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Toujours servir de bouche trou

49 ans ST GRATIEN 727
Bonjour,

Vous n'avez pas l'impression que lorsque des filles vous parlent, vous servez de bouche trou

Je m'explique : j'ai remarqué que dans mon entourage professionnel certains collègues me parlaient pour ne  
pas être seuls, de même lorsque j'étais étudiante
Ce qui fait que j'ai l'impression d'être la bouée de secours des personnes seules

Mais c'est dur de garder de véritables amis ainsi, on arrive à les discerner au fur et à mesure

Avez vous déjà eu cette impression ?
4240
Heu non je n'ai jamais eu cette impression, ou alors de la part de gens qui de toute manière traitaient tout le monde comme tel.
35 ans Dans le sud ;) 5608
Je n'ai jamais eu cette impression non plus mais peut etre est ce parce que je ne laisse pas aux gens l'occasion de le faire
S
35 ans 3465
Je n'en ai jamais eu l'impression non plus. Mais je trouve pas que c'est forcément une attitude méchante...Il m'arrive de le faire.

Dans le sens où, si j'ai envie de sortir un soir et qu'aucun de mes amis proches, n'est disponible, je peux facilement proposer quelque chose à quelqu'un que j'ai perdu de vue où quelqu'un que je connais, mais sans plus.

Bien entendu, je ne pars pas du principe que je ne verrai ces gens que quand je suis seule, mais c'est vrai que la première raison de mon approche, c'est parce que mon cercle d'amis, n'est pas dispo.
49 ans ST GRATIEN 727
merci pour ta réponse sincère Sibell et merci aux autres aussi
42 ans au milieu des poissons 7816
sevelisa a écrit:
Bonjour,

Vous n'avez pas l'impression que lorsque des filles vous parlent, vous servez de bouche trou

Je m'explique : j'ai remarqué que dans mon entourage professionnel certains collègues me parlaient pour ne pas être seuls, de même lorsque j'étais étudiante
Ce qui fait que j'ai l'impression d'être la bouée de secours des personnes seules

Mais c'est dur de garder de véritables amis ainsi, on arrive à les discerner au fur et à mesure

Avez vous déjà eu cette impression ?


Je n'ai jamais eu jusqu'à aujourd'hui cette impression.

Il se peut aussi que certaines personnes s'adressent à toi non pas parce qu'elles sont seules mais plutôt vu qu'elles sont seules à ce moment elles en profitent pour peut-être faire plus ample connaissance avec toi. Ce n'est qu'une supposition mais plausible.

Un simple exemple pas plus tard que cette semaine, une nouvelle personne travaille depuis peu où je bosse. Je pense que cela fait bien un mois qu'elle est présente et je n'ai pas eu l'occasion avant cette semaine de prendre le temps de lui parler et faire davantage connaissance. À la débauche je l'ai donc abordée en attendant que Monsieur vienne me récupérer. Je n'ai pas abordé la personne parce que j'étais seule mais parce j'avais enfin du temps pour lui parler davantage.
49 ans ST GRATIEN 727
"Il se peut aussi que certaines personnes s'adressent à toi non pas parce qu'elles sont seules mais plutôt vu qu'elles sont seules à ce moment elles en profitent pour peut-être faire plus ample connaissance avec toi. Ce n'est qu'une supposition mais plausible"

Oui tu as surement raison, je me fais peut être des idées. J'ai tellement été bernée qu'en fait je pense ne plus faire confiance à bcp de monde. Quand j'étais étudiante par exemple, les personnes se servaient de moi pour les aider à y arriver dans leurs études pour mes bons résultats
45 ans Lille 4855
sevelisa a écrit:
Avez vous déjà eu cette impression ?


Oui, surtout quand j'étais à l'école (primaire au lycée).

J'étais la fille qu'on va voir quand on s'est engueulé avec ses copines, et une fois la dispute passée => "dégage".

Ca m'est arrivée plusieurs fois à "l'âge ingrat", j'étais déjà réservée à la base, ça m'a fait perdre toute confiance dans les gens en général...

