En fait (*vient ajouter son grain de sel*), je ne sais pas si on peut effectivement affirmer un tel postulat
- j'ai une corpulence normale / mince, parce que je mange à satiété (sans y réfléchir)
- j'ai du poids "en trop" (ou du moins j'ai pris du poids) parce que j'ai quelque part, eu trop d'apports, que cela soit santé / psy / ; conscient / inconscient
Je crois que lorsqu'elle a parlé de "minceur comme norme", la personne à l'origine du topic n'a pas tout à fait tord.
Dire que l'on est gros parce que l'on a mal / plus / trop mangé implique (dans l'équation de ce raisonnement) que si l'on ne mal / plus / trop mangeait pas, on ne serait pas gros (donc d'une corpulence dite normale / mince).
Je pense donc qu'il ne faut pas s'en maintenir à une chapelle (qui dit que la nature étant bien faite, on devrait se réguler).
La nature n'est pas parfaite et on ne peut jamais se permettre d'affirmer de telles injonctions si je puis dire.
Donc, je la rejoins sur le point que vous affirmez ce discours comme une vérité absolue d'une certaine manière, alors qu'il n'y a pas une, mais des vérités, et qu'il faut laisser le champ libre à d'autres possibilités.
Je ne pense pas que manger "plus / trop" soit spécifiquement lié à quelque chose de psychologique / biologique déconnant.
Exemple, les tahitiens. C'est un peu éloigné, mais dans leurs traditions "prendre du poids" (et pas qu'un peu) était bien vu / nécessaire.
Les changements alimentaires induits par les occidentaux ont impliqué une tendance au surpoids en raison de l'abondance + la tradition culturelle + modification des aliments.
Ce n'est donc pas psychologique (mal être, compensation), et c'est bien lié à un excès alimentaires.
(http://duchampalatable.inist.fr/spip.php?article25)
Bref, précautions à prendre lorsque l'on affirme certaines choses :).
Et pourtant mon expérience va dans le sens du psychologique. Encore que je me demande parfois encore si ce n'est pas un argument pour me protéger du fait que je mangeais tout simplement trop. Je n'ai pas envie de me dédouaner, mais ça, c'est une histoire plus compliquée :).
Toujours est-il que je connais 2/3 bons vivants dans mes proches, bien rondouillards, et ils aiment principalement festoyer à en abuser des bonnes choses x). Il ne faut pas nier leur existence non plus.