MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

Ville particulière...

38 ans 92 / 69 5897
boréale qui a toujours des bonnes idées a écrit:
une idée, mais qui serait surtout adressée aux membres : un topic où ils parleraient de leur ville ( ou  
de leur ville préférée ) en faisant un petit topo historique et touristique ,etc....


Alors voilà moi aussi j'ai trouvé que c'était une bonne idée de post ...

J'avais déjà tenté un peu avec les musées régionaux, mais :

et si vous nous parliez de votre ville, ou d'une ville particulière,

en développant un peu niveau historique, ou culturel, ou archi, ou ce qui vous plait ...

TOut simplement, on aurait envie de s'y rendre tout de suite ;)

Et puis comme ça le post "qu'attendez vous du forum culture" a servi :D
1891
Moi j'adore la ville de Dinard dans le 35 c juste a cot" de saint malo !

c'est trop beau, c'est enormement sentimentale ce qui me rapproche a cette ville !!

y'a la mer (plage du prieuré, celle du barrage,et euh jesais plus le nom de celle a coté du casino) , un casino, et j'y ai passer plus de 15ans a chaque vacance !

Y'a un petit sentier qui fait le tour de la mer(le clair de lune je crois) ou l'on voit sait malo,le barrange maremotrice de la rance !

Il y a de tres belle maison qui date du debut du siecle dernier

vraiment allez y c'est tres beau
_
37 ans 1768
:D hier en rentrant d'Aix je me suis dis qu'il fallais à tous prix que je crée un topic sur cette merveilleuse ville...

j'ai été devancée par Sabi, une fois de plus... ;)


(dans une dizaine de jours, j'en aurais bien profité, je reviendrais faire un vrai bon post là dessus, photos à l'appui...)

**retourne à ses préparatifs**
_
37 ans 1768
irishErin a écrit:
je me suis dis qu'il fallait à tout prix que je crée un topic sur cette merveilleuse ville...
... :roll:


:morning:
38 ans orleans 324
ben justement moi la ville que je prefere c'est st malo pour :

:arrow: bien sur les remparts... une promenade en amoureux avec vue sur le port ou les plages et de l'autre coté vue sur la ville toute en pierre...

:arrow: les mouettes (j'adore leurs cris!)

:arrow: le port avec des vieux bateaux magnifiques

:arrow: pour son magnifique aquarium gigantesque

:arrow: et un peu... pour les creperies et les oeufs de mouettes (spécialité au chocolat au lait...)

et je suis sure que j'en passe...
38 ans orleans 324
lostprophets a écrit:
et je suis sure que j'en passe...


que j'en oublie... :?
A
47 ans à 5 minutes de la fin du monde 1664
Bruxelles.

Pour la Kriek

Pour la Cuyte

Pour Eve, parce qu'elle sait à présent des choses sur moi, et n'hésiterai pas à me balancer comme un vieux sacs de nains de jardins, c'est susceptible une Belge

Et pour un tas d'autres bonnes raisons, que je détaillerai pas tant que l'office de tourisme de Bruxelles ne m'a pas offert 154 247 354 euros pour que je fasse la pub de cette ville.
7404
argh a écrit:
Bruxelles.

Pour la Kriek

Pour la Cuyte

Pour Eve, parce qu'elle sait à présent des choses sur moi, et n'hésiterai pas à me balancer comme un vieux sacs de nains de jardins, c'est susceptible une Belge

Et pour un tas d'autres bonnes raisons, que je détaillerai pas tant que l'office de tourisme de Bruxelles ne m'a pas offert 154 247 354 euros pour que je fasse la pub de cette ville.


je vous parlerai de Bruxelles....c'est une ville tellement intéressante qu'elle vaut la peine qu'on s'y attarde et que argh y revienne ;) même sans 154 247 354 euros mais avec autant de kriek ;)

pis d'abord


suis pas susceptible non mais oh
44 ans Belgique 4012
Namur, parce qu'il y a la citadelle que je trouve magnifique, qui domine le paysage. Parce qu'en la montant à pieds, on fait de l'exercice. Et parce qu'une fois en haut, la vue est à couper le souffle. :D
Bruges aussi, à cause de son atmosphère si intime, de ses petits chemins cachés, de la beauté des maisons (et d'un super chouette salon de thé où les pâtisseries sont géniales).
Yvoir, où je suis allée en randonnée, Sosoye aussi, pour leur paysage un peu vallonné et le calme de ces villes.
En France, j'ai beaucoup aimé la région de Quimper, et j'aurais bien aimé y avoir une maison.
J'aime bien Bougival aussi, qui a su garder les mêmes paysages que sur les tableaux impressionnistes.
Et pour l'instant, c'est tout ce qui me vient à l'esprit. ;)
39 ans 37 469
Citation:
euh jesais plus le nom de celle a coté du casino) , un casino, et j'y ai passer plus de 15ans a chaque vacance !


