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Nous sommes tous infectés par des produits chimiques

E
43 ans Lille 419
Alerte entendue sur Europe 1 lors des infos. Le WWFvient de publier les résultats de son étude sur la présence de produits chimiques dans le sang  
sur trois générations de même famille dans douze pays européens. Effroyable !!!
Les enfants sont infectés par des substances contenues dans les ordinateurs, les consoles de jeux, etc., les babouchki sont contaminées par des substances chimiques interdites depuis des décennies...
On sait déjà que plus de 100 000 molécules chimiques naviguent autour de nous en permanence. Seules 600 ont été étudiées pour en connaître l'impact sur l'homme. Une étude a prouvé, par exemple, qu'aujourd'hui on retrouve encore du DDT dans le corps humain alors qu'il est interdit depuis trente ans ! Alors que fait-on ? :evil:

Voir aussi la brochure "Santé et Environnement" fait par Julie Rigo du CEPAG, Centre d’Education Populaire André Genot, Bussels.

Ce n'est pas la première fois que le WWF et Greenpeace tire le signal d'alarme il avaient déjà fait une étude "Analyses des produits ...g de parlementaires européens". Et, en octobre 2004, sur des ministres : Citation:
55 substances dont certaines cancérigènes ont été détectées lors de prélèvements sanguins.

Les prélèvements avaient eu lieu en juin dernier lors d'une conférence de l'Organisation mondiale de la Santé à Budapest. Les résultats sont publiés ce matin par le Fonds mondial pour la nature (WWF). Et ils sont éloquents. Les échantillons sanguins prélevés sur les 14 ministres de la Santé ou de l'Environnement qui ont accepté l'expérience, révèlent la présence de 55 agents chimiques dont certains sont classés comme cancérigènes.
« Les produits trouvés dans le sang des ministres sont utilisés dans les canapés ignifugés, les poêles à frire antiadhésives, les boîtes à pizza qui résistent au gras, le PVC souple, les parfums et les insecticides. Certains sont interdits depuis des décennies mais d'autres sont toujours utilisés aujourd'hui », indique Daniel Richard, président de WWF.

Objectif de cette initiative spectaculaire - elle avait déjà concerné 39 députés européens en décembre dernier - faire pression sur Bruxelles où écologistes et industriels s'affrontent sur un projet de directive qui vise à imposer aux grands groupes chimiques des études toxicologiques sur les produits distribués dans l'Union.
Car aujourd'hui, les études scientifiques qui dénoncent le lien entre ces produits et le cancer se multiplient. Dans un rapport réalisé dans le cadre du plan cancer, le professeur Dominique Belpomme tirait déjà la sonnette d'alarme en février dernier. Dans le collimateur, les pesticides, les colorants, les conservateurs, les éthers de glycol et les phtalates :
« Huit cancers sur dix sont liés à notre environnement », avait-il précisé.

L'affaire n'est pas nouvelle : dès 2002, le Haut comité de la prévention avait prudemment recommandé de nouvelles études sur les perturbateurs endocriniens, ces produits chimiques à l'origine de dérèglements hormonaux, de malformations congénitales ou de puberté précoce. Parfois pire. « Une étude menée sur la descendance des victimes de Seveso montre une nette féminisation de l'espèce : 65 % de filles pour 35 % de garçons », révèle Alain Richard.
Pour WWF, il y a un vrai problème de santé publique qui ne peut que s'aggraver. D'abord parce que les effets de ces substances sont invisibles et s'inscrivent sur un temps long. Ensuite parce que sur les 100 000 produits répertoriés en Europe, seules 141 sont en cours d'évaluation.
E
43 ans Lille 419
Le 14 novembre le "projet REACH", une nouvelle législation européenne sur
les produits chimiques doit être votée le 14 novembre prochain par le
Parlement européen à Strasbourg. J'espère que les médias européens vont se bouger les fesses pour nous informer.
E
43 ans Lille 419
Pas encore nés, déjà contaminés...

