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Problèmes de Santé Inexpliqués - Besoin de vos avis Please !

47 ans 6
Bonsoir à tout le monde,

Je vous avoue que ce premiermessage est un quasi appel au secours, et n'importe quelle intervention ou idée pourrait éventuellement m'aider à sortir de ce cauchemar.

Bon,  
par où commencer.
Je sais que la politique du forum est d'éviter de promouvoir les régimes, ce n'est pas mon cas, loin de là.
Pour une raison de santé, et une maladie assez sérieuse, mais guérissable, j'ai été amenée à devoir perdre du poids.
Comme je suis une trouillarde, j'ai évité la chirurgie (même si je respecte celles et ceux qui y font appel), et j'ai entamé une perte de poids basée sur une alimentation complètement repensée, accompagnée de longues marches si ma santé me le permettait.

J'étais très obèse, donc j'avais beaucoup à perdre.
J'ai perdu beaucoup (je crois qu'on a pas le droit de citer un chiffre, alors disons que j'étais en obésité morbide, et j'ai perdu environ 60% de ce que j'avais à perdre).

Tout allait bien pendant environ 10 mois.

Depuis 4 mois, alors que j'entre dans peut être la meilleure période de ma vie, avec des projets absolument géniaux, artistiques, etc...et même un projet de long voyage, voilà que je me retrouve avec des symptomestrès handicapants, bizarres, et sans lien apparent :

- Sensation de gorge obstruée par une sorte de mucus (bizarrement ça semble s'activer quand je suis en action, à la marche, et se calmer quand je dors).

- Des spasmes insupportables au niveau de la gorge et au niveau du ventre, sous le sternum.

- Des tressautements des muscles des mollets quasiment 90% du temps jour et nuit, c'est vraiment très présent, on regarde le mollet et il tremblote quasiment tout le temps.

- Parfois je marche, et je sens un aspect cardiaque avec battements très très fort (pas particulièrement rapides, mais très fort)
Au repos aussi, au point qu'une mèche de cheveux devant mes yeux va bouger en rythme, et au point de voir chaque battement dans mon cou, toute la peau sursaute à chaque battement.

Bon...voilà en gros...

Je ne suis pas adepte d'aller chercher des avis sur internet, mais là c'est l'impasse.

J'avais connu les médecins qui reportent chaque problème de santé sur l'obésité, que ce soit dermatologique, que ce soit une grippe, ou n'importe quoi, j'avais la réponse "bah c'est parce que vous êtes obèse".

Maintenant que j'ai perdu du poids, le discours a changé, et on tombe systématiquement dans le "oh mais c'est pas de l'angoisse ? si hein ! si hein !".

Ils s'auto persuadent de ça, pensant avoir trouvé l'idée du siècle et me vire du bureau au bout de 2 mn, pareil en hopital.

Certes, je suis très compréhensive, je peux comprendre que l'avis soit torché ainsi parce que quasiment tous les résultats que j'ai fait reviennent normaux, et c'est un vrai bonheur et soulagement à chaque fois.
Prises de sang, fibroscopie, echographie du ventre et du coeur, EMG des jambes, et IRM du cerveau.....je sais, c'est très complet.

Je suis fatiguée car celà fait environ le 4ème problème de santé de l'année, et je revis de manière quasi calquée la même chose.
L'exemple que je donne volontiers pour être comprise vis à vis du manque d'écoute des médecins est celui ci :

Au mois d'avril dernier, j'ai commencé à avoir de telles douleursà la hanche et à la jambe que je n'ai plus pu me déplacer seule, ou sans béquilles, et encore.

2 mois de consultations, en consultations, d'urgences, etc..avec des personnes qui me sortaient l'argument "angoisse", comme on respire, j'avais l'impression d'être dans la 4ème dimension, je le devinais et ils le sortaient.

J'ai eu des ordres de prendre des psychothropes, des anti douleurs très forts, sans même qu'ils cherchent, je ne parle pas de trouver en une seconde, mais au moins de chercher.