la plage de l'écluse.

moi aussi c'est dinard mon coin de paradis, toute la famille de mon papa y vit alors ca fait 20 ans que j'y vais.
quelques photos du coin


ca doit être un bout ... plage de l'écluse (pas sure)

photos prise sur les remparts de st malo

2 photo de je c pas trop ou dans le coin


la seconde


ca ce sont quelques vi...nts historiques de st énogat


la c la plage de st é...d (le vieux dinard, chez mon


Edit Bassianus : mise en forme des liens ;)
39 ans 37 469
mes liens ont pas marché mais vous pouvez toujours les tapper pour les voir
44 ans sud 59
Avignon dans le vaucluse

pour ses remparts magnifique
pour sa cité des papes
pour ses rues pietonnes
parce que c'est dans le sud :lol:
47 ans Roubaix 705
Ah ben si on reste en Belgique, moi j'ai bien envie de dire Gand. Parce que tout le monde parle toujours de Bruges, et Gand a une image tristoune ! Or on est surpris quand on y met enfin les pieds : c'est une ville magnifique, avec son architecture flamande caractéristique, les mêmes paysages au ras de l'eau que Bruges, les petits béguinages charmants.
Et puis c'est la ville qui a vu naître l'un des hommes les plus puissants de notre histoire (mais, ouiiii, François, toi aussi t'était pas mal ! :lol: ) : Charles Quint ! Par contre ce qui m'a vraiment surprise en allant à Gand, c'est de voir à quel point celui-ci y est mal perçu (pour cause de représailles dans la population locale), alors que par chez nous à Lille, dans sa deuxième capitale, on en a une vision très positive. Les historiographies locales réservent bien des surprises !

M'enfin bref, en tout cas, Gand, c'est du tout bon, mangez-en (ou quelque chose comme ça)
45 ans France 5623
Parce que le Vaucluse est le PLUS BEAU département de France :lol: et que dans ce PLUS BEAU département de France se trouve la ville qui a vu naître la fille LA PLUS BELLE de France ( non je m'égare!!!! :lol: ) , je me dois de vous faire un petit topo sur la (superbe)( bon oki, j'exagère.... ) ville qu'est Orange, "ville d'art et d' histoire" ....

ORANGE c'est environ trente mille habitants qui se dorent la pilule tranquillou au soleil de Provence, à une trentaine de 30 minutes (en auto) d'Avignon ( oui vous savez : la palais des papes, le festival, le pont où l'on danse, éteussétérahhhh ) , et pas bien loin ( 1h environ ) de Marseille.

Orange , outre pour ses quartiers (ah aha) , c'est surtout connu pour deux choses:

- son passé historique romain, encore très visible : arc de triomphe intact, théatre antique, av
- ses chorégies.


Orange, son histoire

Citation:


Orange compte deux monuments exceptionnels classés au patrimoine mondial par l'U.N.E.S.C.O. :

- Le théâtre romain d'Orange, édifié au début de l'ère chrétienne, doit sa notoriété mondiale à la conservation remarquable de son mur de scène qui fit dire à Louis XIV : "C'est la plus belle muraille de mon royaume!"
Long de 103 m et haut de 36, adossé à la colline Saint-Eutrope, le théâtre antique d'Orange est un monument exceptionnel, le seul en Occident à être aussi bien conservé.
Depuis 1971, les Chorégies d'Orange utilisent le cadre unique du théâtre antique pour des représentations d'art lyrique et des concerts symphoniques de réputation mondiale.


- l'arc de triomphe: Dédié à la gloire des vétérans de la IIème légion gallique, fondateurs de la colonie romaine d'Orange, l'Arc d'Orange est un rarissime témoin de l'art romain en Provence.
Véritable "film" gravé dans le calcaire à la gloire de Rome et de la puissance de ses armes, l'Arc campe fièrement à l'entrée nord du centre-ville depuis vingt siècles.


