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Les effets du féminisme sur la maternité

43 ans 69 4262
Salut à toutes!

J'ai aujourd'hui un bébé de 4 mois et j'ai pris un congé parental jusqu'à décembre que je vais devoir prolonger jusqu'à mai (soit pour ses 1 an)  
pour des raisons purement pratiques (horaires de travail incompatibles avec horaire de nounou) mais aussi parce qu'il nous semblait plus naturel que je m'occupe de ma fille au moins la première année plutôt que de travailler, quitte à se restreindre.

Mais depuis que je suis en congé, je suis en proie à des sentiments très paradoxaux. D'un côté je trouve qu'il très naturel et logique d'élever son enfant et j'ai du mal à imaginer laisser ma fille à une inconnue pour aller bosser.Et parallèlement, je me sens extrêmement frustrée et je suis constamment dans la culpabilité de ne pas travailler, d'être dépendante de mon conjoint. Le travail me manque mais je n'ai pas envie pourtant d'y retourner.

J'imagine que certaines choses sont reliées à mon histoires personnelles mais peu à peu en échangeant avec d'autres maman, j'ai eu l'impression de retrouver des trames communes. Par exemple, toutes celles qui sont en congé parental ont choisi de rester près de leur bébé mais je n'en connais aucune qui ne le vit vraiment sereinement. Je retrouve chez elle la même frustration, comme si être mère au foyer n'était pas quelque chose de gratifiant. Et puis la culpabilité de ne plus poursuivre leur carrière aussi.

Celles qui ont repris le travail, disent être ravies de retrouver leur boulot ce que je peux croire mais je ressens malgré tout chez elle une frustration à ne pas pouvoir rester avec leur enfant, chose qu'elles reconnaissent plus ou moins facilement.

A force d'en discuter à gauche à droite, je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'un problème de génération, purement sociologique, peut être bien lié au conséquences du féminisme. On dirait que toutes les femmes de ma génération (la trentaine) ont le cul entre deux chaises: être mère ou/et working girl? Il semblerait que nous voulions être actives sur tous les fronts et je me demande par conséquent s'il est possible de pouvoir tout correctement mener de front?

Lorsque j'ai accouché, j'avais hâte de retrouver le travail d'autant que j'ai été arretée précocemment durant ma grossesse mais peu à peu, il m'est apparu comme une évidence qu'il n'était pour moi absolument pas rationnel de laisser ma fille à une nounou pour aller bosser, alors qu'en consentant à quelques sacrifices personnels, je pouvais m'en passer.Je ne pense bien évidemment pas rester en congé toute ma vie, car un enfant en grandissant a moins besoin de sa mère mais la première année me semble primordiale

Ma question est: est qu'à force de vouloir prouver qu'on peut tout faire on ne s'est pas piégées nous même? Est ce qu'il n'est complétement illogique que nous devions laisser notre bébé à deux mois et demi?

Est ce que la maternité avec le féminisme n'est pas devenu rétrograde, comme si le fait de choisir d'être uniquement mère était rétrograde?

Je tiens à préciser que je ne remet absolument les bienfaits du féminisme. Dans cette situation, je ne tiens pas en compte non plus les facteurs financiers. Je sais bien que certaines femmes n'ont pas le choix de retourner travailler ou pas. Je sais aussi que rester à la maison peut être un facteur d'isolation sociale.

J'aimerai juste comprendre cette situation d'un point de vue sociologique, avoir vos avis. Est ce que vous ressentez cette ambivalence? Avez l'impression que le féminisme a changé notre façon d'être mère? Avez vous l'impression de mener efficacement votre vie de femme, de working girl et de mère?

J'espère que je suis claire dans mes propos, j'ai du ma à expliquer mes ébauches de réflexion.

Merci de vos réponses
74 ans 3528
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire... Personnellement, j'ai choisi de changer définitivement de carrière après ma fille, parce qu'on a beau nous faire croire, quand on est jeune, qu'on peut "tout avoir", en fait, on se retrouve surtout à "tout faire". Du coup, certaines ambitions sont passées au placard et j'ai cherché (et en partie trouvé)de nouveaux projets avec un nouvel équilibre.

