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Suspicion de troubles mentaux à l'âge adulte

P
35 ans 858
Le titre est un peu flou, je vais vous expliquer.

Ce n'est pas lié au poids mais je ne sais pas où en parler.


Depuis toute petite, j'ai des problèmes spécifiques et  
dernièrement je parlais à un psychologue pour essayer de prendre confiance en moi. Il pense que je devrais essayer de me faire diagnostiquer comme autiste Asperger ou de haut niveau mais hésite car il n'est pas spécialiste et que mes symptômes sont étranges.
J'ai fait des recherches sur Internet, j'ai vu des gens qui avaient différents troubles associés me ressembler ou être totalement différent et je suis adulte alors je ne sais pas quoi faire.


Je ne pourrais pas avoir de diagnostique avant un moment de toute manière, je suis partie à l'étranger pour travailler un an pour me forcer à être plus sociable et plus autonome, je ne vois donc plus le psy.

Avant de partir, il m'a dit que le plus simple serait de commencer par me faire diagnostiquer pour un trouble de l'apprentissage ou une dyspraxie (on m'a aussi parlé du Syndrome de dysfonctions non verbales mais c'est encore moins connu apparemment).

A l'entendre, j'ai l'impression qu'il ne sait pas plus que moi "ce qui ne va pas chez moi" (j'ai toujours eu des problèmes) et que beaucoup de réponses pourraient être apportées.

Le problème, c'est que je suis adulte et que je suis en train de me prendre en main pour combattre mes difficultés, je ne sais donc pas trop si j'ai besoin d'un diagnostique ou non, surtout qu'apparemment, il faudrait passer des tests de QI et tout (et je n'ai pas envie qu'on confirme que je suis bête) et qu'il y a peu de chance que j'ai un bon diagnostique en France.

Je ne sais pas s'il y a d'autres personnes qui sont anormales ici mais je peux dire que ça a été une souffrance à l'école même si je n'ai jamais pensé qu'il pourrait y avoir un nom.

Pour mes parents, je suis normale, tout cela a toujours été ridicule. Les profs et la médecine scolaire les avaient mis en garde sans donner de nom pour certains trucs qu'ils trouvaient anormaux ou à surveiller mais ils ont dit que j'avais juste besoin de grandir.

Ils m'ont d'ailleurs caché tout cela pendant des années, jusqu'à maintenant (ils m'apprennent donc qu'on avait parlé de problème de la latéralisation, de coordination des mouvements, sur mon carnet on voit des traces de problèmes graphiques à 5ans, j'ai toujours eu des troubles d'articulation liés en partie à une déglutition primaire, je ne savais pas téter pendant mes premiers mois, j'avais de gros problèmes d'attention et parfois des crises de panique soudaine en classe parce que je ne trouvais plus un objet, les instits trouvaient que je bougeais beaucoup trop, que je manquais d'autonomie, de maturité et de capacités sociables, mais moi je ne le savais pas à l'époque et on me le dit seulement après une adolescence et une scolarité terrible).

D'après eux, je suis intelligente puisque je réussi mes études et je suis juste fainéante et je joue à l'abrutie.

Moi, je me sens un peu trahie de ne pas avoir su qu'on avait dit tout ça et je n'apprécie pas qu'ils n'aient pas suivis les conseils mais tout fait pour que ça aille dans leur sens.

Mais du coup, je doute un peu... A l'âge adulte, il est un peu tard et de nombreux problèmes pourraient juste être acquis, je pourrais vraiment "faire semblant" sans m'en rendre compte.

:?

Bref, je voulais juste partager ça parce que je suis perdue mais comme il n'y a pas de question je ne vois pas ce que vous pourriez répondre, désolée. :lol:
P
35 ans 858
Oups, ça ne doit pas être la bonne catégorie. Excusez-moi, vous pouvez déplacer s'il le faut.
52 ans 35 10308
C'est difficile de savoir quoi te dire, surtout qu'effectivement tu n'as pas vraiment de question ;), je voulais déjà te dire que je t'ai bien lue et que je vois que tu es dans une situation pas facile.
Ce qu'il faudrait surtout savoir c'est ce qu'un diagnostic pourrait t'apporter (ou non) et si tu as besoin de savoir que tu as (ou non) un problème qui a un vrai nom, ou si tu es capable maintenant de gérer ta situation à travers le parcours que tu as déjà entrepris. Est-ce que tu penses que tu peux traverser ton séjour à l'étranger en poursuivant ta démarche actuelle? Je trouve ce psy un peu dur de t'avoir balancé ça alors qu'apparemment il n'est pas compétent pour ce genre de diagnostic.

