Bon je m'étais jurer de ne rien dire sur cet album. Je n'aime pas être gratuitement méchant. N'hésitez donc pas à m'envoyer des chèques.
Je ne dirai même pas à quel point cet album m'a paru une véritable insulte à la mémoire de Goscinny.
Non, ce que je retiens le plus (outre une colorisation assez hideuse à mon goût), c'est que papy Uderzo semble quand même tourner méchament sénile.
Parce que le coup des vilains nagma (oh le jeu de mot qui sent bon le Jean Roucas! pour ceux qui n'oseraient y croire, si si, c'est bien "manga" qu'il faut lire) qui viennent envahir notre belle Gaule... Heureusement il y a les américains, qui sont idiots (l'avatar de Superman) mais gentil quand même. D'ailleurs le fils caché de Mickey Mouse et du Télé Tubby il est même carrément notre pote.
Moi je suis désolé, mais ça me navre de voir qu'on assimile les manga et les comics à une invasion nuisible pour notre belle BD française (devant un tel nationalisme exacerbé, je n'ose pas dire européenne).
Là où Asterix a au contraire toujours proné la rencontre et le respect des cultures, où on aurait pu espérer dans une telle rencontre, qu'Asterix tende la main à ces influences étrangères (et que l'auteur en tire une saine émulation), cet album dénonce le péril jaune et l'impérialisme yankee. Bref: dehors les niakoués et les ricains, qu'on nous laisse entre auteurs français de la France (j'ose espérer que cette idée se résume dans l'esprit du pauvre Albert uniquement au monde de la BD, et non à la France en général...).
Finalement, à l'issue de ma lecture ulcérée je n'ai que trois espoirs:
1- que ce soit bel et bien le dernier Asterix
2- que là où il est, René Goscinny ne peut pas le lire
3- qu'Albert Uderzo devient juste sénile et qu'il ne se rend pas compte de la xénophobie rampante de son "oeuvre"