Mon calvaire douloureux a duré 2 mois et demi....en France, en 2010...c'était une fracture de fatigue du col du fémur....juste une fracture.

La fracture était trop fine pour apparaitre sur la radio, et quand j'ai demandé toute penaude un IRM, j'ai eu 6 médecins différents qui refusaient en bloc, dont un qui a pris la mouche en m'étalant ses 25 ans de carrière, et que lui savait et moi non. J'apprenais pour ma fracture une semaine après.

Y'a eu 2 autres soucis de santé sur le même schéma, le souci, c'est que soit je trouve moi même au bout de 3 mois de souffrance, soit une fois c'est passé seul sans qu'on sache.

Là pour ce nouveau souci de santé, ça fait 4 mois, c'était déjà usant, mais l'intensité des symptomes est insupportables, alors même que j'étais positive au point de les ignorer, ils m'explosent en plein visage.

Après un arrêt maladie d'un an, je devais reprendre un petit travail cette semaine, j'étais investie dans un projet artistique, et on m'a offert le plus beau cadeau de ma vie en me proposant, paralèllement à mon activité artistique de participer aux coulisses d'une salle de spectacle et de participer à divers préparatifs. C'est comme si j'avais gagné au loto.

Si je m'étale sur ma "vie privée", c'est parce que j'ai été mise dans une situation de devoir me justifier, et que cet argument insupportable del'angoisse intervient systématiquement.
Attention, je 'nai aucun tabou avec la dépression, et l'angoisse, je suis passée par là, ainsi que des proches, et quand j'ai été malade, la première chose que j'ai faite, c'est solliciter le service psy de ma ville pour être suivie, mais comme c'est gratuit, j'attends toujours un an après.

Donc vous voyez je n'ai pas peur de ça, mais il s'avère que dès que je vais mieux 2 jours, je sautille partout, je marchais 5 à 10 km par jour, j'apprenais à jouer de la musique etc...

Là, je suis exténuée, car ces symptomes interviennent alorsmême que j'écris ce message, et que je suis de nouveau au point de départ, sans aucune solution.

Mon intuition me dit que la perte de poids n'est pas étrangère à celà, mais les médecins restent très...comment dire....ils n'ont aucune interpretation des choses, ils demandent des résultats, ça revient normal, ils me virent du cabinet ou de l'hosto.

J'ai demandé à être hospitalisée car je devenais trop faible pour me déplacer et que j'avais de plus en plus d'extra systoles à la marche, ce qui est très inquiétant l'air de rien.

On m'a refait exactemment les 4-5 mêmes examens déjà fait ces 4 derniers mois, sans vraiment chercher ailleurs ou de demander l'avis de spécialistes, je n'ai vu aucun médecin pendant l'hospitalisation, et quand je suis allée parler à l'interne sur conseil des infirmières, j'y suis allée toute penaude là encore, et sans même m'écouter, elle s'est plainte d'avoir du travail, de finir à 20h, et de ne pas avoir le temps de m'écouter...

C'est arrivé 2 fois, la première fois j'étais écoeurée, la seconde les symptomes étaient tellement violents que j'ai réessayé mais son refus a été encore plus violent.

On m'envoyait un tout jeune externe tous les deux jours me proposer un avis psychiatrique, s'attendant peut être à ce que je me metteà hurler ou à baver de rage.
J'ai juste répondu que ça m'allait très bien et que ça me permettrait de discuter de la manière dont les médecins refusaient de s'entretenir avec moi, puisque l'hospitalisation avait été programmée par un toubib de l'extérieur et que les médecins de l'hopital ne me connaissait qu'à travers les résultats d'examens, sans même venir voir mon ressentit, l'évolution des symptomes pendant l'hospitalisation qui a durée une semaine, etc...