Autres lieux touristiques:

- Rempart romain et cimetières
En 1781, l'ancien cimetière, situé près de la cathédrale Notre-Dame, était depuis longtemps insuffisant et insalubre. La ville, pressée par l'autorité judiciaire et redoutant une épidémie à l'approche de l'été, acheta alors un enclos quartier du Peyron pour en faire un nouveau lieu de sépultures. Actuellement, une voie le sépare des cimetières protestant et israélite.
A l'entrée, les vestiges d'une porte témoignent d'une enceinte romaine beaucoup plus vaste que les suivantes, construites au Moyen Age et à l'époque moderne. A proximité se trouvait une tour de ces fortifications antiques, longtemps identifiée comme des thermes, qui serait la fameuse "tour Gloriette" des troubadours décrite à Guillaume au Cornet, premier comte d'Orange, comme le palais de la reine Orable.



- L'Ancien Théâtre Municipal. Sous la Révolution, la Commission populaire qui siège à Orange fait dresser l'échafaud dans cette partie sud de l'ancien cours Saint-Martin : 332 victimes périssent sous le couperet de la guillotine durant les mois de juin et juillet 1794. Pour perpétuer leur souvenir, un monument expiatoire est élevé sur les lieux même de leur supplice, en 1825, grâce à des fonds recueillis par souscription publique. Endommagé au cours de la Révolution de 1830, il est finalement rasé en 1848. Sur son emplacement est construit en 1882 le Théâtre Municipal, sous la direction des architectes Boudoy - ancien collaborateur de Charles Garnier - puis Carlier. D'une capacité de 650 places, il est inauguré en 1885, avec au programme "La fille du régiment" et "Les charbonniers". L'édifice garde son affectation jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, date à laquelle il est converti en lieu de réunion par les autorités allemandes. Il est, à partir de 1950, réaménagé pour accueillir conférences, réunions et fêtes, et abrite quelque temps la bibliothèque et les archives municipales. Restructuré en 1981, il est désormais affecté à diverses manifestations culturelles et sociales.


- Cours Aristide Briand (1862 - 1932)
Dénommé Aristide Briand par le Conseil Municipal d'Orange, le 17 mars 1932, en hommage au "grand citoyen, éminent homme d'Etat et pacifiste", le Cours Saint-Martin avait été créé à la fin du XVIIIème siècle sur l'emplacement des anciennes fortifications détruites sur ordre de Louis XIV. La famille Gasparin y avait fait édifier son "château" en 1787 ; cette vaste demeure, rachetée par la ville en 1909, fut rasée peu après pour construire le collège de jeunes filles, ouvert en mai 1914. Seul le parc, devenu jardin public, subsiste encore. Le comte Adrien de Gasparin (1783-1862), pair de France et membre de l'Institut, ministre de l'Intérieur sous Louis Philippe, fut aussi un agronome réputé. Sa statue de bronze élevée par souscription nationale fut inaugurée sur le cours le 11 septembre 1864. Transférée dans le parc en 1931, elle fut enlevée en mai 1942, pour être fondue. La famille Gasparin a donné deux maires à Orange : Augustin, frère cadet d'Adrien (1836-1848) et Paul, son fils (1878-1880).


- Château des princes d'Orange
Fortifiée sans doute dès les origines, la colline Saint-Eutrope, butte de plus de 100 mètres d'altitude, était autrefois appelée "le Puy" ou "la Montagne". Un "châteauneuf" dont la présence est attestée depuis le début du XIIIème siècle est agrandi pendant la guerre de Cent Ans, et sa défense améliorée. Au cours des guerres de Religion, le château, pris le 6 juin 1562 par les troupes catholiques, est incendié et en partie détruit.
Entre 1622 et 1625, le prince Maurice de Nassau (1567-1625) fait d'Orange "l'une des plus belles places fortes d'Europe" : il fait en effet renforcer les fortifications et rajouter cinq grands bastions pour assurer la défense de la ville. A la fin du XVIIème siècle, le château est rasé, ses fossés et le puits comblés, sur ordre de Louis XIV.