Je voulais aussi te dire que le QI ne mesure pas l'intelligence en général, mais un certain type d'intelligence (en gros la logique et la capacité d'association) et donc que même si tu as un QI faible (ce qui n'est pas du tout garanti, ça peut même être carrément l'inverse), ça ne veut pas dire que tu es bête!

Bon courage en tout cas.
58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
d'après ce que tu dis il semble effectivement que tu ais eu des soucis enfant et peut être adolescente qu'un diagnostique et un bon suivi aurait pu aider
maintenant la question est que veux tu en faire adulte

est ce que tu es intégrée socialement? est ce que les efforts que tu fais portent leurs fruits? est ce que tu es aussi intégrée que la moyenne des gens? parce qu'en fait pas mal de gens ont des soucis de timidité de stress ou d'angoisse, alors sors tu du lot?
et toi qu'as tu envie d'en faire d'un eventuel diagnostique?

c'est la question à te poser si tu penses que ça t'apporterais quelque chose de savoir, si tu n'es pas handicapée dans ta vie de tous les jours, si les efforts que tu fais te permettent de vivre bien... c'est à toi de choisir

maintenant si tu veux un diagnostique il faut que tu prennes point par point les symptomes et te rapprocher peut être d'association qui pourraient correspondre comme ça tu aurais des bons conseils
46 ans brest 3644
bon j'avoue je ne m'y connais pas trop en trouble psy.

Mais tu le dis toi même tu as réussi tes études, et à moins que tu te soit fait aidé pour écrire ce message tu t'exprime très très bien, mieux que certaines personnes n'ayant aucun trouble.

Donc même si tu te plantes à un test de QI (très réducteur, car il ne sagit que de logique), tu communiques très bien.

Après il sagit peut être un problème de comportement, je ne sais pas , il faudrait peut être consulter un psychiatre qui est un médecin contrairement au psychologue.

en tout cas tu n'a rien d'une abrutie!
P
35 ans 858
Sarnia a écrit:
C'est difficile de savoir quoi te dire, surtout qu'effectivement tu n'as pas vraiment de question ;), je voulais déjà te dire que je t'ai bien lue et que je vois que tu es dans une situation pas facile.
Ce qu'il faudrait surtout savoir c'est ce qu'un diagnostic pourrait t'apporter (ou non) et si tu as besoin de savoir que tu as (ou non) un problème qui a un vrai nom, ou si tu es capable maintenant de gérer ta situation à travers le parcours que tu as déjà entrepris. Est-ce que tu penses que tu peux traverser ton séjour à l'étranger en poursuivant ta démarche actuelle? Je trouve ce psy un peu dur de t'avoir balancé ça alors qu'apparemment il n'est pas compétent pour ce genre de diagnostic.

Je voulais aussi te dire que le QI ne mesure pas l'intelligence en général, mais un certain type d'intelligence (en gros la logique et la capacité d'association) et donc que même si tu as un QI faible (ce qui n'est pas du tout garanti, ça peut même être carrément l'inverse), ça ne veut pas dire que tu es bête!

Bon courage en tout cas.


Je sais que le QI ne veut pas dire qu'on est bête mais j'ai des amis surdoués donc c'est toujours dur à encaisser face à eux. :lol:

Et puis depuis toute petite (sauf à la fac), les profs m'ont traités comme une attardée mais aussi comme une fille intelligente, les autres élèves aussi, je n'ai jamais trop compris mais le côté attardé ça m'a bien marqué.

Pour la démarche, je n'avais rien commencé à part aller voir un psy pendant quelques mois donc tout est arrêté et apparemment avec le système médical ici ça sera impossible avant mon retour.

Il m'a dit ça car j'avais demandé des réponses (et puisqu'il ne peut pas diagnostiquer cela je me demande où il en a entendu parler, au début je pensais juste à de la dyslexie car je lis très mal à voix haute et il y en a beaucoup dans ma famille, tout comme des dyspraxies, des troubles de l'attention et mon père est surdoué alors que ma mère a des troubles de la mémoire donc génétiquement je suis pas gâtée), j'ai finis plusieurs séances en larme parce que même si j'ai progressé je suis toujours bizarre. Parfois j'ai l'impression d'être normale et puis un événement vient tout contredire (par exemple, j'ai été incapable de voir que mon cousin était retombé en dépression alors qu'il s'énervait pour une histoire idiote et que toute ma famille l'a vu, ou encore, je n'ai toujours pas parlé à mes colocataires parce que je ne sais pas comment faire et je vis dans ma chambre, j'ai aussi éclaté en sanglot parce que j'étais obligée de téléphoner à l'école où je vais travailler et j'ai peur du téléphone).