Tu vois, c'est marrant parce que j'ai suivi des conférences sur l'orientation des filles à l'école et "quelle injustice c'est de ne pas les orienter également vers des boulots prenants/à hautes responsabilités". D'un autre coté, il faut être réaliste aussi, tant que les femmes seront celles qui tombent enceintes et accouchent (voire allaitent, prennent des jours off ou temps partiel pour coller avec le mode de garde et se tapent la majorité des tâches ménagères... mais bon, ça encore on peut rêver que ça évolue un jour ;) ), je ne vois pas où sera l'égalité.

Je suis profondément féministe, mais pour un féminisme qui respecte la femme, pas un féminisme qui nous demande de "faire comme ci" on était des hommes et de se taper en + toutes les questions que ton post évoque.
44 ans 242
Je crois surtout que c'est le monde du travail qui ne s'est toujours pas adapté à la femme, pour justement qu'elle n'ait pas à choisir entre son travail et son enfant, ou la culpabiliser de ne pas être avec ce dernier. La société n'est peut être pas encore prête, pour moi, les femmes acceptent encore trop de chose. En plus, à notre époque, pas mal de femmes travaillent, les crèches vont en diminuant, alors que ça devrait être l'inverse, il y a pas photo, on nous pousse à rester à la maison et à s'occuper de nos enfants, ma mère a 70 ans, elle n'a jamais eu de souci avec les crèches tout en menant sa carrière professionnelle, j'ai l'impression qu'on a régressé, alors que ça aurait du être l'inverse encore une fois. On devient plus méfiant aussi à l'égard des autres, alors laisser nos petits à des inconus, c'est un peu compliqué.
46 ans brest 3644
Je crois aussi que c'est une question de salaire, c'est facile de trouver quelqu'un pour garder son enfant quand on gagne 4 ou 5000€ par mois voir plus. c'est ce qui m'énerve grand je vois nos grandes féministes à la télé nous faire la morale...
Elle ont leur employé de maison, leur nounou perso... ben ouais dans ces conditions je veux bien être féministe aussi!

Je crois qu'il faut essayer de trouver un juste milieu, avec lequel tu puisses être en paix. Puis ce n'est pas parce que tu décide aujourd'hui de prendre 1 an de congé que tu es obligé de le prendre tu verras au fur et à mesure.

Il faudrait que tu te trouve une occupation, quitte à faire garder ton enfant quelques heures
S
89 ans 4951
mamisha a écrit:
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire... Personnellement, j'ai choisi de changer définitivement de carrière après ma fille, parce qu'on a beau nous faire croire, quand on est jeune, qu'on peut "tout avoir", en fait, on se retrouve surtout à "tout faire". Du coup, certaines ambitions sont passées au placard et j'ai cherché (et en partie trouvé)de nouveaux projets avec un nouvel équilibre.

Tu vois, c'est marrant parce que j'ai suivi des conférences sur l'orientation des filles à l'école et "quelle injustice c'est de ne pas les orienter également vers des boulots prenants/à hautes responsabilités". D'un autre coté, il faut être réaliste aussi, tant que les femmes seront celles qui tombent enceintes et accouchent (voire allaitent, prennent des jours off ou temps partiel pour coller avec le mode de garde et se tapent la majorité des tâches ménagères... mais bon, ça encore on peut rêver que ça évolue un jour ;) ), je ne vois pas où sera l'égalité.

Je suis profondément féministe, mais pour un féminisme qui respecte la femme, pas un féminisme qui nous demande de "faire comme ci" on était des hommes et de se taper en + toutes les questions que ton post évoque.


comment souvent je suis proche du ressenti de mamisha.

Je suis féministe également et j'ai choisi de rester à la maison pour élever mes enfants, par contre je l'ai très bien vécu, malgré la pression de certains membres de ma famille qui voyaient cela comme négatif passé un certain temps à la maison.