- Temple Saint-Martin
En novembre 1566, les protestants d'Orange obtiennent du gouverneur l'autorisation "d'édifier un temple quartier Saint-Martin", achevé l'année suivante. Pendant les guerres de Religion, ce sanctuaire est le théâtre d'une tuerie de onze jours, dénommée "Notre-Dame la Massacreuse" : à partir du 2 février 1571, jour de la fête de la Purification de la Vierge, cent quarante huguenots orangeois y sont en effet assassinés.
A la révocation de l'édit de Nantes (1685), le temple Saint-Martin ou "petit temple" est rasé "rez pied rez terre" ; une fontaine, aujourd'hui disparue, est alors construite sur son emplacement. Sous le Second Empire, la surface de la place est doublée, car son "exiguïté portait une atteinte grave à la tenue des marchés".



- Chapelle Saint-Louis
En 1718, le Grand Temple est donné aux Pères de la Doctrine Chrétienne venus s'établir à Orange pour servir d'église à leur collège et à leur séminaire. Consacrée en 1719, la chapelle est dédiée à saint Louis. Sous la Terreur, la Commission populaire y siège du 3 juin au
31 juillet 1794, et de nombreux ressortissants des départements de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône doivent comparaître devant ce tribunal révolutionnaire.
332 d'entre eux furent condamnés à mort comme "fanatiques" ou "fédéralistes", et ensevelis dans des fosses communes au lieu-dit de Gabet, quartier de Laplane ; une chapelle y est érigée à leur mémoire en 1832. En 1865, la ville vend ces bâtiments aux sœurs de la Présentation de Marie, dont le collège actuel a été construit sur la colline en 1972.



- Rue du Pontillac
Ancien canal destiné à l'écoulement des eaux usées et immondices, le Pontillac partait du bout de l'actuelle rue Saint-Florent et traversait tout Orange d'est en ouest, en passant devant le théâtre, pour rejoindre le fossé de Saint-Martin. Ce véritable égout à l'air libre est couvert en 1718, et l'actuelle rue du Pontillac suit une partie de son tracé.
Au début des années 1760, lors de la création du cours Saint-Martin, un nouveau canal est aménagé pour recevoir les eaux de la ville à la sortie de l'ancien canal du Pontillac, le fossé des anciennes fortifications ayant été comblé. La rue du Pontillac est traversée par un mur romain, sans doute le mur d'enceinte ouest du forum, dont une arcature a été percée pour permettre le passage.



- Le Grand Temple
En 1630, le prince Frédéric Henri de Nassau élimine Jean de Valckembourg, gouverneur qui avait tenté de le trahir, et nomme à sa place son beau-frère, le burgrave Christoffle de Dohna. Le Grand Temple est édifié sous son gouvernement (1633-1636), et Dohna y est enseveli en 1637. Sa destruction est décidée en 1685, lors de la révocation de l'édit de Nantes, mais il fallut quatorze jours pour abattre l'édifice dont les bases solides résistèrent aux leviers et à tout autre instrument, si bien qu'on dû "jouer de la mine". La paix de Ryswick (1697), qui met fin à la guerre de la Ligue d'Augsbourg, contraint Louis XIV à reconnaître le prince Guillaume de Nassau comme roi d'Angleterre et à lui rendre la principauté d'Orange, qu'il occupait depuis 1685. Signe du rétablissement du culte réformé, le Grand Temple est alors reconstruit au même endroit en deux ans (1698-1700). Mais à la mort de Guillaume III (1702), Louis XIV s'empare encore de la principauté, annexion confirmée par le traité d'Utrecht (1713). Expulsés, les protestants fidèles à leur religion trouvent refuge en Suisse et en Allemagne.


- Place de Langes
La place de Langes occupe l'emplacement du jardin de l'ancien hôtel de Lubières devenu Hôtel de Ville en 1713. La création de cette "place de l'ouest" se justifiait par l'ampleur du marché hebdomadaire, et les encombrements provoqués place de la mairie. En décembre 1834, trois orangeois, Arnaud, d'Aymard et le baron de Saint-Jean, proposent à la ville la prise en charge des travaux de la place, exclusivement réservée aux étalagistes, à condition d'en percevoir pendant dix ans les revenus locatifs. Le marché s'y tient pour la première fois en 1840. L'hôtel Arène, ancienne auberge des Trois pigeons, continue la tradition hôtelière de la rue de Langes, qui comptait au moins cinq auberges au milieu du XIVème siècle, dont celle de l'Ange.