Malgré que j'allais très mal, j'ai décidé de sortir aujourd'hui au lieu de demain. Ils ont pris peur et là j'ai reçu la visite du médecin cadre du service (interrompue 4 fois en 5 mn), le médecin (interrompu 3 fois en 5 mn), et l'interne qui m'avait envoyé bouler qui m'a donné des papiers, qui m'a dit que seul un psychiatre pourrait m'aider, et quand j'ai souris face à cette attaque manifeste, elle m'avite tourné le dos alors que j'avais commencé une phrase très courtoise.

Elle s'est arrêtée un mètre plus loin et s'est mise à me critiquer avec un externe alors que j'entendais tout.

Les deux autres semblaient prendre peur, voyant que je n'étais pas la bêbête que je semblais être que j'en avais assez d'être l'hote fantome de l'étage.
Le médecin m'a demandé pourquoi je n'attendais pas l'avis psy (que j'attendais depuis 7 jours), je lui ait dit que si la personne venait avant que mon taxi vienne me chercher, c'est à dire 3h après, j'étais tout à fait OK pour lui parler, d'ailleurs j'ai parlé avec l'infirmière psy une bonne heure ce matin, et je croyais même que c'était elle la psy.

Bon, je devrais pas autant insister sur le fait de parler de tous ces médecins qui ont été avec moi d'une brutalité, et d'un manque d'attention incroyable.
Je finirais juste par dire que pour se détacher de toute responsabilité (je suis pas duppe, c'est pour ça qu'ils sont vite venus me voir à la queue leu leu lors de ma décision de sortir), ils m'ont remis une sorte de rapport de la semaine, et ont écrit que je sortais avec un refus de voir un psychiatre.
Lamalhonnêteté que j'ai ressentie s'est donc confirmée dans toute sa splendeur.

Pardon, si j'en parle autant, c'est pour le coup, sans doute parce que toutes ces attitudes sont anxiogenes, ça c'est clair, mais mon moral est très bon entre lesmanifestations de symptomes.

J'ai souvent lu le forum, et je sais que nombreux et nombreuses d'entre vous avez été sous estimée par desmédecins prenant les personnes en surpoids pour des beubeus.

Là je voulais surtout avoir des témoignages par rapport à mes symptomes, même si je sais qu'ils peuvent correspondre à 10 000 maladies.

Je pense que si je viens ici, c'est surtout par rapport à l'aspect perte depoids et ses conséquences sur l'organisme.
Après tout la fracture de fatigue du col du fémur n'a été provoquée par rien, aucune chute, ni aucun choc, c'est resté inexpliqué.

Voilà voilà, demain je dois encore recommencer à 0 la recherche d'un service hospitalier qui m'écouterait, et si possible avant 3-4 mois.

Cette année "scolaire" devait me servir à l'élaboration de mes projets, et ça va faire la seconde qui aura été sacrifiée à cause de problèmes de santé certes, mais surtout à cause du manque d'écoute des médecins. Sur 12 mois, j'ai tout de même cherché des diagnostics 9 mois, c'est quand même incroyable, surtout quand on sait que ça menait à de VRAIES maladies ou pathologies.

Merci pour celles et ceux qui auront eu la patience de me lire.

Bonne soirée à toute, et si vous avez des questions, n'hésitez pas, je répondrais rapidement !
J'ai un peu que ça à faire, ça et les sursauts à chaque spasmes...vivement la fin.
R
39 ans 15384
J'ai tout lu ;)
Et je suis sonnée par les médecins que tu as pu rencontrés,vraiment pas de chance du tout !
Sensation de gorge obstruée,ca m'arrive souvent,mais je suis asthmatique. Si tu veux,j'ai l'adresse d'un bon pneumologue en clinique sur Les Lilas ( 93 ).

Tressautements,j'ai ca aussi,c'est du a une grande nervosité chez moi ...

Les cardio,ils ont dit quoi par rapport a ton coeur ? Tachycardie,autres troubles ?
Tu sais a quel rythme moyen tu es ?
47 ans 6
Juliette-Swan a écrit:
J'ai tout lu ;)
Et je suis sonnée par les médecins que tu as pu rencontrés,vraiment pas de chance du tout !
Sensation de gorge obstruée,ca m'arrive souvent,mais je suis asthmatique. Si tu veux,j'ai l'adresse d'un bon pneumologue en clinique sur Les Lilas ( 93 ).