Pour moi cela m'a semblé une évidence (étant donné que financièrement on s'en sortait sinon, il n'y a pas de choix réel).

J'avais envie de ne pas être stressée et en plus je ne suis pas du tout la reine de l'organisation et j'aime avoir la sensation d'être libre.

Aucun problème d'être dépendante de mon mari, car pour notre couple, ce que je fais à la maison, si je ne le fais pas quelqu'un doit le faire pour moi. Il y avait eu une étude suisse qui avait calculé la valeur financière d'une femme à la maison, je ne me souviens plus du chiffre mais c'était élevé.

Pour moi c'est un travail comme un autre, c'est à dire que j'ai droit à des pauses, des moments sympas et des moments moins sympas comme dans tout boulot. La richesse pour moi de ce travail est qu'il y a des sentiments que je n'ai pas trouvé dans d'autres boulots.

Par contre je me suis créé un réseau social et au fur et à mesure que les enfants grandissaient j'ai trouvé des occupations enrichissantes, ce qui fait que je ne me suis jamais sentie à part de la société.

Il est vrai que j'ai eu droit à certaines réflexions qui m'ont assez glissé dessus car j'avais aussi beaucoup de valorisation de mon mari. Mon mari a toujours estimé le travail que j'accomplissais et n'était en aucun cas mon chef. Je n'étais pas à son service, simplement qu'on avait un rôle défini, il travaillait à l'extérieur et je travaillais à l'intérieur.

Pour moi le vrai féminisme c'est celui qui permet à une femme de s'épanouir dans l'activité qu'elle a choisi et de ne pas devoir se conformer à un modèle, comme il a pu être très douloureux pour certaines femmes de devoir être obligées de rester à la maison quand elles ne le sentaient pas bien.

Je crois qu'une femme au foyer de maintenant le vit différemment que dans le temps. Nos mères n'avaient pas le choix et devaient servir leur mari, si l'appellation est la même l'égalité des droits a passé par là et changé ce rapport dans la majorité (enfin je me base sur ce que je vois autour de moi, donc cela n'a pas de valeur scientifique).
40 ans Paris 1810
Ce n'est selon moi nullement la faute au féminisme, mais plus au monde du travail...
En plus "féminisme" ne veut pas dire grand chose. Quel féminisme? Il explique de multiples courant dans le féminisme, qui ne revendiquent et prônent pas les mêmes choses, notamment en matière de conduite de carrière et d'éducation des enfants.
Ce n'est pas nous qui avons revendiqué d'avoir la double journée, la multiplication des responsabilités, la culpabilité... Nous avons revendiqué l'égalité, et là il n'est pas question d'égalité mais bien de double pénalisation de la femme : pénalisée dans sa carrière et pénalisée dans son rôle de mère (qui lui aussi diffère énormément d'une femme à l'autre... tout le monde ne le place pas dans une conception "présentielle"...).

De nos jours, je trouve qu'on crache pas mal sur le "féminisme" dans l'absolu, comme si c'était un horrible carcan qu'on nous avait imposé ; comme si les seules chiennes de garde (que personnellement j'exècre) que l'on voit à la télé étaient représentative des idéaux recherchés.

Il ne faut pas se tromper de combat, et il me semble contreproductif d'attaquer le féminisme, qui à la base ne recherche qu'une égalité (de droits civiques, de salaires...) logique. Il ne s'agit pas de nier les différences biologiques, ou de vouloir transformer les femmes en hommes. Cela m'agace d'entendre des trucs comme "vous avez voulu l'égalité alors ne vous plaignez pas" parce qu'il n'y a PAS d'égalité entre hommes et femmes à l'heure actuelle. Notamment, un père n'est pas culpabilisé d'avoir un enfant par son patron, et le fait qu'il rentre tard invite plutôt aux louanges ("il bosse dur pour faire vivre sa famille") qu'au mépris ("il délaisse son enfant"). Mais en contrepartie, essayez, si vous êtes un homme, d'aller voir votre patron et de lui dire "je voudrais prendre un congé parental pour profiter de mon enfant" vous allez voir comment vous serez reçu...

