L
Salut!
J'ai 36 ans et diagnostiquée SOPK depuis l'âge de mes 15 ans.
20 ans plus tard, et surtout 20 ans plus tard de régimes, de sport et de vie saine en parallèle de mes études et de mon boulot d'architecte (ce qui donne un emploi du temps beaucoup plus chargé que la plupart de mes amis), je pèse toujours le même poids.
A l'âge de 18 ans j'ai fait un régime strict qui m'a permis de perdre pas mal et de descendre jusqu'à un peu de moins de 60 kg. Et ensuite, j'ai TOUT repris tout en étant encore au régime!!! et en faisant de la danse!!!! En dix ans, j'ai donc repris 20 kg avec alimentation équilibrée, sans sucre, vie saine et sport....
Les symptômes du SOPK varient beaucoup en fonction des personnes. Je ne peux donc pas te dire si les régimes ne marcheront pas chez toi. Mais chez moi, c'est un échec. Vingt ans à investir du temps et de l'argent là-dedans, pour rien. C'est très dur psychologiquement. Quand je vois mes amies qui peuvent perdre du poids quand elles veulent. Quand je vois celles qui choisissent de manger plutôt que d'être mince. Moi je n'ai pas le choix. J'ai arrêté le contrôle alimentaire il y a un an, entre autres grâce à ma psy. Je conserve une alimentation équilibrée car en fait l'habitude des régimes m'a donné le goût des légumes, des fruits, du poisson, des bons produits. Le sucre, comme j'en suis totalement déshabituée, m'écoeure vite. Mais parfois, sans culpabiliser maintenant, je mange un gâteau. Bref, je mange à ma fain, selon mes envies, sans me poser de question existentielle à chaque bouchée. Et je n'ai pour l'instant pas grossi. Mais je ne peux pas choisir d'être mince.
Pendant vingt ans, les médecins que j'ai consulté m'ont fait culpabilisé : si je ne maigrissais pas, c'est que je ne faisais pas les choses correctement, et j'avais beau expliquer comment je mangeais, le sport que je faisais, ce n'était jamais suffisant. Comme dit mon médecin traitant, un homme vraiment intelligent et sensible, je n'avais plus qu'à arrêter d'être architecte et devenir championne de natation allemande!! :))) puisque, en fait, les autres médecins me poussaient à faire toujours et toujours plus de sport, ben autant faire ça à temps plein tant qu'on y est!
Il faut vraiment garder du bon sens et une indépendance d'esprit face à tous ces médecins obsédés par la minceur. Et qui sont incapables d'entendre la difficulté et l'impossibilité parfois à maigrir.
Ma réponse est déjà longue, je m'arrête là mais j'aurais plein de choses à raconter sur la vie de femme touchée par le SOPK. C'est vraiment pas facile, j'en suis encore très triste tous les jours. triste et révoltée.
En tout cas, ne fais pas de régime draconien, et ne rentre pas dans la spirale infernale. Mais c'est de toutes façons bon d'avoir une alimentation équilibrée (sans être obsessionnelle) et une activité physique régulière. Et tu verras si cela a des effets sur ton corps.
J'ai 36 ans et diagnostiquée SOPK depuis l'âge de mes 15 ans.
20 ans plus tard, et surtout 20 ans plus tard de régimes, de sport et de vie saine en parallèle de mes études et de mon boulot d'architecte (ce qui donne un emploi du temps beaucoup plus chargé que la plupart de mes amis), je pèse toujours le même poids.
A l'âge de 18 ans j'ai fait un régime strict qui m'a permis de perdre pas mal et de descendre jusqu'à un peu de moins de 60 kg. Et ensuite, j'ai TOUT repris tout en étant encore au régime!!! et en faisant de la danse!!!! En dix ans, j'ai donc repris 20 kg avec alimentation équilibrée, sans sucre, vie saine et sport....
Les symptômes du SOPK varient beaucoup en fonction des personnes. Je ne peux donc pas te dire si les régimes ne marcheront pas chez toi. Mais chez moi, c'est un échec. Vingt ans à investir du temps et de l'argent là-dedans, pour rien. C'est très dur psychologiquement. Quand je vois mes amies qui peuvent perdre du poids quand elles veulent. Quand je vois celles qui choisissent de manger plutôt que d'être mince. Moi je n'ai pas le choix. J'ai arrêté le contrôle alimentaire il y a un an, entre autres grâce à ma psy. Je conserve une alimentation équilibrée car en fait l'habitude des régimes m'a donné le goût des légumes, des fruits, du poisson, des bons produits. Le sucre, comme j'en suis totalement déshabituée, m'écoeure vite. Mais parfois, sans culpabiliser maintenant, je mange un gâteau. Bref, je mange à ma fain, selon mes envies, sans me poser de question existentielle à chaque bouchée. Et je n'ai pour l'instant pas grossi. Mais je ne peux pas choisir d'être mince.
Pendant vingt ans, les médecins que j'ai consulté m'ont fait culpabilisé : si je ne maigrissais pas, c'est que je ne faisais pas les choses correctement, et j'avais beau expliquer comment je mangeais, le sport que je faisais, ce n'était jamais suffisant. Comme dit mon médecin traitant, un homme vraiment intelligent et sensible, je n'avais plus qu'à arrêter d'être architecte et devenir championne de natation allemande!! :))) puisque, en fait, les autres médecins me poussaient à faire toujours et toujours plus de sport, ben autant faire ça à temps plein tant qu'on y est!
Il faut vraiment garder du bon sens et une indépendance d'esprit face à tous ces médecins obsédés par la minceur. Et qui sont incapables d'entendre la difficulté et l'impossibilité parfois à maigrir.
Ma réponse est déjà longue, je m'arrête là mais j'aurais plein de choses à raconter sur la vie de femme touchée par le SOPK. C'est vraiment pas facile, j'en suis encore très triste tous les jours. triste et révoltée.
En tout cas, ne fais pas de régime draconien, et ne rentre pas dans la spirale infernale. Mais c'est de toutes façons bon d'avoir une alimentation équilibrée (sans être obsessionnelle) et une activité physique régulière. Et tu verras si cela a des effets sur ton corps.