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BAUDELAIRE [Littérature]

sabishoo a écrit:
karen a écrit:
"Une charogne" est un de mes poêmes préférés de Baudelaire, un de mes préférés tout court... il présente la mort dans ses  
plus réalistes aspects, et la force de l'auteur est de mettre ce descriptif dans le cadre d'une balade romantique avec sa dulcinée, tout en trouvant le moyen de lui promettre un amour éternel, même après la mort... j'adore ! :D


Idem !

Je l'ai eu en pseudo msn pendant un certain temps ...
Je l'ai appris...
J'en ai fait le commentaire en seconde, ...
Tout un souvenir
et toute une époque : je crois qu'on a tous aimé Baudelaire à un certain moment ...
Celui là nous met un malaise quand on le lit, on ressent quelquec hose, ou on est dégouté, on l'imagine, vous imaginez donc la force qui en ressort ! La force du poème !
Le poète a vraiment réussi son pari ...

oui c'est un malaise qu'on aime !
en fait a chaque fois qu'on le lit on ressent ce malaise qui est si chaud et sensuel !
48 ans in a Champagne glass... 8297
J'aime Baudelaire depuis que j'ai 14 ans..

Eva je me permets d'ajouter un poeme


Hymne à la beauté


Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abime,
Ô Beauté ? ton regard infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore;
Tu repands des parfums comme un soir orageux;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté, monstre énorme, effrayant, ingénu!
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds.
décidemment bigbeauté on a vraiment les mêmes goûts ;)
je t'embrasse ma chérie et tu as ien fait va !
B I U