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automatisation de la chasse aux internautes finie

48 ans evesham 1732
La CNIL sonne le glas de l'automatisation de la chasse aux internautes
LEMONDE.FR | 25.10.05 | 18h40 • Mis à jour le 26.10.05 | 16h26

Les mauvaises nouvelles  
se suivent pour la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) et la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP).

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a rendu publique une décision qui tenait en haleine l'industrie du disque et les millions d'utilisateurs français de logiciels d'échanges de pair à pair : elle a rejeté, mardi 25 octobre, la demande de quatre sociétés d'auteurs et de producteurs qui voulaient automatiser la chasse aux internautes-contrefacteurs et envoyer des "messages de sensibilisation".

La ligue Odebi et l'ADA (associations des audionautes) se sont réjouies du "rejet de la traque" que promettaient les représentant des ayants droit de l'industrie musicale aux Français coupables de partager des fichiers musicaux sur le Net.

En plusieurs points, l'institution a motivé sa décision.

Elle a considéré que ces sociétés ne pouvaient avoir recours aux FAI pour qu'ils identifient les internautes et relayent les messages de prévention.

La CNIL rappelle également une décision du Conseil constitutionnel selon laquelle "les données collectées à l'occasion des traitements portant sur des infractions aux droits d'auteur ne peuvent acquérir un caractère nominatif que sous le contrôle de l'autorité judiciaire". Toujours selon la CNIL, les dispositifs de détection proposés ne sont "pas proportionnés à la finalité poursuivie", notamment car ils "peuvent aboutir à une collecte massive de données à caractère personnel" et permettent "la surveillance exhaustive et continue des réseaux d'échanges de fichiers de pair à pair".
Enfin ce sont ces sociétés d'auteurs qui déterminent le seuil du nombre de fichiers mis à disposition sur les réseaux pair à pair à partir duquel les internautes peuvent être poursuivis.

En filigrane, l'institution a répondu aux craintes des associations d'utilisateurs de voir s'établir une police privée des réseaux au service d'une industrie.

Cette décision tombe mal pour la SCPP et la Sacem, déjà embourbées depuis cet été dans un imbroglio judiciaire. En effet les représentants de l'industrie du disque sont assignés pour… contrefaçon par la société Copeeright Agency. Lasociété même que la SCPP envisageait d'employer, en janvier dernier, pour repérer les internautes contrefacteurs.

La SCPP précise dans un communiqué que "la décision de la CNIL ne la prive pas, et encore moins les pouvoirs publics, de moyen d'actions pour lutter contre la piraterie musicale". La décision de la CNIL est toutefois un sérieux revers pour les représentants français de l'industrie musicale. La SCPP devra revoir sa stratégie de lutte contre le partage de fichiers numériques, et revenir à une multiplication de procédures contentieuses, onéreuses, à l'efficacité discutée.
Eric Nunès
41 ans Nancy Vannes 3418
YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEHAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Ils l'ont DLC !!!!!!!

Bon sang, ça fait du bien de vois qu'à la CNIL, ils ont encore un minimum de bon sens et de résistance au medef :mrgreen:
H
47 ans Entre Lyon et Nancy 178
Oui, mais...

richard_the_second a écrit:
La SCPP devra revoir sa stratégie de lutte contre le partage de fichiers numériques, et revenir à une multiplication de procédures contentieuses, onéreuses, à l'efficacité discutée.
Eric Nunès


Et puis, ils ne vont pas baisser les bras, comme ça...
41 ans Nancy Vannes 3418
hades73 a écrit:
Oui, mais...

richard_the_second a écrit:
La SCPP devra revoir sa stratégie de lutte contre le partage de fichiers numériques, et revenir à une multiplication de procédures contentieuses, onéreuses, à l'efficacité discutée.
Eric Nunès


Et puis, ils ne vont pas baisser les bras, comme ça...