Je ne sais pas si quelqu'un a déjà été dans ce genre de situation, ou si quelqu'un connait des adultes dans cette situation ou qui ont ces différents problèmes, je ne sais même pas lequel peut m'affecter parce que le psy était paumé par rapport à ça, mais il faut dire qu'il se base sur mon ressenti et mes souvenirs donc ça peut dire n'importe quoi.

Je dois dire que je ne sais pas grand chose de l'autisme non plus, la dernière fois qu'on m'en a parlé ma grand-mère me disait que c'était des enfants attardés qui étaient violents et ne se développaient pas du tout donc que le psy racontait n'importe quoi (et puis j'ai été choquée par ses propos sur les gens attardés mais bon, c'est un autre problème).

Le truc c'est que je me suis engagée à travailler à l'étranger très tôt dans l'année, bien avant qu'on me dise ça, en me disant que j'allais gagner en autonomie et en sociabilité même si c'était dur et maintenant j'ai encore plus peur de me faire virer ou de ne pas tenir le coup (mais il était trop tard pour changer d'avis et j'ai besoin de ce séjour pour mes études), là je me demande s'il est possible de surmonter tout ça comme prévu.

Je ne connais rien de tous ces problèmes (c'est sûrement le pire) et ce que j'ai vaguement lu n'est pas rassurant du tout !

En tout cas merci du soutien.
52 ans 35 10308
Petite_lubie a écrit:

Je dois dire que je ne sais pas grand chose de l'autisme non plus, la dernière fois qu'on m'en a parlé ma grand-mère me disait que c'était des enfants attardés qui étaient violents et ne se développaient pas du tout donc que le psy racontait n'importe quoi (et puis j'ai été choquée par ses propos sur les gens attardés mais bon, c'est un autre problème).

Non, c'est pas ça du tout l'autisme (mais bon je pense que tu avais compris). Les autistes ne sont pas attardés ni lent à se développer, simplement (enfin, si on peut dire) ils ont des troubles dans les relations sociales et dans les relations avec autrui. Et il y a tout un tas de types d'autismes différents et de troubles différents. Je crois qu'il ne faut pas que tu essayes de te renseigner par des choses que tu lis à droite ou à gauche sur Internet ou dans des bouquins, parce que tu peux être amenée à te reconnaître dans certains des troubles (je pense qu'on peut tous se reconnaître d'une façon ou d'une autre dans des symptomes qu'on lit sur Internet) et ça ne va pas t'aider du tout à comprendre ce que tu as toi.

Petite_lubie a écrit:

Le truc c'est que je me suis engagée à travailler à l'étranger très tôt dans l'année, bien avant qu'on me dise ça, en me disant que j'allais gagner en autonomie et en sociabilité même si c'était dur et maintenant j'ai encore plus peur de me faire virer ou de ne pas tenir le coup (mais il était trop tard pour changer d'avis et j'ai besoin de ce séjour pour mes études), là je me demande s'il est possible de surmonter tout ça comme prévu.

C'est le fait qu'on t'ai dit que tu étais peut-être autiste qui te stresse encore plus? Qu'on te l'ai dit (et même si c'était vrai), ça ne change rien à la personne que tu étais avant. Tu n'es pas tout à coup différente parce qu'on t'a dit quelque chose sur toi. Ou alors tu te dis que si tu es vraiment autiste tu ne pourras pas changer ce que tu es? C'est ça qui te fait peur? J'ai l'impression que tu as du recul sur toi, que tu arrives à t'analyser, et que tu fais des démarches pour que ta situation change (quand je parle de démarche: tu as décidé de partir à l'étranger, tu as envie que les choses changent pour toi, c'est une démarche dans ta tête et en toi, et ça c'est vraiment important. Et c'est une démarche qui demande un sacré courage, je trouve.). Je trouve que tu vas de l'avant, tu n'es pas bloquée.
Bon, je sors tout ça un peu en vrac mais en fait je trouve assez cruel de te laisser de dépatouiller avec ce genre de diagnostic, alors qu'il ne me semble pas forcément pertinent.