Bref, pas de solution idéale, mais beaucoup de pression pour tout le monde. C'est la vie professionnelle moderne : on attend des robots disciplinés, qui n'ont pas de vie à l'extérieur...

Mais c'est à nous de lutter contre ces exigences modernes, ce mythe de la femme qui se doit d'être parfaite en tout : bonne maman, professionnelle dynamique, cuisinière accomplie, super amante, etc, etc... A nous de convaincre les autres de nous prendre telles que nous sommes, imparfaites et faisant ce que nous pouvons. Mais avant toute chose, il faut nous en convaincre nous-mêmes et ASSUMER nos choix.

C'était ma diatribe du jour, eheh :lol: :lol:
47 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
mamisha a écrit:
Je suis profondément féministe, mais pour un féminisme qui respecte la femme, pas un féminisme qui nous demande de "faire comme ci" on était des hommes et de se taper en + toutes les questions que ton post évoque.

=D>

Même problème, pas de solution.
Je fais tout à moitié et ce n'est gratifiant ni pour ma vie de mère, ni pour ma carrière.

J'admire les femmes qui ont le courage (pour celles qui ont le choix) d'affronter le regard de la société et d'envoyer balader les gens qui pensent qu'une femme doit absolument mener les deux de front. J'ai l'impression que c'est très mal vu de donner la priorité à ses enfants, et encore plus pour celles qui ont fait des études et qui ont un bon job.

J'ai entendu nombre de reflexion à mon retour au bureau "Tu t'ennuyais pas ? T'es contente de revenir ?" Ben non désolée mais moi ce n'est pas mon enfant qui me fatigue, c'est le stress d'avoir à tout mener de front.
45 ans Bas Rhin 2894
Pareil que la plupart je suis pour un féminisme qui permettent à chaque femme de faire comme elle le veut.

Je suis une maman qui travaille, qui aime son travail, qui n'a eu aucun souci à laisser son bébé chez la nounou à 4 mois. Je pars en déplacement au moins une fois par mois, parfois pour 3 jours. Je n'en suis pas moins une maman qui aime passe du temps avec son enfant, et qui ne sent pas moins maman... oui les premiers pas il les a fait chez ma maman, et alors...

J'ai parfois l'impression d'être une mère insensible parce que j'aime mon boulot...

Comme quoi j'ai l'impression de TOUTES les mamans se sentent jugées, peu importe leurs choix.

Par contre une chose importante que mon enfant m'aura apporté c'est savoir dire NON à mon patron! et qu'est ce que ça fait du bien ;) . Quand j'ai trop de boulot je le dis et je ne dis pas mais bien sur que je peux encore prendre en charge ce dossier. Le week end je ne bosse plus! C'est le temps de la famille, pas du boulot .
47 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
Calisto a écrit:
Comme quoi j'ai l'impression de TOUTES les mamans se sentent jugées, peu importe leurs choix.

Il est bien là le problème, on nous fait croire qu'on a le choix mais en fait on est obligé de choisir les deux, et d'être à 100% au top dans les deux domaines. C'est in-gé-rable ! (moi je n'y arrive pas en tout cas).
45 ans Bas Rhin 2894
DDounette a écrit:
Calisto a écrit:
Comme quoi j'ai l'impression de TOUTES les mamans se sentent jugées, peu importe leurs choix.

Il est bien là le problème, on nous fait croire qu'on a le choix mais en fait on est obligé de choisir les deux, et d'être à 100% au top dans les deux domaines. C'est in-gé-rable ! (moi je n'y arrive pas en tout cas).


Pour ça faut avoir les sous comme je ne sais plus qui le disait... Les sous te permettent de choisir une bonne nounou en qui tu as entière confiance, et de payer une femme de ménage qui te soulage dans le boulot de la maison ^^.

