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De l'importance des Classiques [Littérature ]

42 ans Une bibliothèque j'espère, sinon ma thèse ne finira jamais... 2848
Ah les classiques....Hugo, Moliere, La Fontaine, Zola...Et j'en passe.
On connait tous les noms des oeuvres, on en a souvent étudié quelques uns lors de nos études.

Mais, sortis de leur piédestal  
traditionnel, que pensez vous de ces livres ?
Lisez vous des "classiques" pour le plaisir ( ou lisez vous plutot des choses plus modernes, de la SF, du roman policier, du Frédéric Beigbeder, du Loana Petrucciani ou que sais je encore... ) ?
Etes vous favorable au maintien de leur enseignement quasi-systématique dans le secondaire, ou faudrait-il plutot un peu renouveller tout cela ?
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37 ans 1768
certains barbants, d'autres passionants...

j'en ai emporter pas mal dans mon nouveau chez moi pour combler ces gouffres de lacunes cutlturelles...

Molière toujours avec grand plaisir cependant!! (le théâtre pas mal en général)

la Fontaine aussi!...
tant d'enseignements à en tirer....

je suis pour garder des classiques en scolarité... sinon, trop de retard à rattraper...

(remarque... je n'ai jamais lu mes livres en cours... j'ai pris la question sur Kafka au bac sans avoir lu le livre... :roll: )



**je reviens**
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37 ans 1768
irishErin a écrit:
j'en ai emporté pas mal dans mon nouveau chez moi pour combler ces gouffres de lacunes cutlturelles...


:roll: :morning:
937
je pense qu'il faut garder quelques classique, mais aprés je pars du principe que les jeunes doivent se trouver leurs livres, leur catégorie.
personnellement g tjrs adoré les livres sur les vampires, les srciéres...(c pas un classic "entretien avec un vampire"? :roll: ).

Je pense que le principal c de faire lire, cela permet de s'évader un peu de notre monde.
44 ans Belgique 4012
Moi ce qui m'a fait prendre goût à la lecture, ce ne sont justement pas les classiques, mais des bêtes romans dans la collection Hachette pour enfants (j'avais 11 ans à l'époque).
Je pense qu'on doit varier les plaisirs, et ne pas assommer les élèves avec trop de classiques. Quand on a entre 11 et 15 ans, se taper du Molière tous les ans ne mène pas à grand-chose, car on a pas assez de sens critique pour vraiment apprécier l'humour je trouve. ça ne m'empêche pas d'adorer l'Avare, mais je l'ai lu vers 14 ans si je me souviens bien. Les autres pièces lues avant, je les ai oubliées. :?
Mêler les 2, c'est la bonne solution à mon avis. En première, j'ai dû me faire les fables de La Fontaine, deux André Malraux (la condition humaine et la voie royale) et les Fleurs du Mal de Baudelaire. Ben j'ai jamais autant apprécié les classiques! J'avais envie de me taper la tête contre les murs en étudiant les deux Malraux! :lol:
7404
j'ai évidemment du avec +/- d'entrain et de plaisir étudier les classiques pour pouvoir les enseigner. Pour moi il est primordial de maintenir l'enseignement des classiques et d'en faire des parallèles avec la vie moderne, les jeunes sont souvent étonnés de voir que certains thèmes sont toujours d'actualité, et que certaines pièces de théâtre classique peuvent leur paraître contemporaines! (amener une vingtaine d'ados de 16 ans voir Phèdre dans un hangar désaffecté, acteurs en motos et cuir ça décoiffe...et ça marque!)

De plus certaines expressions viennent de la littérature classique, il est important aussi de savoir de quoi on parle (si on parle d'une madeleine de Proust et qu'on n'a pas lu Proust....)

Enfin personnellement j'ai lu et relu, analysé, Molière et c'est sans nul doute le personnage qui me fascine le plus....sans savoir si il a vraiment écrit tout ce qu'on lui attribue toutefois....
49 ans Nord 1567
Etant accro à la lecture, j'ai lu pas mal de classique dans le cadre scolaire. Tout à fait d'accord pour conserver cet enseignement, mais en le modernisant (le côté "je décortique le texte en le passant à la moulinette, pour trouver ce que signifie la virgule insérée au 3ème paragraphe de la page 53 du "Père Goriot"..." c'est limite, et rébarbatif pour beaucoup).

J'ai le souvenir d'une prof de français qui nous avait amené voir le "Cyrano" de Rappeneau à l'époque (avec Gégé Depardieu...), et travailler un trimestre entier sur la construction des rimes, et les us et coutumes de l'époque, plus quelques exercices de théatre... Génial ! Un enseignement comme on aimerait en voir plus souvent...

A l'heure actuelle, je ne lis plus tellement de classiques, il est vrai que je cantonne davantage cela aux souvenirs de classe... Encore que j'ai relu "le petit prince" il n'y a pas si longtemps...
44 ans Lausanne, Suisse 221
Tout d'abord, précisons que je lis de tout… en fonction de l’humeur du moment, de mes disponibilités, de ce qui me tombe sous la main… Et que je peux apprécier tout autant un "classique", un ouvrage plus récent, voire même parfois un vague "truc à la mode" (si si)

Je pense qu’il est important de conserver ce lien aux textes "anciens" dans l’enseignement.
Premièrement parce qu’il sont les témoins d’une époque (un moyen autrement plus ludique de s’interroger sur le passé que les livres d’histoires), ensuite parce que beaucoup passeraient totalement à côté s’ils n’étaient pas "obligés" de les lire, enfin parce que certains d'entre eux sont encore stupéfiants d'actualité !

En revanche, je dis non à la "systématique des classiques" :

Tout d’abord, comment décide-t-on que telle ou telle oeuvre "mérite " qu’on s’intéresse à elle ?!?
Pourquoi toujours les mêmes auteurs ?
Pourquoi Molière et plus du tout Jules Verne ? Pourquoi forcément Shakespeare en anglais ou Buzzatti en italien ?
Pourquoi toujours les mêmes titres ?
Rien qu'un exemple : sur mes années d’études, je me suis farci 3 fois "Der Richter und sein Henker" de Friedrich Dürrenmatt en allemand… je veux bien comprendre qu’on puisse être fiers de compter un auteur suisse parmis les "dignes " représentants de la littérature germanique… mais parmis tout les titres qu’il a pu écrire, n’allez pas me dire que c’est le seul qui mérite que l’on s’y attarde !!!

Et puis, malgré toute la tendresse que je peux porter à certains d’entre eux, je trouve désolant que les " classiques " soient les seuls textes jugés dignes d’intérêt à l’école !
De toute ma scolarité (obligatoire et post-obligatoire), je n’ai rencontré qu’une seule prof qui nous ait fait lire des textes " récents " (traduction : vieux de moins de 10 ans). C’était peut-être plus " casse gueule " pour elle d’oser prétendre que tel ou tel roman valait la peine d’être lu, puisqu’elle n’avait pas derrière elle moult études et synthèses pour appuyer ses propos, mais au moins grâce a elle j’ai pu découvrir autre chose que du " conventionnel " en classe.
38 ans 92 / 69 5897
J'en lis bcp par plaisir ...

Je trouve ça primordial aussi de les garder ...
à partir du collège ...

Par contre je trouve qe l'enseignement serait à revoir (trop de décortiquage, trop de temps sur une scène) .. ce qui nous vient à nous en dégouter (il me semble qu'il y a déjà eu un post sur cela)

mais sinon je doute que certaines personnes auraient l'occasion, si elles n'avaient pas eu cet apprentissage commun .. de se pencher sur ces oeuvres !

Par contre, peut être que pour les exercices de grammaire ou de poésie, on pourrait s'ouvrir au contemporain ...
B
41 ans 3449
Personnellement, je trouve qu'il est bien de les garder mais qu'il faudrait également mettre des oeuvres contemporaines au programme. Enfin contemporaines... disons plus contemporaines que Molière.

Il n'y a qu'en Lettres en terminale que l'on nous a donné certaines oeuvres plus récentes... et quel plaisir de les lire. Le joueur d'échecs de Stefan Zweig est un véritable enseignement, une leçon même. Certes, ce n'est pas un auteur dit classique mais il pose quand même une réflexion sur une histoire plus immédiate et c'est très plaisant.

Oui, il faut garder des oeuvres classiques mais comme Eve le démontre, peut-être en revoyant les adaptations que l'on peut en faire.
5030
je trouve que pour enseigner il faudrait alterner entre un classique (corneille, molière...) et du moderne
La où je bosse un prof de français fais lire a ces secondes du amélie nothomb.. Tres accessible je trouvre et pas trop ennuyant et jpense que nothomb peut donner plus envie de lire a des gamins que des classiques..
A
47 ans à 5 minutes de la fin du monde 1664
Et si on arrêtait de se prendre la tête et qu'on se mettait à lire les livres qu'on aime, tout simplement?

Halte là ami élitistes: je ne renie certes pas les classiques.

Mais combien de gamins ont été écoeurés à jamais de la littérature parce qu'un prof leur a fait subir à 12 ans "le père Goriot" (ciel, que ce bouquin était chiant... à la fin je n'en lisais plus que les dialogues pour suivre seulement la trame narrative)?

Pourquoi ne ferait on pas lire aux gamins des oeuvres plus ludiques? Pourquoi l'immense Raymond Queneau est il exclu des programmes de français, comme si sa fantaisie était honteuse face à l'ennui dantesque distillé par Flaubert? Pourquoi ne fait on pas lire aux adolescents un bouquin comme "L'attrappe coeur", quand ils ont encore l'âge de comprendre Holden Caufield? Pourquoi fait on lire du Proust à un gamin de 15 piges pour qui terminer "L'équipe" est déjà un exploit, à un âge où de toute manière il n'en saisira pas toute la quintessence?

J'ai eu la chance d'avoir une excellente prof de français en seconde qui nous avait fait l'offre suivante: chacun était libre de choisir le bouquin de son choix. N'importe lequel. Oui, même le dernier Pascal Sevran. La contrepartie étant de convaincre ses camarades de l'enthousiasme qu'a suscité en lui le bouquin. Et bien pour la seule fois de ma vie d'écolier/collégien/lycéen, j'ai vu une classe entière qui s'éclatait en se recommandant des bouquins. Ah, Madame Dupuis, où que vous êtes, que vous soyez bénie... Ce qu'avait compris Mme. Dupuis, c'est que l'élève devait être libre de dire ce qu'il pensait d'un livre, que l'important était qu'il prenne goût à la lecture, et qu'il était stupide de nier à quelqu'un le droit de ne pas aimer Zola (personnellement, je l'exècre) sous pretexte que "ah non, c'est un classique, tu n'as pas le droit de ne pas aimer!".

Peu importe que vous aimiez Camus ou que vous le considériez comme une sous-merde. Bon, dans le second cas je dirai en toute subjectivité et avec toute l'arrogance qui me caractérise que vous êtes un crétin, c'est vrai.

Mais ce qui importe c'est de prendre un livre que l'on apprécie, un livre qui nous apporte quelque chose, voire dans le meilleur des cas qui nous accompagnera dans notre vie, comme un vieux copain auquel on rendra visite de temps en temps pour se souvenir des premiers émois lors de sa première lecture, alors qu'on humera le délectable parfum fâné des pages vieillissantes...

Je suis persuadé qu'aujourd'hui "Harry Potter" apporte bien plus le goût de la lecture à des millions de marmots que toutes les oeuvres de Racine enfoncées à coup de burin dans le crâne des élèves.

Classique ou non, l'important est de lire un livre qui va déclencher ce paradoxe jouissif arrivé à sa fin: la joie d'avoir lu une oeuvre splendide et la frustration de le voir déjà terminé...
44 ans Belgique 4012
Merdum, je suis d'accord avec Argh! :shock:
1775
Flyingdog a écrit:
Merdum, je suis d'accord avec Argh! :shock:


Pareil, il me ferait presque chialer tellement c'est beau ce qu'il raconte :)
1488
L'espèce de vilipendeur geeko-Mac'ien...c't'une honte d'attirer les honnètes VLRiens dans les hauts fonds de ce forum, en l'occurence la section Culture-Arts du parti, pour leur faire dire des ignominies.

et l'ignominie c'est ça: cet espèce de ...., ce sale...., ce...ce...ce Argh !! vient d'écrire une non-Argherie pour la première fois depuis bien longtemps.

C'est bien simple, je guettais le faux pas, l'erreur, la faute, la sortie des écoles et tout ça depuis le commencement pour percevoir ce que sous toute cette fausse couche de mauvaise fois avérée et de faux fuyant désoeuvrés pouvait bien se planquer.

Et j'ai trouvé le vrai Argh, celui qui manigance planqué dans un carton tous ces écrits histoire de noyer la tanche dans la vase pour pas qu'on devine qu'en fait..qu'en réalité...Argh..Argh donc n'est autre que.....aaaAaaAAAaarrghhhhhhh...........

( rire à la Fantomas couvrant les rales d'agonies d'un fromage oeuvrant pourtant pour la vérité )
B I U