Une étude commanditée par Greenpeace et le WWF (1) démontre à quel point les foetus sont confrontés à la présence in utero de substances dangereuses produites par l’homme. Intitulée A Present for Life (2), cette étude a été réalisée au départ de 42 échantillons de sang maternel et de 27 échantillons de sang de cordons ombilicaux. Une vingtaine de substances dangereuses appartenant à 8 groupes chimiques différents y ont été identifiées. Bon nombre de ces substances avaient déjà été mises en évidence au cours d’analyses de poussières domestiques et du sang de personnalités politiques (3). Les substances toxiques découvertes dans les cordons ombilicaux interviennent dans la fabrication de produits de consommation courante. Certaines peuvent agir au détriment du bon fonctionnement des systèmes hormonaux et immunitaires. Le développement de certains organes peut également pâtir de leur présence intempestive. A lire sur -> le WWF Belgique

Un contre-point de vue sur le REACH (Registration, Evaluation and Autorisation of Chemicals), le projet de législation européenne sur le contrôle des produits chimiques : Citation:
(...) Tout en affirmant "prendre ses responsabilités" pour répondre aux préoccupations suscitées par l'impact des produits chimiques en termes environnementaux et sanitaires, le CEFIC (Conseil européen des industries chimiques) souligne que l'alarmisme n'est pas de mise : "La présence de traces d'une substance chimique ne constitue pas nécessairement un risque sanitaire et ne devrait pas causer d'inquiétude", écrivait ainsi le CEFIC dans les conclusions d'une conférence sur l'environnement et la santé organisée en décembre dernier.

"Nous respectons pleinement les règles européennes en matière de santé et d'environnement", déclare Caroline de Bie, du CEFIC. "Lorsque vous regardez les quantités, tout ceci est vraiment infime", ajoute Mme de Bie, qui déplore la façon dont les résultats des tests ont été communiqués au grand public.
Le CEFIC met notamment en avant les conclusions de plusieurs experts indépendants et de pédiatres, pour lesquels il n'existe aucune preuve du fait que les substances détectées dans le sang puissent représenter un danger pour la santé humaine.

Le docteur Gavin ten Tusscher, un pédiatre cité dans l'étude du WWF et de Greenpeace, estime que les résultats publiés ne sont pas de nature à provoquer d'inquiétudes particulières, tout en jugeant que la situation requiert une réaction préventive de la part des pouvoirs publics : "Je ne pense pas que les gens doivent s'inquiéter, même si je leur conseillerais de faire pression sur les responsables politiques pour obtenir une modification de la législation", déclare ainsi le docteur Tusscher.
Pour le docteur Vyvyan Howard, toxicopathologiste à l'université de Liverpool, les dangers des substances chimiques présentes dans l'organisme sont d'ores et déjà évidents. Dès lors, selon le docteur Howard, la seule solution envisageable demeure une stricte application du principe de précaution, dans la mesure où il est illusoire de vouloir tester l'ensemble des composants potentiellement dangereux présents dans les substances chimiques produites en Europe. (...)
Sur le site -> EurActiv.com
41 ans Nancy Vannes 3418
Ben ouais.....

Je dirais vive la science, au moins maintenant, on a les moyens d'étudier ces substances, savoir qu'elles sont là, quel sont leur degré de nocivité et comment combattre les effets. Il y a encore 50 ans, on était loin de ça. Et il y a un siècle, encore pire. Les avancées scientifiques et médicales avancent extrèmement rapidement, quoi qu'on en dise, sur l'échelle de temps donnée.

J'irai pas crier au loup "ouais les industriels sont inconscients" blabla toussa. Bien sûr, s'informer est important, mais je trouve qu'on a _vraiment_ tendance à porter au drame tout et n'importe quoi. La proportion de personnes en surpoids augmente ? Oh mon dieu, mais c'est une épidémie qui va tous nous tuer dans dix ans ! Le lait aussi est cancérigène tu sais, si on en boit ...... près de 50 litres par jour. Pareil pour tout aliment ou composante des éléments qui nous entoure. Tout peut nous tuer "naturellement", à condition qu'on en fasse une overdose. Et souvent, là où maintenant on crie au cataclysme, il faut des quantités que même un groupe de 100 individus en consommation cumulée ne peut atteindre.

Il faut apprendre à relativiser ;)
Les scientifiques étudient la chose, moi j'attends de voir les résultats chiffrés, c'est à dire de savoir en quelle quantité quelle proportion de la population testée est touchée en quelle mesure de telles effets. Parce que là au moins, j'ai moyen de me faire une opinion loin de leur tendance à dramatiser le pet de mouche qui agrandit la couche d'ozone.
B I U