- Hôtel de Lapise
Venu à Orange à la fin du XVIème siècle, le protestant Jacques de Lapise échappe en février 1571 à la tuerie de "Notre-Dame la massacreuse". Notaire et secrétaire du gouverneur, il devient en 1584 archiviste, secrétaire du prince et greffier de ses domaines dans la principauté. En reconnaissance de ses bons et loyaux services, le prince Frédéric Henri érige en fief noble sa propriété de Maucoil en 1626.
Son fils Joseph, conseiller extraordinaire du prince, est l'auteur du "Tableau de l'Histoire des Princes et Principauté d'Orange" édité à la Haye en 1639. Dans son hôtel est assassiné sur ordre du prince, le 11 juin 1630, le gouverneur félon, Jean de Valckembourg, auteur d'un traité secret signé avec Richelieu par lequel il vendait à la France la principauté d'Orange.



- Notre-Dame de Nazareth et de tous les saints
L'évêché d'Orange est attesté depuis la fin du IVème siècle. La cathédrale Notre-Dame de Nazareth, érigée près d'une basilique épiscopale du VIème siècle aujourd'hui disparue, a été consacrée en 1208. Le clocher, édifié en 1338, était habité au Moyen Age par le prévôt du chapitre. Le 20 décembre 1561, pendant les guerres de Religion, l'église est saccagée par les huguenots : dès le lendemain, elle sert de temple.
Deux ans plus tard, la grosse cloche lancée du haut du clocher sur la voûte la fait céder en grande partie, et la cloche restée intacte est brisée à coups de masse. Sous la Révolution, l'édifice devient temple de la Raison ; l'évêché, supprimé, n'a jamais été rétabli. Rendue au culte, Notre-Dame était au début du XIXème siècle la seule paroisse d'Orange.



- Place Clémenceau
En 1310, le prince d'Orange fait aménager la "place neuve" près de l'église Notre-Dame, pour permettre aux habitants de s'y rassembler afin "de discuter et s'amuser". Depuis, cette grande place publique est le véritable cœur de la ville. Comme au Moyen Age, le marché s'y tient toujours le jeudi matin. La halle publique couverte, édifiée à la fin du XVIème siècle, a été détruite en 1839. A l'époque médiévale, pour débattre d'affaires importantes, le conseil municipal n'hésitait pas s'y réunir, entouré des habitants. On procédait alors à un vote par acclamations. S'y trouvait également le pilori, poteau où l'on attachait les condamnés exposés au regard public. En 1713, le conseil municipal achète l'hôtel de Lubières pour en faire le nouvel Hôtel de Ville ; le beffroi est construit peu après, mais la façade principale est seulement redécorée dans les années 1880. Dégagée et agrandie entre 1837 et 1842 pour atteindre sa configuration actuelle, la place reçoit en 1846 la statue - aujourd'hui sur la place de la République - de Rambaud II, comte d'Orange, dit le "croisé" en raison de sa participation à la prise de Jérusalem (1099).


-Place aux Herbes
Située sur l'emplacement de l'ancien mazel, marché à la viande et au poisson installé à cet endroit pendant la peste noire (1348), la place aux Herbes est dotée d'une halle couverte destinée à abriter les étals. Incendiée en 1562, cette halle continue d'être utilisée malgré son état, jusqu'au début du XVIIème siècle : les bouchers exigent alors des consuls la réparation de l'édifice, sous peine de ne plus y vendre leur marchandise trop exposée au soleil comme à la pluie. En 1769, la halle est transférée devant le théâtre antique, après une pétition des habitants contre les mauvaises odeurs. Le nom de la rue du Mazeau rappelle l'ancienne activité de ce quartier. Au XIXème siècle, le marché est désormais réservé "aux productions de toute espèce apportées par les jardiniers de la cité et ceux du dehors". Mais les étalages de légumes débordent trop sur l'actuelle rue Stassart et la rendent impraticable : la place aux Herbes est agrandie en 1855, grâce à l'alignement des bâtiments occupés par la sous-préfecture entre 1848 et 1926.


- Hôtel de Jonc
Dans la rue petite Fusterie, quartier occupé au Moyen Age par les charpentiers, les menuisiers et les fustiers, la famille de Jonc avait son hôtel particulier au XVIIIème siècle. Godefroy de Jonc, docteur en droit et juge royal, avait été chargé du gouvernement d'Orange par Louis XV en 1730. L'un de ses fils, Louis-Nicolas de Jonc de Salos, exerça deux fois les fonctions de maire d'Orange en 1785-1786 et 1789 avant de mourir guillotiné en 1794.
Cet hôtel fut réquisitionné pour servir de logement aux membres de la Commission populaire. Selon la tradition, la vieille madame de Jonc, contrainte de quitter les lieux, passa la nuit avec sa servante devant sa maison sur un banc de pierre aujourd'hui disparu, pour n'avoir pas voulu déranger des personnes dans le besoin à qui elle louait une maison.