Tressautements,j'ai ca aussi,c'est du a une grande nervosité chez moi ...

Les cardio,ils ont dit quoi par rapport a ton coeur ? Tachycardie,autres troubles ?
Tu sais a quel rythme moyen tu es ?


Merci Juliette !

Bon pour te répondre le plus clairement possible.

Pour la gorge obstruée, c'est pas qu'une sensation, y'a vraiment (pardon c'est pas glamour), du mucus, un peu comme des glaires, mais ce qui est étrange c'est qu'il semble se former quand je commence à marcher même quelques petits pas dans l'appart, alors je n'en parle pas dehors.

Bon ça tout seul, c'est du pipi de chat, le truc c'est que les symptomes forment un ensemble massif, ils apparaissent, se calment, et explosent ensemble.
Avant j'étais pas sure que ce soit lié, maintenant j'en suis quasi certaine.

Pour le coeur, tout revient normal, et le rythme n'est pas rapide, c'est vraiment le fait qu'il tape fort, et qu'il y a eu 2-3 jours très inquiétants où il y a eu des extra systoles sur plusieurs heures, pas une ou deux, mais sans arrêt 5-6 heures par jour.
Pour le rythme, ça dépends ça va de 60 à 80, ce qui n'est rien. Mais quand j'ai eu les extrasystoles, forcément ça entrainait es accelerations subites allant jusque 100-110.

Je suis allée aux urgences, ils ne me croyaient pas, ils ont fini par les voir (car parfois il fallait attendre que ça apparaisse quelques minutes).
Là ils ont pris peur, ils m'ont fait une prise de sang, elle est revenue normale ils m'ont renvoyé chez moi sans s'encombrer, en me sortant une généralité du genre "ça arrive".

C'est un peu le "problème", tout revient normal et j'en suis ravie, mais les symptomes sont là, ils sont visibles de manière très claire.

Ca me fatigue vraiment...Pour la nervosité, non au contraire je suis quelqu'un de très zen.

Je suis allée voir une pneumo dès le début, j'ai fait une radio, tout est normal, mais es fois je me demande.
Ce truc de spasmes au niveau de la gorge par exemple, ça m'empêche parfois de respirer normalement vu que je sursaute sans arrêt, c'est insupportable.

Merci pour ta participation.
S
89 ans 4951
les fractures de fatigue peuvent arriver dans le cas de grande perte de poids et tu as peut-être perdu ta musculature profonde (en tout cas cela est arrivé dans les pertes de poids après chirurgie dont je connais quelques cas).

Ensuite pour les extra-systoles, j'en ai souffert également, ma généraliste m'avait envoyé chez un cardiologue, j'avais porté un appareil pendant 24h et après analyse il parait que cela n'est pas grave et que cela arrive justement à des personnes angoissées (je l'étais à l'époque, et ses sensations sont accentuées par la peur que tu ressens à ce moment-là). Avec le temps, plus de zenitude sur le sujet et une thérapie (chez une psychiatre) cela va mieux. Le fait que le médecin me dise que cela n'est pas grave m'avait rassuré, à l'époque.

Je ne doute pas un seul instant des soucis que tu as avec ta santé, mais comme tu dis, ces symptomes peuvent être liés à une maladie physique ou à une cause psychique, cela existe également. Tu dis que tu as fait beaucoup d'examens déjà et le fait que les résultats sont bons doit te rassurer dans un premier temps. Mais la médecine n'est pas une science exacte et c'est vrai qu'il existe des maladies rares plus difficiles à diagnostiquer, c'est normal puisqu'elles sont rares. Un médecin ne peut connaître par coeur toutes les maladies qui existent sur terre.

