une baisse de 0,9% du chomage :shocked!: .
Or le nombre de chômeurs en moins correspond à peu près au nombre de radiations de l'ANPE : c'est du foutage ! Le reste des chômeurs qui ont retrouvé un emploi : ce sont les apprentis...
Tout le monde le sait et le gouvernement n'a pas honte de sortir des trucs comme ça.
C'est bien simple l'ANPE ne peut pas créer d'emplois (ben c'est les patrons qui ont ce pouvoir) donc qu'est-ce qu'elle fait elle propose des :
-formations
-des stages
-des contrats professionnels ou d'apprentissage...
Tout chômeur de -26 ans se voit proposer une reconversion et en général ce sont des formations CAP, BEP, Bac + 2 au plus...
Quand aux gens qui ont plus de 26 ans mais pas de qualification, c'est galère paske les entreprises n'en veulent pas, eh oui, y'a des aides quand elles engagent quelqu'un de moins de 26 ans... Je lisais quelque part je ne sais plus où qu'au Canada, est considérée comme jeûne toute personne ayant moins de 30 ans, pas en france....
Et puis, qu'en est-il des gens qui ont déjà un diplôme (tous diplômes confondus) et qui veulent travailler dans leur branche ????
Dans les offres d'emploi, on assite à deux phénomènes :
1) cherche XXX, bac + 2 ayant des connaissances en langues, en programmation, en marketing, en ceci, en cela... si le candidat sait faire la cuisine et à des connaissances en dépannage automoile, c'est un plus :roll:
2) cherche ingénieur (si possible avec expérience, hein..) pour le faire le boulot d'un bac + 2
MAIS FAUT ARRETER LÀ :bad-words:
Tout ça pouquoi pour pas payer les salaires qui correspondent au diplôme :
- dans le cas 1), je veux payer un salaire de bac + 2, mais il faut que la personne aie des compétences de bac + 5, voire plus, c'est un atout...
- dans le cas 2), je veux engager un ingénieur pour un boulot qui conviendrait à bac + 2, histoire d'avoir un ingénieur au salaire d'un bac + 2 !!!!!
Et ça c'est quand c'est le meilleur des cas, paske avec le CNE (contrat nouvelle embauche), on n'est pas sortis de l'auberge : je te prends, je te jette comme je veux et comme j'ai pas de raisons à donner pour te jeter, c'est même pas la peine d'aller au prud'hommes :shock:
Sans compter les entreprises qui ont leur propre programme de formation toujours vers des diplômes de CAP, BEP, Bac + 2...
On a l'impression que tout est fait pour ne plus former, embaucher des cadres, mais que l'on demande aux gens qui ne sont pas cadres de faire le même boulot que les cadres.... Y'a des gens qui veulent être cadres, y'en a qui veulent pas... Je comprends tout à fait que quel'un ne veuille pas de responsabilités, etc, mais là on assite de plus en plus au fait que des gens qui ne veulent pas de responsabilités soient obligés d'accepter de faire du coublot de cadre pour garder leur emploi, avec tout le harcélement moral qui s'ensuit...
Les autres emplois qui pulullent : les emplois d'intérim :shock: :shock:
Ca va un temps, mais quelqu'un ne peut pas passer sa vie à travailler en intérim..
Autre solution que préconise le gouvernement : la création d'entreprise ! Dans une société développée, le nombre croissant de création d'entreprises (en particulier, un phénomène de boom) équivaut à un nombre croissant de chômeurs, et en France, les chômeurs en fin de droit ou de longue durée choisissent, en dernier recours, de se créer leur propre emploi...
Quant au jeûnes diplômés bac + 2 et autres , c'est même pas la peine :
- soit les offres d'emploi pour eux concernent des salaires = au SMIC ou un tout petit peu plus
- soit il faut avoir 3 - 5 - 10 d'expérience !!!!!!!!!!!!!!
:shocked!:
C'est quand qu'on acquiert de l'expérience ???????????????????
Voyez-vous mêmes un extrait d'un article paru dans Libé :
Citation:
Quitter la France pour mieux respirer
Diplômés ou non, les jeunes partent en nombre travailler à l'étranger, loin d'un pays qu'ils jugent vieillissant et sclérosé.
Par Marie-Joëlle GROS et Gilles WALLON
jeudi 11 août 2005 (Liberation - 06:00)
Ils ont entre 20 et 35 ans, sont éducateur, cuisinier, animatrice en cosmétiques, chercheur, producteur de jeux vidéo ou étudiant. Point commun : tous ont choisi de quitter la France pour aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Le goût de l'aventure, mais pas seulement. Ils évoquent aussi l'envie d'un grand bol d'air frais. Parce qu'en France il leur semble un peu vicié. Sont-ils plus nombreux qu'hier ? Aucune statistique ne permet d'appréhender numériquement le phénomène. Mais les organismes d'aide à l'expatriation ou les associations comme l'Union des Français à l'étranger disent «
être de plus en plus sollicités par des jeunes» en quête de migration.