- Place des Cordeliers
La place des Cordeliers doit son nom à la proximité de l'ancien couvent des Franciscains dont seuls subsistent l'église (actuelle église Saint-Florent) et le cloître. Ces religieux étaient familièrement appelés "Cordeliers" parce qu'ils portaient comme ceinture une corde à trois nœuds. La place prolonge à l'est l'esplanade du théâtre antique. La belle fontaine du XVIIème siècle faillit être supprimée sous le Second Empire pour être remplacée par une borne-fontaine.
Les habitants du quartier défendirent son maintien en invoquant sa facilité d'accès, l'abondance de ses eaux utilisées "pour les besoins de leurs ménages et pour y abreuver les bêtes qu'on y conduit journellement en si grand nombre" et par les "nombreux étrangers que les marchés appellent chaque semaine".



- Eglise Saint-Florent
Cette ancienne église des Franciscains, établis à Orange au début du XIVème siècle, a servi de sépulture à de nombreux princes de la dynastie des Baux. Pendant les guerres de Religion, l'église, déjà incendiée par les protestants en 1561, faillit être détruite dix-huit ans plus tard pour construire un moulin à blé sur son emplacement. Le retour des frères à Orange permit sa restauration.
Sous la Révolution, l'église et le couvent ont été successivement utilisés comme caserne, grenier à foin, écurie et prison. Réouverte au culte en 1803, puis érigée en paroisse en 1844, l'église est dédiée au saint protecteur de la cité, Florent, évêque d'Orange au VIème siècle, et auteur de nombreux miracles. Orange et Florentiola (Italie), où il avait ressuscité une jeune fille, se partagent ses reliques.



- Cours Pourtoules
Après la peste de 1721-1722, la ville décida de combler le fossé du bastion de Pourtoules, véritable cloaque aux odeurs nauséabondes. Une promenade plantée de mûriers, remplacés au siècle suivant par 85 platanes, est ainsi créée sur les terrains asséchés. Implantée à l'entrée du cours, au bord de la Meyne, la fabrique d'indiennes (cotonnades imprimées) créée par les frères Wetter, d'origine suisse, apporta à la ville une grande prospérité économique : au plus fort de son activité, cette industrie employait plus de 500 ouvriers spécialisés. Mais la concurrence des toiles de Jouy et les contrefaçons l'obligèrent à fermer à la fin du XVIIIème siècle. Le marché aux bestiaux s'est tenu sur la promenade jusqu'en 1971.

http://www.ville-orange.fr/



Histoire des Chorégies

Citation:


Les chorégies d' Orange , dans le vaucluse, ont eu lieu pour la première fois en 1869, ce qui en fait l'un des plus ancien festival de France.

Mais depuis quand existent les chorégie ?


Dans l'Antiquité, à Athènes, c'était une charge honorifique imposée aux seuls citoyens riches.


Cette liturgie faisait obligation à l'occasion des fêtes, de concours dramatiques, ou musicaux, au "chorège" de recruter ses "chorentes", de les équiper , de les instruire par un "chorodidascale", à ses frais avec ses propres drachmes* (*unité monétaire de la Grèce moderne).

Lysias raconte qu'un choeur tragique avait coûté 3.000 drachmes ! En contrepartie, le chorège avait droit à une place d'honneur au théâtre, et peut être à la gloire, si son choeur était proclamé vainqueur !

Après les années 400 avant J.C., l'Etat prit souvent à son compte les frais des chorégies, dont était si friande le peuple d'Athènes.

Les chorégies comprenaient aussi bien les concours d'art comique, tragique, de danse et ballet et de musique.

Le prix était le plus souvent un "trépied" de bronze que l'on consacrait, selon l'usage, au dieu qui présidait au concours.

Sources: http://66.102.7.104/se...orange+vaucluse+histoire&hl=fr



Voilà, c'était un peu long, désolée, mais j'adore ma ville, et je suis un peu triste de l'avoir quittée :? :lol:
45 ans France 5623
bon j'ai loupé certains liens et quote! :lol:
B I U