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Aider quelqu'un qui traverse une grave dépression

43 ans 2087
Coucou
Voilà je m'explique. Ma collègue, dont je suis proche sans être proche (on parle beaucoup, mais surtout de tout et de rien, en même temps, elle m'a confiée des  
trucs très durs, le fait qu'elle se soit fait violée par son grand-père par exemple...), traverse actuellement une grave dépression. En gros, la semaine dernière, ça + ça + ça, elle a craqué, elle a fait une tentative de suicide (elle ne me l'a pas dit directement, mais j'ai cru comprendre que c'était ça) et se retrouve maintenant sous médocs. Elle est revenue aujourd'hui au boulot, pas au top de sa forme : elle n'a pris qu'une semaine d'arrêt (elle ne voulait pas rester trop longtemps sans travailler et surtout chez ses parents), elle est complètement shootée aux médocs (c'était, d'après elle, soit ça, soit l'hôpital) donc elle est ailleurs la plupart du temps. On a beaucoup parlé ce matin, elle m'a expliqué plein de trucs sur sa situation, les raisons qui l'ont poussé à faire ça. Je l'ai beaucoup écouté, parce que j'avoue ne pas trop savoir quoi lui dire. Je veux éviter les lieux communs genre "ça va aller mieux, faut pas t'en faire", je veux éviter aussi les jugements, parce que j'avoue que le milieu psy, je connais pas. Mais je peux pas non plus continuer à l'écouter en hochant la tête, parce que ça la gène beaucoup, elle a l'impression que ça m'ennuie. Ce qui n'est pas le cas, au contraire... Mais bon, voilà, je ne sais pas comment lui parler...
60 ans 91 25732
Je sais que je vais te paraitre dure. Mais tu es dans le contexte du boulot, tu n'es ni sa psy, ni son assistante sociale, ni même une amie.

Elle a des soucis et tu compatis, c'est tout à ton honneur. Mais dans le cadre du travail, ce genre de choses ne doit pas devenir envahissant. Ce matin vous avez passé "beaucoup de temps" à discuter. Ce n'est pas le lieu pour le faire.

Si tu veux vraiment l'aider, il faut justement que son lieu de travail (puisqu'apparemment ses problèmes ne viennent pas de là) reste un lieu neutre, pas un lieu pour s'épancher et raconter sa vie. C'est l'endroit où elle est là pour autre chose, où elle peut (et doit) penser à autre chose. C'est pour cela qu'elle a fait le choix de revenir travailler au lieu de prendre un arrêt maladie.

Je ne te dis pas de l'envoyer paître bien sûr, mais de n'accorder qu'une attention "raisonnable" à ses propos, c'est à dire pas de parler pendant "beaucoup de temps" de ses problèmes. Il vaut mieux la canaliser sur autre chose, son travail notamment, qui sera une façon pour elle de vivre autre choses que ses problèmes. Ils l'attendent à la sortie, pas la peine de les faire entre au boulot.

Je sais que j'ai l'air dure, amis j'ai déjà expérimenté ça. Tant que nous nous sommes montrés trop compréhensifs, les choses n'ont pas bougé et on s'est retrouvé avec du boulot en plus. Dès que nous avons remis les choses en place (genre on est là, on sait que tu as des soucis, on va t'aider à faire en sorte qu'ici tu arrives à avancer niveau boulot, mais on n'est pas là pour te soigner), on a eu des résultats spectaculaires.
43 ans 2087
Elle revenait aujourd'hui, je pense que c'est pour ça qu'on en a parlé. Le souci, c'est que comme on a des horaires de malade, forcément, quand on parle c'est au boulot, parce que perso, quand je sors du boulot, je rentre chez moi m'écrouler sur mon lit (et voir monsieur quelques minutes).
Ce que je comptais faire, je pense qu'elle sait que je suis là, qu'elle peut venir me parler, mais je ne lancerais pas la conversation là-dessus. Je continuerais à me comporter avec elle comme je le faisais jusqu'à présent, sans faire de tête de cocker "comment ça vaaaaa?". Mais est-ce qu'elle ne va pas croire que je m'en fous ?

PS : pour la charge de travail, on a un glandeur professionnel avec nous, je sais ce que ça fait de sa farcir le travail de quelqu'un. C'est sûr que pour le coup, on ne se laissera pas faire lol. Si on a passé du temps ce matin, c'est qu'on avait prévu le coup : on lui avait concocté une petite journée pas trop chargée.
34 ans paris 29
moi aussi déjà vécu ça mais j'étais asser plus jeune avant, j'étais en stage .

mais elle, elle s'étais fait violé par son père est mise en foyer etc.. avec sa petite sœur. a l'époque j'étais jeune je la soutenais le plus possible mais sans vraiment quoi faire.

le conseille que je peux te dire que j'ai pris avec le recule, c'est de lui dire que c'est horrible de ce qui est lui est arriver mais dans la vie là vraiment des gens horrible qui plus tard payera leurs faute bref, et là tu la fait réagir tu dis la vie est trop courte pour que tu te laisse mourir par un vieux pervers qui ta fait souffrir , certes sa vie sera plus pareille mais c'est a elle de remettre les chose en place est pleut suivre une thérapie etc... dis lui que si elle fait ça il aura gagné, je sais pas si elle en couple, ou a des enfants, mais si cest le cas dis lui que là sa famille, sortez ensemble, alors faire des boutique boire un verre etc... et si elel veut discuter fait le en dehors du travaille
B I U


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