Ce mercredi de juillet, Germain (1), 27 ans, rentré depuis six mois des Antilles où il avait enchaîné les postes dans des bijouteries en duty free, est particulièrement volubile.
«Pendant mes vacances, j'ai envoyé cinq CV au Canada, pour voir. J'ai eu cinq propositions de boulot.» Rien à voir avec l'accueil des employeurs français : 22 demandes déposées dans des bijouteries du sud de la France, une seule réponse positive. «Si t'as pas 40 ans et que t'es pas en costard, on te prend pas au sérieux. J'ai du mal à vendre la qualité de mon travail. En France, on préfère mettre en avant le nombre d'années.» Virginie, 26 ans, assistante dentaire, part avec lui. Leur arrivée au Canada est prévue pour janvier.
«Nos savoirs sont plus estimés ailleurs»
Embauché par «le numéro 1 mondial de l'animation et des jeux vidéo» comme producteur, Hughes, 29 ans, vit depuis deux ans à Vancouver, sur la côte ouest du Canada. Il a fait ses études à Grenoble, persuadé qu'«il y a de très bonnes formations en France et beaucoup de talents... mais pas de boulot». Il résume : «En France, personne ne recrute, par peur de ne plus pouvoir virer les gens. Et c'est très dur de travailler en free lance. Ici, à Vancouver, pas de problème d'emploi. Celui qui veut bosser bosse.
Depuis que j'ai été embauché, j'ai reçu quatre nouvelles propositions. Et j'ai multiplié mon salaire par trois ou quatre par rapport à la France.»
Nicolas, 25 ans, chercheur en physique en partance pour l'université Columbia, à New York, ne se fait lui non plus pas d'illusions sur la France. «On a l'impression que nos savoirs sont plus estimés ailleurs», remarque-t-il. Ce fils d'artisans remercie le système français mais se sent obligé de le quitter, au moins pour un temps. «Sans la France, je n'existerais pas.
Mais la France ne suffit pas. Elle te forme, elle te paie des études, mais ne te donne pas les moyens d'appliquer ces savoirs.» Même constat pour Yves, en post-doctorat de physique dans une grande université américaine, qui déplore un manque de cohérence générale : «On a à la fois l'un des meilleurs systèmes de formation au monde, et un système de recherche qui frôle le n'importe quoi.
Ceux qui sont un peu pépères ont les mêmes moyens que ceux qui se défoncent dans leur boulot.»
J'avais lu cet article exactement à la période où zom et moi on s'est dit : si dans un an, ça c'est pas arrangé : on se casse...
Mais d'un autre côté, moi je trouve que c'est pas la solution, c'est comme si on abandonnait notre pays, qu'on avait profiter de lui (système éducatif, etc..) et qu'on lui dit : merci, c'est très gentil ce que tu as fait pour nous, on t'a bien exploité mais bon maintenant on se casse...
Perso, dans un an je vais pas y réfléchir à deux fois : quand je vois toutes les offres d'emplois dans ma branche, ne serait-ce qu'en Angleterre et en Irlande :shock: ... Et puis aller en angleterre pour moi, ça sera pas un sacrifice ;)
Et à ce stade là l'argument de la sécu française n'est même plus un argument.. il y a énormément d'offres d'emploi à l'étranger qui sont associées de "salary pack" comprenant, sécu, retraite, parfois prime de déménagement, prise en charge partielle du loyer, etc...
De plus quand on voit la nouvelle mesure du gouvernement concernant le ticket modérateur des hospitalisation :roll:
Citation:
Levée de boucliers contre un "ticket modérateur" dans la santé
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vendredi 30 septembre 2005 (Reuters - 17:45)
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PARIS - La mise en place d'un ticket modérateur de 18 euros pour les actes médicaux d'un montant supérieur à 91 euros provoque une levée de boucliers dans l'opposition et parmi les syndicats.
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La mesure n'avait pas été annoncée par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, mercredi, ni à la Commission des comptes de la Sécurité sociale, ni lors de la présentation à la presse du projet de loi de financement de la Sécu pour 2006.
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Du côté des syndicats, la CFDT a dénoncé une mesure "injuste", "intolérable" et "hypocrite" et demandé son retrait.
"Sans aucun débat, le gouvernement annonce à la sauvette un déremboursement supplémentaire", déclare l'organisation dans un communiqué
Franchement, je suis pas d'un naturel pessimiste, mais là je suis pas du tout du tout optimiste... J'ai l'impression qu'on est à la traîne, mais à la traîne, j'ai l'impression de stagner...