Il ne faut pas rentrer en guerre contre les médecins, dans le sens ou c'est un dialogue dans les 2 sens. Un médecin n'est pas dieu et il n'a pas la science infuse et devant des symptômes inexpliqués, ils procèdent pas élimination. Quand ils ont éliminés certaines pistes c'est normal de partir sur la piste psychiatrique, il n'y a pas de honte à avoir à ce sujet. Quand on te parle de psy, tu entends que tes problèmes n'existent pas or ce n'est pas cela qu'ils veulent dire, c'est comme d'autres examens.

Dans le corps médical, il y a des bons et des mauvais médecins comme partout, mais on en trouve des bons.

Je pense que pour aller plus loin, tu devrais aller faire un bilan psychiatrique en prenant avec toi ton dossier et en expliquant bien que tu veux explorer toutes les pistes. Ensuite l'équipe psy fera un rapport et tu pourras avec cela retourner voir les médecins pour faire éventuellement d'autres investigations.

C'est normal pour moi que tes médecins te proposent la piste psychiatrique (c'est un psychiatre que tu dois voir dans ce cas, pas un psychologue)car les examens pratiqués n'ont rien donné, donc c'est une piste comme une autre. Souvent les gens ont honte de parler de piste psy, mais cela fait partie du corps humain.

Alors je te souhaite du courage pour affronter cette situation. Le dialogue avec le corps médical sera difficile tant que tu n'iras pas faire un bilan psychiatrique, donc fais-le et ensuite tu pourras retrouver un dialogue avec eux.

Je te souhaite d'aller mieux et de trouver réponse à tes questions.
R
39 ans 15384
Les extrasystoles sont effectivement très répandues chez les personnes angoissées. Un rythme a 100/110 pendant ces extrasystoles,c'est un peu elevé mais pas dangereux,je te rassure,rien de grave :)
J'en ai aussi et je peux passer de 130 ( rythme normal chez moi qui aie une maladie cardiaque ) a 200 en quelques minutes avec les angoisses.
Si les médecins n'ont réellement rien trouvé du tout,tu devrais explorer la piste psy. Parfois,on a honte de dire qu'on se sent si mal que ca s'exprimer par le corps,mais ca peut arriver.
57 ans Out of Africa... 4355
Ca m'est difficile de te répondre car je ne te connais pas.

As-tu maigri vite ? Mangeais tu "correctement" ? Les personnes que je connais qui maigrissent bcp ont toujours des suppléments en vitamines, minéraux, calcium, magnésium...etc...
Et la maladie sérieuse dont tu parles au début, est-ce que ça pourrait avoir des incidences aujourd'hui ?
Tes kilos en trop, avaient il un "sens" pour toi ?

Après, ça peut aussi valoir le coup d'aller voir un psy (moi pour le coup je suis plus pour un psychologue/thérapeute qu'un psychiatre qui risque de vouloir de mettre dans une de ses cases apprises à l'école et te coller des médicaments) un mois ou deux ainsi tu sauras vraiment s'il y a quelque chose du coté psychologique qui déclenche de véritable douleur physique. Il est possible que ton corps, pas ces douleurs, te signale que tu passes à coté de quelque chose d'important te concernant.

Courage
40 ans ici et ailleurs... 1068
Comme les autres, explore la voie inconsciente.. ce que tu décris me fait beaucoup penser à des crises de spasmophilie-tétanie (la sensation de la gorge qui gonfle, qui fait qu'on respire mal, le coeur qui tape à 100 et on a l'impression qu'il va exploser, les spasmes musculaires et cie).
Peut être es tu trop préoccupé par ton état de santé justement, à ne penser qu'à ça, en permanence.. Facile à dire je sais, mais peut etre que le fait de reprendre une activité pro te fera penser à autre chose qu'à tous tes symptomes..
Va voir un psychiatre (et même si ça représente un certain coût, c'est important pour toi de ne pas attendre un an..), certains sont conventionnés et peuvent être remboursés par la sécu/mutuelle. L'angoisse se soigne avec des anxiolytiques mais aussi avec des antidépresseurs.. Essaye aussi de faire de la sophrologie, ca marche plutot bien chez les spasmophiles, du yoga, acupuncture ou shiatsu..
Concernant ton mécontentement envers le milieu médical, je ne vais pas défendre ma profession, mais il n'y a rien de pire qu'un patient qui se plaint de tout, que ca ne va pas assez vite et qu'on ne peut rien pour lui.. c'est normal que les médecins t'aient fait signer une décharge pour dégager leur responsabilité, ceci dit, tu pouvais peut etre attendre une journée de plus non ? au moins, le psy t'aurait peut etre donné un traitement dans un premier temps.. Enfin, on ne connait que ta version des choses, donc dur de donner un avis, mais à première vue, je me mets à la place de l'équipe et me dis que ca devait pas être facile à gérer pour eux non plus.. :?
57 ans Out of Africa... 4355
neliii a écrit:
L'angoisse se soigne avec des anxiolytiques mais aussi avec des antidépresseurs..


