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Y a-t-il une prédisposition à être heureux/malheureux?

S
35 ans 3465
Bonsoir à toutes et à tous...

La raison de mon poste est que, comme le titre l'indique, je me demande s'il y a une prédisposition à être heureux ou à être  
malheureux? Pourquoi je me pose cette question? Parce qu'en ce moment ça ne va pas.

Mais en y réfléchissant à deux fois, je m'aperçois, que ça ne va jamais vraiment bien. Oui, bien sûr j'ai des moments ou je vais "bien", mais ça ne dure jamais longtemps, et mon état d' anarchie, hargneuse de cette "chienne" de vie, revient.

Quand je n'avais pas de travail, je déprimais, parce que je ne foutais rien de mes journées. J'ai trouvé un boulot de vendeuse et j'ai déprimé, parce que ça ne me convenait pas, alors j'ai changé...Je décide de reprendre mes études et pour ce fait, je fais un stage dans une crèche. Saut que là non plus je ne me plais pas. Pourquoi? Je ne sais pas trop. Le travail en lui même, si je devais choisir, je n'en choisirai pas un autre. Je crois que je n'aime pas travailler en fait...Mais je n'aime pas non plus rester chez moi à ne rien faire.

Pareil pour ma vie amoureuse. Quand je suis célibataire, je souhaite plus que tout avoir un copain. Et quand j'en ai un, je rêve de retrouver mon célibat "ma liberté". Pour faire court, je désire toujours, le contraire de ce que j'ai.

Et ça commence à me fatiguer, parce que du coup, je ne suis jamais contente. Je remets sans cesse, tout en question. Y compris moi hein. J'essaie de trouver un moyen d'être satisfaite, mais je ne trouve pas, puisque je sais, que je voudrais systématiquement le contraire. Je me dis que c'est peut-être dû à mon âge. J'ai à peine plus que 20 ans, peut-être que je me cherche encore et que c'est pour ça? ( j'espère en tout cas)

Est-ce que vous pensez, qu'être heureux est aussi une question de personnalité? Je veux dire, certaines personnes ont peut-être plus de facilité à s'accommoder de situations qui ne leur conviennent pas forcément? Ou à accepter des choses, que des éternels insatisfaits comme moi, n'arrivent pas?
E
37 ans Val d'Oise 18
Oh my god, tu n'as que 20 ans ^^

Franchement, j'ai passé des mois à me chercher aussi. J'ai galéré essayé un tas de choses qui ne me plaisaient pas, mais c'est comme au mastermind, c'est quand t'as tout faux que tu finis par trouver la bonne solution, parce que tu repars sur de bonnes bases !

Franchement, profite de la vie, et arrête de t'interroger sans cesse au sens que tu lui donnes. Tu as envie de bosser, mais pas envie de t'inverstir dans un boulot particulier ? Qu'à cela ne tienne, fais des missions d'intérim. Et qui sait, dans ces missions d'intérim, tu trouveras peut être LE boulot ... Tu n'as pas envie d'histoires sérieuses ? Ben papillonne à droite à gauche.

Profite de cette jeunesse qui t'es offerte, certes n'oublie pas que tu as un futur à construire, mais c'est aujourd'hui que tu pourras trouver les clefs pour le faire.

Donc, non je ne pense pas qu'il y ait de prédisposition à être heureux ou malheureux. Je pense qu'il existe juste des individus qui se complaisent dans leur m***e en pensant que tout va mal et qui ne font rien pour sortir de ça. Et d'autres individus qui se battent et qui font tout pour que ça aille. Crois moi, j'ai eu ce genre de questions existentielles exactement au même age que toi. Un an plus tard, je reprenais mes études dans une branche qui me passionne, j'ai trouvé un copain, et j'ai su, dans toutes mes relations, quels étaient les gens vraiment important sur lesquels je pourrais toujours compter.

Ca s'appelle grandir je crois.
3923
(une nana quoi...)

:arrow:
35 ans Partout et nulle part 409
PierreLyon a écrit:
(une nana quoi...)

:arrow:


Lol :lol:

Non, plus sérieusement, j'ai le même âge que toi et je me pose les même questions... Sûrement parce qu'on commence vraiment à essayer de se connaître vers 20 ans, qui sait ? ^^

En tout cas, j'espère que tu vas trouver ta voie :)

(Désolée, j'ai pas fait avancer le schmilblick :oops: )
833
Je te rassure, j'en ai 40 et c'est pareil....non, je te rassure pas...mais bon on fait avec.... ;)
44 ans Angers 1764
Ala, pareil que Valou. J'ai pas le même âge et pourtant, j'ressens la même chose. Éternelle insatisfaite. Pourquoi ? Comment ? Je ne sais pas.