Aujourd'hui, je me méfie même des intentions les plus bonnes, donc impossible de me faire de vrais amis. Quelques mauvaises expériences donnent un résultat parfois désastreux malheureusement, mais les intentions des gens ne sont pas toujours mauvaises. :)
2630
Oui, tout le temps.

Il manque une personne pour faire un truc sympa, on va toujours demander à n'importe qui sauf moi.
On fait une soirée, je suis toujours la dernière à être invitée (si je suis invitée), un peu sur le ton de "Ben t'étais là et tu nous as entendu en parler, alors ce serait méchant de pas t'inviter".

J'en ai déjà discuté avec mes amies, elles m'assurent que c'est pas vrai, que je me fais des films.
Et je pense qu'effectivement, d'autres gens laisseraient pisser des choses que moi je prends mal.

Le problème, c'est que je peux pas changer ce que je ressens. Même en me raisonnant, il y a toujours un petit pincement à l'intérieur, et un doute ...
46 ans 2032
J'ai été le "bouche-trou" toute mon adolescence. Celle qu'on vient voir parce que personne d'autre n'est dispo, celle qu'on invite parce qu'on a pas le choix, celle qu'on oublie quelques secondes après.

J'ai fini par mettre fin à ce comportement moi-même : mieux vaut être seule, que croire qu'on a des amis qu'on a pas.

Le déclic... je me souviens parfaitement d'une "amie" (on parlait pas mal au lycée, on était souvent assise l'une à côté de l'autre). L'été arrive, je l'appelle - trop - souvent le soir, mais après tout on est amies, non ?
Bref un soir je suis au téléphone avec elle, mais elle me dit qu'elle a une copine qui dort chez elle. Ok. Et là elle rajoute, en parlant à sa copine, "tu sais c'est celle qui m'appelle tous les soirs".
La honte.
Je me suis sentie comme un boulet qui s'accrochait à elle (ce que j'étais très probablement).

Je suppose que mon amitié était acceptable quand on était au lycée où elle n'était pas très populaire non plus, mais à part ça, elle n'avait pas besoin de moi.

J'ai pas retéléphoné, et j'ai fait très très gaffe à partir de ce moment là. Toujours garder ses distances, toujours se souvenir qu'on est simplement pratique à ce moment là mais ne pas en déduire qu'on est ami(e)s.
49 ans nord 553
moi pareil toute mon enfance j ai été un bouche trou
40 ans 5932
Kwikie a écrit:
J'ai été le "bouche-trou" toute mon adolescence. Celle qu'on vient voir parce que personne d'autre n'est dispo, celle qu'on invite parce qu'on a pas le choix, celle qu'on oublie quelques secondes après.

J'ai fini par mettre fin à ce comportement moi-même : mieux vaut être seule, que croire qu'on a des amis qu'on a pas.

Le déclic... je me souviens parfaitement d'une "amie" (on parlait pas mal au lycée, on était souvent assise l'une à côté de l'autre). L'été arrive, je l'appelle - trop - souvent le soir, mais après tout on est amies, non ?
Bref un soir je suis au téléphone avec elle, mais elle me dit qu'elle a une copine qui dort chez elle. Ok. Et là elle rajoute, en parlant à sa copine, "tu sais c'est celle qui m'appelle tous les soirs".
La honte.
Je me suis sentie comme un boulet qui s'accrochait à elle (ce que j'étais très probablement).

Je suppose que mon amitié était acceptable quand on était au lycée où elle n'était pas très populaire non plus, mais à part ça, elle n'avait pas besoin de moi.

J'ai pas retéléphoné, et j'ai fait très très gaffe à partir de ce moment là. Toujours garder ses distances, toujours se souvenir qu'on est simplement pratique à ce moment là mais ne pas en déduire qu'on est ami(e)s.

:shock: J'aurais pu l'écrire, ça. Ça fait bizarre.