(et j'espère que tes amis surdoués ne te font pas sentir qu'ils sont "supérieurs" à toi, parce que sinon pour le coup, ils seraient bien peu intelligents! ;) )
58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
le psy a du te parler de l'autisme a cause de tes problemes de communication avec les autres mais d'abord dis toi bien qu'il y a dans tous problemes mentaux des degrés variés
ensuite les Asperger ont une mémoire et une facilité d'organisation dans le cerveau qui fait que par exemple, des mathématiciens de génie, ont été diagnostiqué ainsi sans que ça les empeche de vivre insérés
donc tu vois l'autisme ce n'est pas que le petit enfant qui fait une crise de violence et est impossible à maitriser par ces parents
maintenant comme Sarnia, je me demande aussi si le regard que t'ont porté tes parents enfants ne te bloque pas et ne te crée pas des peurs, il faudrait que tu arrives à faire la part de tout ça aussi
51 ans Dans l'44 103
Pas évident comme problème, je te comprends !
Je ne suis pas spécialiste du tout, mais d'après ce que tu dis, il serait souhaitable que tu sois diagnostiquée si tu penses ou constates que tu ne peux pas "fonctionner normalement" dans un environnement de travail.
En effet, si ton handicap est reconnu je suppose que ça sera plus facile pour toi parce que d'une part tu bénéficieras peut-être d'une allocation, et puis l'entreprise qui t'embauchera percevra des aides aussi.

La vie professionnelle, surtout en période de crise comme en ce moment, ne fait pas de cadeaux aux gens différents, donc essaie de trouver tous les soutiens que tu peux.

A part ça, tu t'exprimes très bien à l'écrit. Peux-être que tu pourrais envisager de travailler à distance quand tu auras fini tes études et que tu sauras ce que tu veux faire...

Tu es dans quel pays en ce moment ?
821
Mon neveu de 20 ans aussi a un peu les mêmes problèmes. En Primaire il allait chez un orthophoniste qui a diagnostiqué un problème de repère dans l'espace. Il a redoublé une classe, le CE1 je crois et avait de grosses difficultés en maths. Ma soeur l'a emmené chez un psy qui pensait qu'il était hyperactif car il ne restait pas en place. Par contre elle a refusé qu'il prenne le fameux médicament miracle soit disant. Pour le collège, il était incapable de passer en 6ème car trop de lacunes (il ne sait pas faire une division) et a donc été dans une section spécialisée SEGPA où il se faisait raqueter. Donc il est sorti de ce système et a suivi une année en maison familiale en apprenant un peu le métier de paysagiste, mais il n'est pas resté. Il a ensuite fait un CAP en apprentissage dans le bâtiment (ce qui lui convient le mieux finalement) et maintenant qu'il est sur le marché du travail, il a du mal à se garder un patron.
Nous l'avons vu changer à Noël dernier, il ne s'exprimait plus, était prostré, et ne mangeait presque plus lui qui engloutissait d'habitude. Il a ensuite eu des crises d'angoisses énormes, de panique, de pleurs, tenait des propos incohérents et le médecin a finalement pris la décision de l'interner avec son accord. Depuis le mois de janvier il est "interné" dans un hôpital psy où dès le début il a été "shooté" car il prenait beaucoup de crises. Finalement le traitement (très lourd) a fait son effet, il vient maintenant en hôpital de jour et fait des activités avec les autres. Il attend une place pour un travail en atelier dans le centre près de l'hôpital et espère aussi avoir un appartement tout près. Il n'a pas son permis et voyage en train pour l'instant, après avoir eu la possibilité pour quelques mois d'aller en taxi (mais la sécu a supprimé récemment cela). Je dois aussi avouer qu'il a de gros problèmes relationnels avec son père. Ma soeur attend une réponse pour obtenir l'allocation pour adulte handicapé mais ce n'est pas si facile que ça. Voilà le récit que je voulais t'apporter pour que tu puisses voir qu'il n'y a pas que toi dans ce cas là et surtout ne pense pas que tu es bête car tu es certainement une fille très intelligente puisque tu as réussi tes études. Bon courage
P
35 ans 858
Alors, d'abord merci pour vos réponses.

Citation:
est ce que tu es intégrée socialement? est ce que les efforts que tu fais portent leurs fruits? est ce que tu es aussi intégrée que la moyenne des gens? parce qu'en fait pas mal de gens ont des soucis de timidité de stress ou d'angoisse, alors sors tu du lot?
et toi qu'as tu envie d'en faire d'un eventuel diagnostique?