Et surtout il faut apprendre à lâcher prise... Par exemple depuis que je sais dire non au boulot, je ne suis pas considérée comme une moins bonne employé, au contraire.
Je crois que souvent les femmes se mettent trop de pression pour être au top!
45 ans Bas Rhin 2894
Je viens de me relire et je me trouve un peu arrogante ...
POurquoi est ce si difficile de s'exprimer à l'écrit.

Bref ce que je voulais dire Ddounette c'est qu'il faudrait dans un monde idéal savoir lacher prise et ne pas se mettre trop de pression.
47 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
Calisto a écrit:
Je viens de me relire et je me trouve un peu arrogante ...
POurquoi est ce si difficile de s'exprimer à l'écrit.

T'inquiète, j'ai compris :lol:

Mais en pratique, pas tout le monde peut lâcher prise, il y en a pour qui c'est impossible s'ils veulent faire évoluer leur salaire (et se payer la femme de ménage).
S
89 ans 4951
Calisto a écrit:
Je viens de me relire et je me trouve un peu arrogante ...
POurquoi est ce si difficile de s'exprimer à l'écrit.

Bref ce que je voulais dire Ddounette c'est qu'il faudrait dans un monde idéal savoir lacher prise et ne pas se mettre trop de pression.


C'est pas l'impression que cela m'a donné en tout cas, calisto.

Je rebondis sur ce que tu dis sur le lâcher prise. C'est la clé du bonheur pour moi, accepter qu'on ne peut pas tout gérer, tout réussir et apprendre à relativiser ce que les autres peuvent penser de nous.

Le choix est bien sur seulement réel quand on peut se le permettre du point de vue financier.

Mais d'assumer ce que l'on est, que ce soit en travaillant à l'extérieur ou à l'intérieur est de toute façon bénéfique et aide de manière générale à relativiser, c'est avis étant valable quand on a un choix réel.

Les enfants qui sont élevés par des mamans qui travaillent à l'extérieur et ceux qui sont élevés par des mamans au foyer ne sont pas meilleurs les uns que les autres, tous vont bien à partir du moment ou leurs besoins primaires sont respectés.
47 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
saralou a écrit:
Les enfants qui sont élevés par des mamans qui travaillent à l'extérieur et ceux qui sont élevés par des mamans au foyer ne sont pas meilleurs les uns que les autres, tous vont bien à partir du moment ou leurs besoins primaires sont respectés.

Je dirais plutôt ça des enfants dont les mamans sont épanouies et assument leur choix. Pas peux qui ont des mères qui vivent mal la situation (quelle qu'elle soit).
49 ans gagny 3067
comme le disait une personne précédemment, qq'e soit ton choix tu seras jugée ....

perso rester à la maison ce n'est pas mon truc du tout et cela n'a rien avoir avec les sous, je n'ai pas non plus une carrière top puisque je bosse ds une caisse de retraite ce qui me permet d'avoir des horaires variables.

c'est en fait un choix de personne c'est tout !! j'avoue avoir du mal à comprendre que l'on reste maman au foyer car j'en suis incapable.le féminisme ds tout ça, et bien pr moi ce serait d'avoir le choix et là on en est très loin !!

le pblm du manque de crèche, de ne pas se faire mettre au placard à son retour de congé mat ou parental (ce qui est le cas ds ma boîte), s'arrêter un peu ou pas du tout si on le souhaite ou si le papa le veut aussi,...

oui le monde du travail n'est pas adapté à la vie de famille ms je pense aussi qu'il y a un pblm de mentalité: j'ai une fois posé la question a mon mari si un congé parental le tenterait si on pouvait et vous auriez vu sa tête !!

alors que faire ?? je pense que l'on met tte notre pierre à l'édifice et surtt que c'est l'éducation de nos enfants qui fera pt être changer les choses.ne pas cantonner les filles à certaines études plus que d'autres idem pr leurs futurs postes, se dire que tout est possible que l'on soit fille ou garçon
et pt être le plus important c'est que l'on ne se définit pas par son sexe ms par son individualité.après le reste viendra tt seul ms bon y a quand même du boulot ;)
B I U