lors des infos. Le
vient de publier les résultats de son étude sur la présence de produits chimiques dans le sang
sur trois générations de même famille dans douze pays européens. Effroyable !!!
Les enfants sont infectés par des substances contenues dans les ordinateurs, les consoles de jeux, etc., les babouchki sont contaminées par des substances chimiques interdites depuis des décennies...
On sait déjà que plus de 100 000 molécules chimiques naviguent autour de nous en permanence. Seules 600 ont été étudiées pour en connaître l'impact sur l'homme. Une étude a prouvé, par exemple, qu'aujourd'hui on retrouve encore du DDT dans le corps humain alors qu'il est interdit depuis trente ans ! Alors que fait-on ? :evil:
Voir aussi la brochure "
Santé et Environnement" fait par Julie Rigo du CEPAG, Centre d’Education Populaire André Genot, Bussels.
Ce n'est pas la première fois que le WWF et Greenpeace tire le signal d'alarme il avaient déjà fait une étude "
Analyses des produits ...g de parlementaires européens". Et, en octobre 2004, sur des ministres :
Citation:55 substances dont certaines cancérigènes ont été détectées lors de prélèvements sanguins.
Les prélèvements avaient eu lieu en juin dernier lors d'une conférence de l'Organisation mondiale de la Santé à Budapest. Les résultats sont publiés ce matin par le Fonds mondial pour la nature (WWF). Et ils sont éloquents. Les échantillons sanguins prélevés sur les 14 ministres de la Santé ou de l'Environnement qui ont accepté l'expérience, révèlent la présence de 55 agents chimiques dont certains sont classés comme cancérigènes.
« Les produits trouvés dans le sang des ministres sont utilisés dans les canapés ignifugés, les poêles à frire antiadhésives, les boîtes à pizza qui résistent au gras, le PVC souple, les parfums et les insecticides. Certains sont interdits depuis des décennies mais d'autres sont toujours utilisés aujourd'hui », indique Daniel Richard, président de WWF.
Objectif de cette initiative spectaculaire - elle avait déjà concerné 39 députés européens en décembre dernier - faire pression sur Bruxelles où écologistes et industriels s'affrontent sur un projet de directive qui vise à imposer aux grands groupes chimiques des études toxicologiques sur les produits distribués dans l'Union.
Car aujourd'hui, les études scientifiques qui dénoncent le lien entre ces produits et le cancer se multiplient. Dans un rapport réalisé dans le cadre du plan cancer, le professeur Dominique Belpomme tirait déjà la sonnette d'alarme en février dernier. Dans le collimateur, les pesticides, les colorants, les conservateurs, les éthers de glycol et les phtalates :
« Huit cancers sur dix sont liés à notre environnement », avait-il précisé.
L'affaire n'est pas nouvelle : dès 2002, le Haut comité de la prévention avait prudemment recommandé de nouvelles études sur les perturbateurs endocriniens, ces produits chimiques à l'origine de dérèglements hormonaux, de malformations congénitales ou de puberté précoce. Parfois pire. « Une étude menée sur la descendance des victimes de Seveso montre une nette féminisation de l'espèce : 65 % de filles pour 35 % de garçons », révèle Alain Richard.
Pour WWF, il y a un vrai problème de santé publique qui ne peut que s'aggraver. D'abord parce que les effets de ces substances sont invisibles et s'inscrivent sur un temps long. Ensuite parce que sur les 100 000 produits répertoriés en Europe, seules 141 sont en cours d'évaluation.