Je crois qu'on a trop d'attentes, d'espérances qui font qu'au final, on est souvent (ou on s'attend à l'être) déçue et nous empêche de profiter réellement des choses. Peut-être aussi parce qu'on voudrait tout avoir, tout savoir, tout à la fois et que ça.. Ben c'pas trop possible ma bonne dame !
46 ans 4830
le problème, c'est que si on savait tout, si tu n'attendais rien, si tu avais tout, ça te déprimerait encore plus... ;)
je ne pense pas que le fait de bosser en intérim ou de papillonner soient les solutions de ton problème... forcément tu déplorerais un boulot précaire, et tu souhaiterais vivre une vraie histoire d'amour...quand on cherche à être malheureux, on y arrive toujours.

il y a des gens qui voient le verre à moitié plein, d'autres à moitié vide. d'éternels optimistes et des gens qui croient tellement que le pire est à venir qu'ils ne voient pas le meilleur devant le bout de leur nez...c'est triste, et c'est ton cas apparemment...

c'est effectivement une question de personnalité, et de rapport à l'existence qui varie d'un individu à l'autre. et même que parfois, l'une des catégorie peut se retrouver exceptionnellement dans l'autre...(c'est plutôt rassurant pour toi!).

c'est peut être aussi une question de maturité, j'en sais rien. peut être qu'avec l'âge on se satisfait plus de son sort, des petits riens qui nous font plaisir, on relativise, on devient plus spirituel ...

il m'est arrivé de me retrouver dans ta situation, où rien ne me convenait, ou je ne me sentais à ma place nul part, ou quand je sortais avec des amis j'avais envie d'être à la maison, et quand j'étais à la maison je déprimais parce que je ne sortais pas... je ne sais pas si c'est dû à mon côté "fille" comme le dire pierreL mais je connais ce sentiment d'insatisfaction permanente. je ne l'éprouve plus que rarement. parce que je suis satisfaite de la vie que je mène, parce que je me sens "à ma place". enfin. je te souhaite la même chose, mais je n'ai pas vraiment de réponse à t'apporter.. mais quand tu t'aperçois que la situation que tu vis ne te plait pas, tu dois t'imaginer dans la situation que tu aimerais vivre et te demander si celle ci serait mieux ou pas...je ne sais pas si je suis claire?

:?
S
89 ans 4951
Alors j'ai été malheureuse pendant beaucoup d'années, je dirais les 26 premières années de ma vie environ.

Sans être une éternelle insatisfaite, moi c'était plutôt je n'aurais jamais droit à une vie normale, on ne m'aimera jamais vraiment etcc.

J'avais tendance à voir le verre à moitié vide au lieu du moitié plein. Je me trompais complètement, je le sais maintenant en comparant ma vie à celle des autres j'avais l'impression que ma vie était moins bien.

Et pourtant maintenant, je suis vraiment heureuse. Ma vie me plait et j'ai tendance à voir le verre à moitié plein. Il est clair pour moi que d'avoir trouvé un homme et d'avoir construit une relation solide m'a aidé à avoir une meilleure confiance en moi.

Quand j'ai eu mes enfants, j'ai ressenti une urgence absolue à devenir quelqu'un de positif. J'ai énormément souffert du côté négatif des personnes de ma famille et je voulais absolument que mes enfants aient une mère positive. Seulement ce n'a pas été d'un coup de baguette magique, mais j'ai vu une psy pendant longtemps qui m'a accompagné pendant un bon moment.

Un jour ma psy que je me reconstruisait en même temps que j'éduquais mes enfants. La petite fille triste au fond de moi bénéficiait aussi de ce que je faisais pour mes enfants. Grâce à cela, j'ai appris à me faire du bien, à me dire que oui j'avais le droit au bonheur. Chez moi cela a été un déclencheur, mais tu peux l'avoir autrement. J'ai aussi compris que le bonheur est fait de choses très simples. J'ai cessé d'attendre des choses qui ne viendraient pas et j'ai appris à voir ce que j'avais plutôt que ce que je n'avais pas.

Quand j'ai fait une dépression j'ai du apprendre à me dire, il faut que je trouve un truc qui me fait plaisir dans la journée et honnêtement tous ceux et celles qui ont connu la dépression savent combien c'est difficile, mais j'ai gardé cela. J'essaie de faire des trucs qui me font plaisir, de rencontrer des personnes qui me font du bien, je fuis les situations qui me dérangent sans culpabiliser (auparavant, j'avais le sentiment qu'il fallait être forte et tout affronter) Maintenant je relative beaucoup plus.

En changeant d'angle de vision, par exemple en ne cherchant plus le négatif chez les personnes en face de moi, mais en cherchant le positif, ma vie a été beaucoup plus simple. J'étais très méfiante dans les rapports humains et j'étais très susceptible. Avec les années je suis étonnée du nombre de personnes de qualité que je rencontre. Certaines personnes de ma famille qui sont restées dans le négatif ne me supportent plus avec mon optimisme béat (dixit) mais je m'en fiche car je suis heureuse maintenant (bon les mêmes personnes sont convaincues que je ne suis pas vraiment heureuse puisque je suis toujours obèse, mais cela m'est égal, je n'arriverai jamais à les convaincre, donc je ne perd plus mon énergie et je les fuis).
M
43 ans Belgique 1926
Je pense aussi que c'est une question de vision des choses.

