flying_saucisse a écrit:Bonjour Bassianus. Pour une fois que je ne suis pas d'accord avec toi, je ne voulais pas manquer une occasion de le dire ;)
Je suis plutôt tiède vis à vis de l'oeuvre de Bradley. Pour ce qui est de la Trahison des Dieux je ne l'ai pas lu, donc sans commentaire. Concernant son cycle sur la table ronde en revanche, je n'ai pas été charmé. La vision feministe est plutot agréable mais le style ne m'a pas frappé, et faire une partie fine Lancelot / Arthur / Guenièvre j'ai trouvé que c'était un peu trop artillerie lourde.
Elle a écrit un cycle très long , "Ténébreuse" je crois, et ce sont ces romans là qui lui ont rapporté le plus de sous. En tout cas elle reste une référence dans le domaine SF/Fantasy, et elle a pas mal de fans.
Pour ce qui est de l'aspect "roman historique", pourquoi pas, mais davantage à la Christian Jacq qu'à la Robert Graves à mon humble avis.
Bonsoir estimé Flying ;)
Je te pardonne aisément ton desaccord avec moi, mais uniquement du fait de ta derniere phrase, où tu me fais l'intense plaisir de citer Robert Graves, dont la trilogie autour de l'empereur Claude est pour moi une référence absolue du genre, qui m'a donné une passion inextinguible pour la famille julio-claudienne et leurs diverses intrigues. Je le place, comme toi, largement au dessus de Marion Zimmer Bradley.
Effectivement le triolisme Arthur/Guenievre/Lancelot ( il est sympa quand meme cet Arthur, prêteur et tout... ) m'avait un peu fait sursauter aussi mais bon....Il fallait bien que Marion Zimmer Bradley permette à son couple idéal de s'aimer sans devenir infidèle et déloyal ;) ....et le coup du mari impuissant/stérile/homosexuel convaincu qui fait engrosser sa femme par quelqu'un d'autre, ca a clairement dû arriver plus d'une fois dans les maisons royales ( la jalousie s'effaçant devant le besoin d'un héritier )....mais c'est une autre histoire...
Et d'ailleurs dans la catégorie "artillerie lourde", que dire de notre cher ami commun Robert Graves et de sa vision très personelle de la mort de Germanicus ? ;)
Pour le style...bah comme on dit, les goûts et les couleurs...je l'avais trouvé efficace et difficile à lâcher...
Mais, comme tu le soulignes et comme je l'ai déja dit, le feminismo-centrisme omniprésent est pour moi le plus grand intérêt de l'affaire.
Dans des périodes où le rôle des femmes est très majoritairement et très injustement éludé, le mérite n'est, à mon sens, pas mince ;)
Et pour Sabrina, bien entendu, je te le prête ;)