Et oui, je vais l'acheter.
Non pas que je nourrisse une grande passion pour les "Asterix" sans Goscinny. J'irai même jusqu'à qualifier de méprisable le traitement d'Uderzo sur la gestion de l'héritage de l'immense René. Des débuts mitigés, un milieu tout juste correct ("chez razahde" tenait tout de même à peu près la route), puis dernièrement il en est allé de pire en pire.
Non, je ne pense pas que ce soit brillant. Peut être pas non plus aussi épouvantable que le très médiocre album précédent (dont j'ai oublié jusqu'au nom, Eve, aide moi!... ne me le rappelle surtout pas).
Mais voilà, c'est Asterix, c'est une partie de ma culture personnelle.
Alors je vais l'acheter comme un camé aux madeleines de Proust.
Puis je vais trépigner, râler, éructer, invoquer la mémoire bafouée de saint René, comme un vieux con pestant contre
Puis arrivera le meilleur: je me replongerai dans tous les autres. Et je rirai, ô oui..
le jeune énarque dans "Obelix et compagnie" (si vous n'avez pas fait sciences éco, voilà de quoi apprendre l'essentiel en vous marrant)...
le génial tilius detritus dans la "Zizanie"...
Ocatarinabellatchixtchix dans "Asterix et les Corses"...
Les Normands qui veulent connaître la peur car "elle donne des ailes"...