J'ai arrêté depuis longtemps de prendre au sérieux les "on est ami(e)s" des gens. Dans leur bouche c'est juste une excuse pour se voir rendre des services sans jamais donner en retour. Sérieux, sans attendre un retour systématique, il me semble logique que lorsqu'une personne ne rechigne pas à te rendre service dès qu'elle le peut alors on peut peut-être le lui rendre de temps en temps. Juste parce qu'on a quand même envie de faire du bien aux gens qui nous en font, non ?
Bref, moi plus ça va plus je me méfie des gens, et moins je donne. Du coup, on a aussi arrêté de me prendre pour un bouche-trou. On a dû remarquer que je ne me laissais plus avoir, que je n'étais pas dupe, et quitte à être seule au moins on me fiche la paix avec toute cette hypocrisie.
49 ans ST GRATIEN 727
lwena a écrit:
Oui, tout le temps.

Il manque une personne pour faire un truc sympa, on va toujours demander à n'importe qui sauf moi.
On fait une soirée, je suis toujours la dernière à être invitée (si je suis invitée), un peu sur le ton de "Ben t'étais là et tu nous as entendu en parler, alors ce serait méchant de pas t'inviter".

J'en ai déjà discuté avec mes amies, elles m'assurent que c'est pas vrai, que je me fais des films.
Et je pense qu'effectivement, d'autres gens laisseraient pisser des choses que moi je prends mal.

Le problème, c'est que je peux pas changer ce que je ressens. Même en me raisonnant, il y a toujours un petit pincement à l'intérieur, et un doute ...


Totalement d'accord avec toi, c la même chose pour moi, mais personne ne te dira vraiment la vérité à ce sujet tu sais
49 ans ST GRATIEN 727
[quote="]
:shock:
Bref, moi plus ça va plus je me méfie des gens, et moins je donne. Du coup, on a aussi arrêté de me prendre pour un bouche-trou. On a dû remarquer que je ne me laissais plus avoir, que je n'étais pas dupe, et quitte à être seule au moins on me fiche la paix avec toute cette hypocrisie.

Pour ma part, j'ai mis du temps à le réaliser mais j'ai réussi à le faire. Comme tu dis, je préfère moi aussi être seule, plutôt que mal accompagnée. Les hypocrites y en a partout et beaucoup trop en plus. avant au travail, je trainais avec 3 filles qui se sont servies de moi et maintenant, je suis seule et beaucoup plus au calme, pas besoin de rendre des comptes, ni devoir se justifier devant elles parce que j'ai entendu un truc qui fallait pas.
46 ans (¯`•.•´¯) (¯`•.•´¯) *`•.¸(¯`•.•´¯)¸.•´ ♥ ☆ º ♥ `•.¸.•´ ♥ º ☆.¸¸.•´¯` 1576
Durant mon enfance, mon adolescence et même le début de ma vie d'adulte, je n'étais pas populaire car trop grosse, pas assez bien fringuée, trop timide, etc...

Donc, à part quand j'avais des copines comme moi, la plupart du temps je n'étais qu'un bouche-trou a qui on voulait bien parler que si on avait personne de mieux sous la main, par pitié ou par obligation.

Et puis avec l'âge et certains événements dans ma vie, je me suis affirmée et j'ai appris à vivre sans avoir besoin de l'attention et de rechercher la présence des autres.

Au travail, j'ai quelques bonnes collègues avec lesquelles je suis bien mais dont je ne recherche pas nécessairement la compagnie à tout prix. J'apprécie leur compagnie lorsque nous sommes ensemble mais ça ne me manque pas particulièrement lorsque je ne suis pas avec elles.
Avec elles je sais que je ne suis pas un bouche-trou car elles savent que la plupart du temps j'apprécie aussi de déjeuner seule à mon bureau en lisant un journal par exemple.
Elles me proposent de déjeuner avec elles parce qu'elles trouvent ma présence agréable et pas par pitié ou par obligation.

Je suis tout à fait d'accord avec Kwikie quand elle écrit qu'il vaut mieux être seule plutôt que croire qu'on a des amis qui n'en sont en réalité pas vraiment.

J'ai des activités et une famille qui comblent très bien ma vie donc je ne ressens pas le manque d'avoir peu d'amis.
B I U