Je ne suis pas très bien intégrée socialement aux yeux des autres mais la situation s'est améliorée l'année dernière en entrant à la fac. C'est aussi de ma faute.

D'abord, j'ai été exclue, insultée et battue par les autres élèves du CM2 à la terminale, donc je me méfie beaucoup trop maintenant. On m'a aussi beaucoup menti et trahi du coup j'ai tendance à ne plus faire confiance aux gens.

Ensuite, je suis très sélective. Je n'aime pas les groupes et je n'aime pas parler aux gens avec qui je n'ai aucune affinité ou juste pour discuter (la pluie et le beau temps) donc je m'exclue volontairement.

Après, je fais des erreurs dont je ne me rends pas compte mais ça m'exclue même de ma famille (j'ai même des soucis avec ma mère). Les gens trouvent que je suis arrogante et peu ouverte au monde, ma grand-mère m'a dit que c'est parce que je parle toujours de la même chose et que c'est trop intellectuelle pour certaines personnes, en gros, j'ai tort de ne pas traiter des gens comme des abrutis incultes (là je caricature mais elle a caricaturé aussi). Je ne supporte pas les taquineries des membres de ma famille non plus du coup je mets tout le monde mal à l'aise (mais je ne trouve pas drôle de dire à quelqu'un qu'il est débile et de se justifier en disant que c'était une blague).
J'ai aussi du mal à comprendre ce qui se passe dans la tête des gens quand ce n'est pas évident (larmes, rires, émotions excessives) du coup je ne suis pas à l'écoute quand il le faudrait et puis je sais pas comment réconforter les gens donc mes amis le prennent mal.

Néanmoins, je préfère rester avec une ou deux personnes donc je ne le vis pas si mal. Je n'aime pas non plus les fêtes (trop bruyant, trop de monde) ni l'alcool donc je me ferme des portes mais ça correspond à mon mode de vie.

C'est juste pesant sur le lieu de travail car je ne suis pas intégrée mais je viens de commencer. Mais l'année dernière, un groupe m'avait plus ou moins adopté, mais bon, le psy trouvait que mes relations n'étaient pas très saines car les gens que je considère comme des amis sont tous "différents", j'ai connu une mythomane, un bipolaire, quelques dépressifs, une schizophrène, une handicapée dont deux ou trois sont surdoués.

Au fond, je pense surtout que la majorité des gens ont un problème quelconque et puis je ne suis pas forcément une relation saine à avoir non plus.

Citation:
C'est le fait qu'on t'ai dit que tu étais peut-être autiste qui te stresse encore plus? Qu'on te l'ai dit (et même si c'était vrai), ça ne change rien à la personne que tu étais avant. Tu n'es pas tout à coup différente parce qu'on t'a dit quelque chose sur toi. Ou alors tu te dis que si tu es vraiment autiste tu ne pourras pas changer ce que tu es? C'est ça qui te fait peur?


Oui voilà, en fait je cherche un diagnostique (ce qui répond aussi à la première situation) principalement pour trouver une autre méthode d'apprentissage car j'ai l'impression d'arriver de plus en plus à mes limites (sauf que j'aimerai être prof de linguistique anglaise à la fac donc longues études...) et d'une certaine façon, l'autisme semble plus insurmontable que le reste.

Citation:
(et j'espère que tes amis surdoués ne te font pas sentir qu'ils sont "supérieurs" à toi, parce que sinon pour le coup, ils seraient bien peu intelligents! Wink )


Bah... si en fait. :?

Citation:
ensuite les Asperger ont une mémoire et une facilité d'organisation dans le cerveau qui fait que par exemple, des mathématiciens de génie, ont été diagnostiqué ainsi sans que ça les empeche de vivre insérés


Eh bien, je ne suis pas du tout douée en maths :lol: Je n'aime pas m'y attarder.

Citation:
Tu es dans quel pays en ce moment ?

En Angleterre.


Citation:
Voilà le récit que je voulais t'apporter pour que tu puisses voir qu'il n'y a pas que toi dans ce cas là et surtout ne pense pas que tu es bête car tu es certainement une fille très intelligente puisque tu as réussi tes études.


