valou34 a écrit:"Tu ne vis pas au crochet de ton mari? Tu as un revenu en tant que mère au foyer? Si c'est le cas, au tant pour moi, je me suis trompée. Mais ça m'étonnerait. Le fait que tu n'aies pas à demander la permission, ne signifie pas que tu ne vis pas à ses crochets."
C'est très dur ce que tu dis. Perso je suis mariée et perçoit les assedics. Lorsqu'on est en union ou marié, la notion de "vivre aux crochets de" n'existe pas. Tout ce qui est sur le compte appartient à ceux qui y ont accès....Vivre aux crochets de quelqu'un signifie que l'on profite des acquis de ce dernier...j'ai épousé mon mari et depuis 15 ans partage son quotidien, son argent, ses joies, ses peines...j'apporte mon quota en faisant le ménége, les repas, en l'accompagnant tout le long. Si on pense que l'on va vivre aux criochets de...autant ne pas se mettre en couple, sinon on va finir par compter les rouleaux de papiers we utilisés par l'un et l'autre, le nombre de machine faite pour lui / elle, le nombre de petits pois mis dans l'assiette et j'en passe...
C'est ton point de vue, pas celui de tout le monde. Ce que je dis n'est pas dur, c'est réaliste. Après je n'ai jamais prétendu, que les mères au foyer ne foutent rien, et se contentent de dépenser l'argent de leurs maris. Et je n'ai pas dis non plus que vivre au crochet de son conjoint était mal. Chacun sa manière de concevoir sa vie. J'ai juste sous-entendu le fait, que MOI ( je le mets en majuscule puisqu'à vu d'oeil ça a du mal à rentrer), je ne voudrais pas vivre de cette manière. Je veux mon argent, celui que je peux dépenser, sans devoir en référer à quelqu'un. Garder mon indépendance en somme.
Toi tu préfères avoir un compte commun, moi c'est quelque chose que je ne ferai jamais. Il aura son compte, j'aurais le mien. Après c'est sur que, si du jour au lendemain, mon (futur) mari, se retrouve sans emploi et sans revenus, je ne le foutrai pas à la porte. Je partagerai avec plaisir mon salaire, pour nous faire vivre tous les deux. Toujours est-il, que mon argent, viendra sur MON compte.
Séparer les choses ne veut pas dire, refuser de partager. Je ne suis pas partisante du fait de ne former "qu'un" avec l'autre. Non, je suis une personne à part, et lui aussi. Ce qui est à moi, n'est pas et ne sera jamais à lui et c'est réciproquement valable. Par contre, je partage volontiers, ce qui est à moi. Cette persistance à vouloir fusionner avec l'autre, ça me dépasse, ce n'est pas pour moi. C'est tout...
Ca veut dire, que je ne dois jamais être en couple, parce que je veux conserver mon espace vital, et rester une personne, sans l'autre? :roll: