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De l'importance des Classiques [Littérature ]

44 ans 4302
je lis rarement (voire jamais de classique) le lycée, collège m'en a dégoutée, dans mon esprit retors et rebelle à la noix, ce qu'on m'obligeais à lire était forcement mauvais.  
Par contre j'ai eu en seconde-premiere un prof de français génial qui m'a fait aimer les auteurs du nouveau roman comme sarraute , il m'a même fait apprecier Malraux en nous evitant la condition humaine, bref à part Zola qui me barbe à un point au dlà du supportable, j'aime Poe (mais est ce considéré comme un classique?) et aussi les pièces de Molière, Schnitzler, Sophocle. Par pur esprit de contradiction je lis aussi des romans modernes, pouvant etre classés dans la catégorie des "petites crottes littéraires" par certains intellectuels artésiens (mon père en tête) , tous les romans style bridget jones et cie, moi j'aime bien, ah oui et je kiffe à donf Virginia C Andrews!
44 ans 4302
bon à part ça je suis pour garder les classiques en classe bien evidemment mais en les adaptant un peu , par exemple réecrire tout hugo en SMS.....héhé
S
45 ans 985
argh a écrit:


J'ai eu la chance d'avoir une excellente prof de français en seconde qui nous avait fait l'offre suivante: chacun était libre de choisir le bouquin de son choix. N'importe lequel. Oui, même le dernier Pascal Sevran. La contrepartie étant de convaincre ses camarades de l'enthousiasme qu'a suscité en lui le bouquin. Et bien pour la seule fois de ma vie d'écolier/collégien/lycéen, j'ai vu une classe entière qui s'éclatait en se recommandant des bouquins. Ah, Madame Dupuis, où que vous êtes, que vous soyez bénie... Ce qu'avait compris Mme. Dupuis, c'est que l'élève devait être libre de dire ce qu'il pensait d'un livre, que l'important était qu'il prenne goût à la lecture, et qu'il était stupide de nier à quelqu'un le droit de ne pas aimer Zola (personnellement, je l'exècre) sous pretexte que "ah non, c'est un classique, tu n'as pas le droit de ne pas aimer!".



On a eu la même prof... C'est elle qui m'a fait aimer le français, la littérature, qui nous a appris nous pauvres drôles à prendre parti dans un débat, argumenter, penser par nous mêmes, mais aussi écouter...
Elle tenait exactement le même discours sur les bouquins, et en plus elle s'appelle pareil...
A
47 ans à 5 minutes de la fin du monde 1664
suldrun a écrit:
On a eu la même prof... C'est elle qui m'a fait aimer le français, la littérature, qui nous a appris nous pauvres drôles à prendre parti dans un débat, argumenter, penser par nous mêmes, mais aussi écouter...
Elle tenait exactement le même discours sur les bouquins, et en plus elle s'appelle pareil...


Ca alors... on a peut être été camarades de classe à l'époque bénie des boutons sur la gueule et de la voix de crapaud tuberculeux (amis, adolescents, bonsoir... oui, vous êtes moches et stupides, mais proftez en ça ne va pas durer). Si ça se trouve, tu fais partie du millier de filles qui m'ont brisé à jamais le coeur en se refusant à mes avances, alors que je te souriais benoitement entre deux concours de préservatifs-bombes à eaux...

Ou alors, incroyable... il y aurait eu deux profs de français intelligentes et non totalement inféodées aux diktats de l'éducation nationale, celle sans laquelle nos gamins pourraient hélas échapper à la lobotomie massive et devenir de gentils moutons consominables?

Ah, jeunes galopins qui aspirez (Hoover? pourquoi Hoover?) à devenir professeurs, de grâce méditez ce bel exemple...
B I U