Merci beaucoup pour le récit, j'ai vraiment l'impression qu'il est difficile d'être aidé en France.
Sinon, je voulais dire que réussir ses études ne voulait pas forcément dire être intelligent, je ne lui suis pas du tout dans certains domaines (même si ça va mieux sur Internet). :D
58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
le genre de blague que tu dis je n'ai jamais trouvé ça drole non plus, je n'ai jamais aimé les fetes, je les trouve bruyantes aussi mais j'ai trouvé des amis, tu n'es pas la seule ;)

est ce que tu ne te sens pas en décalage intellectuel avec ton environnement familial? ce qui leur fait dire que tu es arrogante alors qu'en fait tu n'as simplement pas les mêmes centres de discussion possible? d'ou le fait que tu commences à te sentir mieux à la fac...

il est évident que si tu as eu des problèmes exclusion dans ta scolarité aussi long et aussi violent ça joue sur ta confiance en toi et cela sans parler de handicap et sur tes relations sociales, tu pourras certainement trouver un meilleur psy pour travailler ça en rentrant en France

est ce que tu n'aurais pas été un enfant "surdoué" aussi? ce qui aurait expliqué tes soucis d'intégration? et la jalousie des autres?
bonjour, moi je voulais te dire que travaillant avec de jeunes handicapés, j'ai rencontré des autistes et je peux te dire que les médecins englobe pas mal de troubles mentaux ou troubles du comportement avec le terme "autiste", il y a en effet beaucoup de sortes d'autisme et plusieurs des jeunes que j'ai connu avaient un QI supérieur à la moyenne, donc ça ne veut rien dire. je pense que ton psy ne devrait pas donner de tels diagnostics s'il n'est pas spécialisé. Il faut que tu rencontre un médecin spécialisé si cela peut t'aider à savoir ce que tu as (si tu as quelquechose) et t'aider à reprendre confiance en toi et à moins te renfermer!
P
35 ans 858
Cocagne a écrit:
le genre de blague que tu dis je n'ai jamais trouvé ça drole non plus, je n'ai jamais aimé les fetes, je les trouve bruyantes aussi mais j'ai trouvé des amis, tu n'es pas la seule ;)

est ce que tu ne te sens pas en décalage intellectuel avec ton environnement familial? ce qui leur fait dire que tu es arrogante alors qu'en fait tu n'as simplement pas les mêmes centres de discussion possible? d'ou le fait que tu commences à te sentir mieux à la fac...

il est évident que si tu as eu des problèmes exclusion dans ta scolarité aussi long et aussi violent ça joue sur ta confiance en toi et cela sans parler de handicap et sur tes relations sociales, tu pourras certainement trouver un meilleur psy pour travailler ça en rentrant en France

est ce que tu n'aurais pas été un enfant "surdoué" aussi? ce qui aurait expliqué tes soucis d'intégration? et la jalousie des autres?


Je me sens effectivement en décalage avec ma famille, mais c'est surtout par rapport à mes centres d'intérêts, petite ça allait car on m'encourageait, maintenant ça emmerde tout le monde et ils trouvent ça trop répétitif. :?

En revanche, je n'ai pas du tout été un enfant surdoué. J'aurais dû redoubler plus d'une fois mais mes parents s'y sont opposé, je n'ai jamais compris les problèmes mathématiques, je confondais d'ailleurs quelques nombres, j'ai encore de nombreuses difficultés dans certains domaines et j'ai une scolarité assez particulière (on dirait des montagnes russes au niveau des notes).
Les autres n'ont jamais été jaloux non plus, une fille m'a expliqué en terminale qu'en primaire j'étais bizarre et que je disais des trucs qui n'intéressaient personne.
58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
ce qu'on entend par surdoué ne signifie pas réussir ces études, j'avais même lu quelque part qu'un des indices était d'avoir une tres mauvaise année mais savoir rebondir dans la classe supérieure, dans les premiers niveaux ça va c'est encore faisable mais plus tu montes dans les classes plus c'est rare et difficile ça
le fait que tu dises des trucs qui n'intéressaient personne serait un indice meme supplémentaire pour moi puisque ça semble dire que tu n'avais pas les centres d'intérêt de tes camarades, d'apres ce que j'ai vu c'est souvent le cas de ces enfants

enfin plus qu'un probleme psy moi j'ai quand meme l'impression que tu as eu beaucoup de souffrance et de décalage avec les jeunes de ton age et de ta famille toute ton enfance et ton adolescence, en ce sens partir à l'étranger peut peut être t'aider aussi à trouver un autre équilibre passées les peurs du début
B I U