Un chouette livre : [url]http://www.amazon.fr/%C3%8Atre-heureux-nest-necessairement-confortable/dp/276191905X
[/url]
S
35 ans 3465
gurgle a écrit:
le problème, c'est que si on savait tout, si tu n'attendais rien, si tu avais tout, ça te déprimerait encore plus... ;)
je ne pense pas que le fait de bosser en intérim ou de papillonner soient les solutions de ton problème... forcément tu déplorerais un boulot précaire, et tu souhaiterais vivre une vraie histoire d'amour...quand on cherche à être malheureux, on y arrive toujours.

il y a des gens qui voient le verre à moitié plein, d'autres à moitié vide. d'éternels optimistes et des gens qui croient tellement que le pire est à venir qu'ils ne voient pas le meilleur devant le bout de leur nez...c'est triste, et c'est ton cas apparemment...

c'est effectivement une question de personnalité, et de rapport à l'existence qui varie d'un individu à l'autre. et même que parfois, l'une des catégorie peut se retrouver exceptionnellement dans l'autre...(c'est plutôt rassurant pour toi!).

c'est peut être aussi une question de maturité, j'en sais rien. peut être qu'avec l'âge on se satisfait plus de son sort, des petits riens qui nous font plaisir, on relativise, on devient plus spirituel ...

il m'est arrivé de me retrouver dans ta situation, où rien ne me convenait, ou je ne me sentais à ma place nul part, ou quand je sortais avec des amis j'avais envie d'être à la maison, et quand j'étais à la maison je déprimais parce que je ne sortais pas... je ne sais pas si c'est dû à mon côté "fille" comme le dire pierreL mais je connais ce sentiment d'insatisfaction permanente. je ne l'éprouve plus que rarement. parce que je suis satisfaite de la vie que je mène, parce que je me sens "à ma place". enfin. je te souhaite la même chose, mais je n'ai pas vraiment de réponse à t'apporter.. mais quand tu t'aperçois que la situation que tu vis ne te plait pas, tu dois t'imaginer dans la situation que tu aimerais vivre et te demander si celle ci serait mieux ou pas...je ne sais pas si je suis claire?

:?


Oui, tu vois je suis assez d'accord avec toi. En plus d'être une éternelle insatisfaite, je suis en plus, ultra pessimiste ( Bah oui, c'est connu, à moi, il ne peut m'arriver QUE le pire :lol: ). Le truc c'est que ce pessimisme commence sérieusement à me pourrir la vie et à me saper le moral.

Pour vous dire, j'arrive à gâcher mes jours de congés ( donc mes week-ends) en pensant au fait, que je vais devoir aller bosser lundi...Du coup, ça ne me donne rien envie de faire, mais comme toi Gurgle, quand je reste à la maison, suis pas contente, parce que j'ai l'impression de passer à côté de ma vie.

Le problème, ce n'est pas de chercher un truc qui me plairait. Le problème c'est que, même quand je trouve un truc qui, à priori me plait, ben ça finit par me gonfler...

Je vais aller voir un psy si ça continue...J'en vois pas le bout. Merci pour vos réponses en tout cas.
61 ans en Suisse .... 852
princessezelda a écrit:


En changeant d'angle de vision, par exemple en ne cherchant plus le négatif chez les personnes en face de moi, mais en cherchant le positif, ma vie a été beaucoup plus simple. J'étais très méfiante dans les rapports humains et j'étais très susceptible. Avec les années je suis étonnée du nombre de personnes de qualité que je rencontre. Certaines personnes de ma famille qui sont restées dans le négatif ne me supportent plus avec mon optimisme béat (dixit) mais je m'en fiche car je suis heureuse maintenant (bon les mêmes personnes sont convaincues que je ne suis pas vraiment heureuse puisque je suis toujours obèse, mais cela m'est égal, je n'arriverai jamais à les convaincre, donc je ne perd plus mon énergie et je les fuis).
Tout est dit ! je pense qu'il n'y a pas de prédisposition mais le bonheur ça se mérite ... et non pour répondre à PierreL ceci n'est pas réservé aux femmes ... si vous voulez des hommes qui ne savent pas ce qui se veulent dites le moi j'en ai tout un stock! Je fais également ça parfois, à la fin de la journée je réfléchis à toutes les petites choses sympathiques croisées durant la journée et même dans la pire je trouve quelque chose de bien ... un paysage sympa, un musique qui m'a touchée ou un pull qui finalement me va bien ! comme le dit Princesseselda tout est dans l'angle de vision .... et tant pis pour les gâches-métiers qui pensent du mal de notre optimisme béat ! :roll:
B I U