Pour moi ce ne sont que des amplâtres sur une jambe de bois ! Les anti dépresseurs et anxilitiques ne soignent pas l'angoisse, ils la "masquent", ou la rendent plus "vivable" quand elle est trop forte.

La meilleure manière de soigner, pour moi, c'est d'aller trouver la cause de ses angoisses - en s'aidant temporairement par les médicaments si besoin mais sans tabler dessus pour guérir (si angoisse il y a bien sur !)
47 ans 6
C'est décidemment difficile de se débarasser de cette histoire d'angoisse, c'est pour celà que j'avais développé sur mon bien être mais j'imagine que c'est inévitable.

Je vous remercie pour vos réponses, encore une fois je persiste sur le fait qu'il ne s'agit pas deça, pas du tout, le souci c'est que les symptomes sont souvent vus de manière isolée et effectivement là ça ressemble à des manifestations d'angoisse, mais c'est seulement physique.

Comme je le disais y'a déjà eu 3-4 autres problèmes de santé en 14 mois grosso modo, à chaque fois l'insistance sur la cause psychologique et sur la prise d'anti dépresseurs était telle que filmé en caméra caché, ça aurait été assez choquant. Certains médecins insistaient tellement sur la prise d'anti dépresseurs, que vous aviez l'impression qu'il y jouaient leur vie. Comme je le disais à chaque fois, on trouvait une vraie raison physique.

Comme je le disais là aussi, je ne suis en guerre contre aucun médecin, ça tombe sous le sens. Maintenant de ma propre expérience, plus c'est compliqué et moins ils cherchent, et plus la proposition de prise d'anti dépresseurs devient SYS-TE-MA-TIQUE.

Je comprends mieux ce qui est arrivé à certains proches.

J'ai une anecdote, j'avais une amie qui avaient des symptomes très étranges qui l'empêchaient littéralement de marcher, de sortir dehors, comme des vertiges très violents associés à diverses douleurs et céphalés.

C'était une force de la nature, question confiance en soit, vous tombiez rarement sur quelqu'un comme elle.

Elle en a souffert environ 3-4 mois aussi, ça l'a bouffée petit à petit que les médecins ne cherchent pas, ne trouvent pas, et il y avait une proposition d'anti dépresseurs systématique.
C'était environ 5 ans avant mon propre diagnostic.

Les anti dépresseurs l'ont rendue 10 fois plus mal, de son propre sentiment, et du mien extérieur.
Elle ne pouvait plus s'en passer, elle s'est casée avec un mec également accro et ils se dépannaient l'un l'autre en anti dépresseurs, elle s'est coupée du monde, malgré tous mes efforts et ceux de sa famille.

Aux dernières nouvelles elle était toujours bouffée et shoutée par ces médicaments, elle refuse de voir beaucoup de gens.

Bon, éh bien je peux vous garantir que ses symptomes étaient exactemment les mêmes que les miens (ma maladie de fond depuis un an, pas les nouveaux symptomes depuis 4 mois), et qu'ils menaient à une vraie maladie begnine si elle est traitée, mais qui peut faire perdre une partie de la vue, entre autres choses.

