon je ne bois jamais d'alcool même lorsque je suis avec des amis parce que le goût ne m'attire pas (même la bière).
46 ans 1114
J'ai eu une éducation extrêmement stricte concernant l'alcool.
Mes parents n'ont pas pris la peine d'en parler avec nous, parce qu'ils considéraient que c'était quelque chose d'interdit, point barre, pas la peine d'évoquer le sujet.
Un peu comme si le simple fait d'en parler allait nous inciter à nous murger.
Quand j'ai eu 18 ans, j'ai eu mon premier petit ami sérieux. C'était un garçon...festif. Pour lui, une soirée réussie était une soirée où il avait roulé sous la table pour y vomir dans sa barbe.
J'ai tout de suite adoré me pinter. Je n'avais aucune barrière, aucun frein, je voulais toujours faire de nouvelles expériences, et même si je n'ai jamais roulé sous la table pour vomir dans ma barbe j'ai quand-même pris des cuites assez monumentales.
Quand je rentrais chez moi le soir, mes parents faisaient comme si de rien n'était. Ils m'engueulaient parce que je rentrais tard, mais ils ne disaient pas un mot de l'état dans lequel j'étais. Une fois, je me suis assise en tailleur par terre devant eux parce que j'étais sur le point de vomir, et ils ont continué à à faire comme s'ils ne voyaient rien. :shock: Ils criaient pour l'heure, c'est tout.
Pendant plusieurs années, j'ai bu énormément. Toujours en soirée, mais beaucoup trop. Et j'ai pris des risques. Je suis souvent rentrée complètement saoule au volant, par exemple.
Je ne peux pas en être sûre, mais je pense que si l'alcool n'avait pas été diabolisé par mes parents, je n'aurais pas eu ce comportement.
Ca me fait penser à la bouffe qu'on diabolise. Du coup, on se retrouve à vider le frigo alors qu'au départ on avait juste une petite fringale.
42 ans Le Havre 2722
Premier verre à 17 ans. Une coupe de champagne à l'occasion d'une réception à la mairie. Quand mon père m'a vue arriver avec ma coupe à la main et le sourire aux lèvres(j'étais fière de mon premier verre :roll:...), il a fait une drôle de tête. Faut dire que je ne lui avait pas demandé l'autorisation... :oops:

A la fin de la soirée, il m'a fait cette recommandation : "Tu as bu ton premier verre... Je savais que tôt ou tard tu allais goûter à l'alcool. Mais fait très attention... Ne fait pas comme moi...". Mon père avait de sérieux problèmes avec l'alcool, il ne voulait pas que je finisse "comme lui."

J'ai suivi son conseil. Je fais attention à ma conso (je ne me suis jamais prise de "cuite").

Je ne me souviens pas que mon père m'a formellement interdit l'alcool. Les drogues et la cigarette oui, mais pas l'alcool. Perso, l'interdit pour un ados, c'est un défi de plus à relever envers ses parents. Ce qui n'est pas forcément très efficace pour éviter les excès. :?
44 ans Rennes (35) 8666
Chez moi on avait le droit a un fond de verre a vin a la communion (12 ans). Et apres je me souviens que parfois je buvai un fond de verre de vin cuit a l'apero chez mes grands parents.
La "vraie" première fois que j'ai bu, j'avais un truc comme 14 ans et j'ai bu un monaco (rien de bien méchant) au bar d'un ami de mes parents. Résultat j'était toute bourrée lol et je me souviens que je pleurai comme une débile...
Après j'ai bu en soirée a partir de 17 ans comme tout le monde j'imagine.
Pour mon fils pas question de boire si tot. J'ai beaucoup d'exemples autour de moi de gens qui ont des soucis avec l'alcool et en y regardant de près, on voit que ce sont des gens qui ont commencé tôt. Par exemple, j'ai été choquée à noel de voir les fils du frère de mon beau-frère se servir allégrement du rosé à table du haut de leur, respectivement 12 et 13 ans, sans que personne ne s'offusque...
77 ans bourgogne 393
j'ai une aversion naturelle pour l'alcool et j'ai bu mon seul verre d'alcool a 45 ans........cependant j'ai consomme des coktails "sans alccol"dans tes pubs ou autres hyper delicieux!j'ai decouverts plus tard que dans un verre de jus de fruits frais 3 gouttes de vodka subliment le gout donc les barmen devaient le savoir...ne pas boire est un handicap social ,on passe pour une"originale"mais je continue a refuser ,ça fait partie de moi.J'ai interdit vigoureusement a mes fils de boire:un est comme moi et l'autre boit de temps en temps mais je leur ait fait faire du sport et ça aide car l'alcool est pas valoriser dans ce milieu.
B I U