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Quelqu'un a déjà essayé d'écrire un roman?

57 ans Out of Africa... 4355
Zolaa a écrit:
Câline a écrit:
J'aime écrire également, c'est une passion.
J'ai beaucoup moins de mal à le faire depuis que je me suis enlevée de la tête  
que je devais me faire éditer.


Là je crois qu'on a une gagnante :shock:



Tu m'as fait rire :D

Je ne pense pas que Faulkner se souciait d'être publié quand il écrivait, sinon, peut être aurait il perdu ce qui fait la force de ses romans, sa manière si personnelle, si particulière d'écrire. Pour oser, je crois qu'il lui fallait d'abord êter simplement dans le plaisir sans se soucier d'être édité ou non.
L'avoir été fut probablement la cerise sur le gâteau
Enfin, ce n'est qu'une hypothèse ;)
52 ans Puteaux 569
Zolaa a écrit:

Tu crois qu'on a VRAIMENT envie de le finir, ce foutu livre?


Je veux terminer ce "foutu machin" :lol: parce que pour moi c'est comme un bébé, mais un gros, déjà plus de 18 mois de gestation.

Pour le moment, je l'ai posé dans un coin et je lis d'autres bouquins car je sais qu'il suffit d'un livre, d'un disque ou d'un film pour me dire "allez on y retourne".

Ceci dit, j'aime tellement raconter des histoires que j'ai en parallèle une petite histoire d'une quarantaine de pages pour les enfants de 10 ans.
46 ans 1114
Malalasoa: moi je n'en suis qu'à 14 mois.
Tu crois que ça va faire comme pour les éléphants? :D

Câline: contente de t'avoir fait rire. Tu m'apportes beaucoup, donc c'est la moindre de choses ;)
J'ai pas mal réfléchi depuis la dernière fois, et je crois que tout ça se résume à une histoire d'identité. Ne pas savoir qui je suis, avoir peur de découvrir que je suis insignifiante.
Et me dire que si je suis un "Ecrivain Publié", et ben je me poserai là, je n'aurai plus à me définir, je serai quelqu'un d'important, quelqu'un qui compte, forcément, puisque je serai un "Auteur Reconnu".
Comme une étiquette rédigée par d'autres, sur laquelle je n'aurai plus qu'à lire qui je suis.

Je crois que j'écris pour de mauvaises raisons, en ce moment :oops:
Je n'écris pas pour moi, j'écris pour l'illusion que j'ai de moi-même.

Et comme l'illusion s'efface peu à peu, parce que je vais mieux et que j'apprends à me définir à travers mes propres yeux et non plus à travers ceux des autres, les raisons pour lesquelles j'écrivais n'ont plus lieu d'être. Snif.

Je pense que quand je ne serai plus en quête d'identité je pourrai réécrire sereinement.

J'ai vraiment bien fait d'ouvrir ce post, moi! :shock:
57 ans Out of Africa... 4355
Zolaa a écrit:
.
Je pense que quand je ne serai plus en quête d'identité je pourrai réécrire sereinement.


Peut être alors écrire en ce moment sur cette quête d'identité, ce que tu es en train de vivre actuellement.

Ca peut être très riche, au moins pour toi :)
46 ans 1114
Câline a écrit:
Zolaa a écrit:
.
Je pense que quand je ne serai plus en quête d'identité je pourrai réécrire sereinement.


Peut être alors écrire en ce moment sur cette quête d'identité, ce que tu es en train de vivre actuellement.

Ca peut être très riche, au moins pour toi :)


Vais essayer... :D
38 ans 92 / 69 5897
Non pour le roman spécifiquement. Sans doute jamais.

Je dois écrire très régulièrement pour mon travail (mémoire, articles, catalogue d'expo, etc.) et c'est déjà pour moi un exercice difficile. Je me sens déjà très fragile quand j'écris dans un style universitaire. Je suis face à mes lacunes. A chaque fois je me sens désemparée, je vis cette épreuve très douloureusement. Et c'est évidemment de plus en plus régulier ...
Le perfectionnisme tue à petit feu : rêve d'écriture elliptique quand tu nous tiens ...

Rester parfois des heures pour écrire 10 lignes. Pauvre Hemingway ;)
B I U