Bon voilà, je me retrouve à parler à 95% de ces histoires et presque rien sur mon état de santé.

Je vous remercie pour vos interventions, je suis déjà longue, je ne vais pas m'étaler mais il n'y a pas d'aspect d'angoisse, je me fiche d'aller voir un psy pour une thérapie mais les RDV gratuits sont inaccessibles depuis un an, et les psychiatres refusent, dans mon coin géographique, de faire des thérapies.

Et évidemment pour terminer, je suis d'accord avec la personne qui disait que les anti dépresseurs ne sont qu'un pansement sur une fracture ouverte.
Il y a bien des personnes dépressives, et pour la plupart d'entreelles je trouve à la limite du criminel de leur prescrire ça comme si ça allait transformer le monde autour d'elle.

Rien ne vaut une vraie thérapie, un soutien d'amis ou de famille et au Canada le sport fait office du meilleur anti dépresseur, et plusieurs cliniques affichent adoptent cette "thérapie" et les cas de rechute sont quasi nuls, quand les anti dépresseurs rendent encore plus mal.

J'ai beaucoup lu sur le sujet et dernièrement une enquête journalistique permettait à certains médecins d'admettre que le manque de temps et le nombre croissant de médecins permettait de"faire taire" ces patients là dont on ne sait quoi faire, ça peut choquer mais moi je pense déjà ça depuis un moment....c'est tellement évident.

Si on enlève les grosses pathologies psychiatriques lourdes, il n'y a presque aucune raison d'en prescrire.

Bon en attendant, je suis toujours malade...je continue de chercher.
47 ans 6
le nombre croissant de patients, pas de médecins, j'ai fait un lapsus.
57 ans Out of Africa... 4355
gmalloy a écrit:
Depuis 4 mois, alors que j'entre dans peut être la meilleure période de ma vie, avec des projets absolument géniaux, artistiques, etc...et même un projet de long voyage, voilà que je me retrouve avec des symptomes très handicapants, bizarres, et sans lien apparent :

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Moi c'est ça qui m'a fait tilté en fait et je me suis dit qu'il y avait peut être un lien, quelque chose dont tu n'as pas conscience et qui s'exprimer à travers ton corps
Je dis bien "peut être" hein ;) car je ne te connais pas

C'est pour ca que pour ma part, je trouvais intéressant d'aller y faire un tour et de regarder.

En plus de savoir si tu as maigri vite, si tu avais des compléments, si tu étais suivie etc... Ce n'est pas anodin de maigrir beaucoup, ça peut avoir des répercussions physiques
52 ans Lorraine 4326
ca faisait longtemps ..... :roll:
R
39 ans 15384
De quoi ?
47 ans 6
Le plaisir que trouvent certaines personnes à faire preuve de cruauté m'échappera toujours.

Surtout quand on dit appartenir et participer à une communauté qui est censée être attaquée ou incomprise par le reste de la société.

Enfin passons, merci pour les réponses, je vais continuer à chercher sur le plan médical comme je le fais, je voulais juste éventuellement des ressentis personnels....quelqu'un aurait pu reconnaitre tout ça, mais c'est sur que c'est pas évident.

Le tout est ne pas prendre le temps et l'energie pour rabaisser l'autre, et en tirer un p'tit frisson, et plutôt être sympa, et ça a été le cas pour quasi tout le monde.

Pour celle qui reste, faut bien trouver le plaisir où on l'a pas ailleurs.
52 ans 35 10308
C'est au moins la troisième fois (et le troisième pseudo, voire plus) qu'on lit cette histoire, les deux autres pseudos (voire plus) s'étant fait virer successivement (et pour des vraies bonnes raisons, ces fois-là).
Gmalloy/aybici/jesaisplusquoi, qu'est ce que tu espères trouver ici cette fois-ci que tu n'as pas pu (et su) trouver les dernières fois? Tu as raconté les mêmes histoires et tu as eu les mêmes conseils et visiblement ça ne te sert à rien...
B I U