Certes, mais bon, les voir se ramasser une telle claque après tous les coups de p**e qu'ils n'ont font, ça fait du bien. ;)
A
47 ans à 5 minutes de la fin du monde 1664
ne faites pas attention... je relève juste les noms... c'est pour écrire à sarkozy... faites comme si j'étais pas là...

Bah, c'est tout de même la fin d'une immense hypocrisie. Parce que ça aurait servi à quoi au juste? Ils auraient chopé un pirate au hasard, et qu'auraient ils fait des millions restant?

L'industrie du disque s'est pris les pieds dans le tapis, regardant au départ cette technologie d'un oeil méprisant, avant de réaliser l'immense jackpot qui leur a échappé...

Maintenant, ils font tout pour endiguer l'explosion des réseaux P2P, mais n'est ce pas un brin trop tardif?

Au lieu de s'acharner là dessus, ils feraient mieux de se poser des questions telles que "comment exploiter ce mode de distribution pour les artistes?" ou "comment amener les gens à acheter nos disques?".

Parce que, je sais pas, je suis peut être idiot, mais quand un artiste me plait, bizarrement je vais quand même acheter son disque. Surtout quand c'est des petits jeunots débutants, pétris de talents (Mode Pub ON: achetez les disques de Calc, ils sont bien ces petits, quoique bordelais :Mode pub OFF). Mais c'est sûr qu'à force de prendre les gens pour des idiots (combien d'albums valent la peine d'être écoutés du début à la fin? combien valent pour autre chose que le single à la mode?) maintenant ils se rendent compte que leurs grands gourous marketting se sont un peu beaucoup plantés...

Mais naaaaan... bien sûr, ce serait un trop gros effort intellectuel. Mieux vaut taper sur des gens pris au hasard histoire de se faire un peu de pépettes... C'est quand même plus facile de faire de la repression sans queue ni tête (par contre il y a pas mal de têtes de noeuds dans les maisons de disques) que de tenter de promouvoir autre chose que des artistes préfabriqués selon ce qu'ILS pensent que nous voulons écouter, envisager de nouvelles formes de distributions alternatives, rendre au CD une valeur d'objet valant la peine d'être acquis, plutôt qu'une simple galette de plastique fourré à la va vite dans une pochette quelconque... Ouh là, non alors, ça fait trop chauffer les neurones ça..
X
84 ans 2365
Citation:
La SCPP précise dans un communiqué que "la décision de la CNIL ne la prive pas, et encore moins les pouvoirs publics, de moyen d'actions pour lutter contre la piraterie musicale"


Mouais... parce que les protections sur les cd & cie c'est mieux sans doute :? Parce que j'en ai marre de mon double album de Kraftwerk protégé, que je dois chaque fois sortir de sa boîte pour le jouer sur mon pc (le lecteur cd de la radio est trop loin na!), alors qu'il suffirait juste d'en faire une copie sur l'ordinateur :x

Le pire problème, c'est que les majors tentent à tout prix de protéger leurs valeurs sûres... Alors que le p2p (que je n'utilise pas) permet de découvrir tout un tas d'artistes moins connus, mais sans doute beaucoup plus talentueux que certains plus vendeurs. Les majors feraient mieux d'arrêter de voir l'optique fric.

Parce que j'ai dl un album même avant sa sortie, un jour, ayant trouvé le lien... un album d'un grand nom... l'avoir écouté avant ça m'a évité un déplacement chez le disquaire, mais surtout de l'acheter tellement j'aimais pas.

Baisser le prix du cd... ça serait déjà un grand pas selon moi.

En attendant, je ne défends pas pour autant les téléchargeurs acharnés. Enfin, plutôt ceux qui mettent à disposition, parce qu'il n'y aurait pas d'offre, il n'y aurait pas de demande après tout. Parce que l'offreur, je suis désolée, mais qu'est-ce qu'il y gagne à foutre ses possessions musicales sur le web ?





Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa doudouille bien contente d'aimer les musiques électroniques, bien contente que dans ce domaine-là on ne download quasi que des mixs... et que les mixs passent au travers de la loi :twisted:
B I U