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refus inconscient de maigrir

C
36 ans Lorraine 15
Hello à tous et à toutes,

Je me demandais si certaines d'entre vous avaient déjà pu identifier un refus inconscient de maigrir, à la suite d'une thérapie, ou d'une réflexion personnelle?
et  
si oui, avez vous accepté votre poids ou avez vous perdu du poids?
52 ans Lorraine 4326
C'est pas encore archi-clair pour moi mais oui je me refuse de maigrir .

Apres être arrivée sur VLR , j'ai décidé de stopper les régimes , j'ai compris qu'il n'y avait pas de moyens définitifs de maigrir donc je prenais ça comme une fatalité.

Maintenant je suis convaincue des bien-fondés de la RA mais je suis incapable de l'appliquer car non, je ne veux pas maigrir .
(Et que je pense qu'en fait je n'ai pas un rapport anormal à la bouffe . )

Cela fait pas mal de temps que je pense que c'est parce que pour plein de choses , je ne veux pas être dans le moule , et donc être mince/grosse , en fait partie . il faut que je sois "extra ---ordinaire "

Fut un temps je disais qu'il fallait que je sois identifiable, qu'on puisse me décrire .
Je ne sais pas si c'est encore vrai . sans doute un peu .

je bosse sur tout ça donc rien n'est figé . Mais je bosse "en général ", mon poids n'étant pas vraiment un souci , mais ce que je "découvre" peut s'appliquer souvent à mon poids .
:o hello :o
Moi personnellement je n'ai jamais vraiment voulu maigrir, quand j'ai entrepris des régimes c'était par obligation (regard des autres, vêtements trop serrés, ou travail)
2630
Pas clairement identifiée, mais oui, ça me parait une évidence.
J'ai peur de maigrir ; pourquoi, ça je n'en sais rien, peur de l'inconnu, peur de plaire davantage, il y a une raison à la base qui me pousse à vouloir être grosse, et cette raison me pousse à ne pas vouloir maigrir, inconsciemment. De fait, lors de mes régimes, j'ai jamais perdu plus de 10kg. Quand j'arrive à 10, inconsciemment je jette l'éponge, et j'arrive plus à perdre malgré tous les efforts que je peux faire.

Mon plus gros problème, c'est que cette "raison" inconsciente ne me pousse non pas à être grosse, mais à grossir ; de ce fait, j'ai jamais été stable dans ma vie, j'ai toujours soit grossi soit maigri ...
Et j'ai bien peur que si je ne fais rien, je ne continue à grossir jusqu'à une issue fatale ...
39 ans Wissous 91 162
La première fois que j'ai discuté de mes problèmes de poids avec mon copain, il m'a demandé si j'avais subi un choc sexuel dans mon enfance. Je lui ai répondu que oui j'en avais eu plusieurs. Depuis il est persuadé qu'il y a un rapport évident avec mon obésité. Je n'ai jamais voulu y croire (mais j'ai toujours su qu'il y avait un rapport entre mon apparence et ma confrontation aux mâles). Récemment j'ai vu un psychiatre pour qui c'était plus qu'évident.
Aujourd'hui je réalise qu'en effet les hommes et garçons me dégoutaient et que je me masquais sous la graisse pour qu'ils me foutent la paix (chacun réagit différemment). Je pense que mon cerveau a gardé ce mode de fonctionnement, c'est-à-dire le refus de plaire...malheureusement ça ne s'arrête pas. Voilà ça pourrait être une piste.

Autre piste: l'entourage qui surveille, contrôle et analyse ce que je mange m'a toujours soulé. Notamment les parents qui disent"t'as assez mangé, te ressers pas , prends plus de salade..." font que je suis frustrée. Un cerveau qui est frustré va d'abord chercher à se "dé-frustrer" autant que possible avant de chercher à être raisonnable. Je me suis donc laissée grossir laissant mon instinct de liberté et de recherche de plaisir dominer ma raison. Je refuse donc inconsciemment de maigrir car je ne refuse l'autorité de la minceur et les restrictions qui vont avec.
391
Je pense que cela est mon cas aussi.

Je peux réussir à perdre. Mais je rencontre à un moment donné un mur. Et je ne pense pas que cela soit un palier.

Au moment où "je pourrais correspondre à cette norme que j'envie tant", je jette l'éponge "je fais n'importe quoi" (et ceci pas seulement dans le cadre d'un régime drastique mais aussi lorsque je fais un suivi nutritionniste).

Je crois que tout d'un coup une angoisse de ne pas réussir à maigrir me pousse à abandonner. Mais cela correspond aussi à l'idée que "je suis condamnée à ne pas correspondre à l'image que je voudrais" et donc à ne pas faire l'effort de régler mes problèmes sous jacents (confiance en moi...). C'est vraiment très violent et un peu l'histoire de la poule et de l'oeuf: est ce mon poids qui trouble ma confiance ou est ce mon manque de confiance qui cause ce poids protection ?

Le poids est une cause de souffrance mais c'est aussi une forme de protection -pour moi- contre la société. Plutôt que de faire l'effort, que d'affronter les autres, je me dis que je suis grosse, donc "à quoi bon?".

Ainsi je n'ai pas oser les concours, les activités sportives ou, blessure plus cruelle, le conservatoire. L'idée de me mettre en avant était esquivée par la conclusion "je suis grosse donc personne ne devrait avoir à me voir".

De même avec les garçons. Je ne peux pas plaire (dans ma tête mais comme le langage corporel c'est quand même 70% de la communication entre humain, je pense que cela se traduit physiquement, même quand je fais l'effort et que je surmonte ma peur pour faire des avances). Mais je ne veux peut être inconsciemment pas plaire. Parce que je suis timide, parce que j'ai peur, plus complexe, parce que je ressens pour le corps humain / physique une forme de répulsion (plus pour le mien que celui de l'autre, mais j'avoue que les rapports corporels me paraissent avilissants).

Donc mon gras honni est un bouclier tordu de mon subconscient passablement dérangé xD.

Après, je l'ai expliqué longuement sur la section TAC: j'ai grossi conséquemment à des perturbations graves dans ma vie de gamine.

Ceci dit, j'ai retrouvé dans mon passé un épisode assez bizarre de "pas vraiment d'agression mais" (que je n'ai encore jamais pu expliquer à mes proches) dans la cour de recre: un garçon plus fort que moi m'avait fait tomber puis s'était assis sur moi. Pour me laisser me relever il exigeait un bisou Sur les lèvres (j'avais 6 ou 7 ans et l'amour / les garçons étaient des choses que je n'imaginais pas). dégoûtée j'ai cédé parce que j'avais honte à l'idée que la surveillante s'en mêle (ma copine était partie voir les maîtres). Si cela me taraude actuellement, alors que je travaille sur moi, c'est que ce n'est peut être pas anodin (je suis pas du genre à penser que tout ce que l'on vit cause des traumatismes, je prends beaucoup de pincettes avec ce genre de choses). Et j'ai grossi après, peu de temps après alors que je vivais l'expérience de la mort (mon maître, mon grand père), de la séparation (mes amus d'enfance qui me dont arrachés) et de la fragilité de la cellule familiale (les parents qui songent au divorce).

Y a des gamins qui tiennent le choc. Ce ne fut visiblement et "inconsciement" pas mon cas. Et je me dis que j'aurai tellement aimer être mince. Mais mon poids bloque encore. Je pense que le jour où j'aurai confiance, que je maigrisse ou pas, le corps ne sera plus mon obstacle, mais bien en symbiose avec mon esprit (alors qu'aujourd'hui il est cet inconnu qui me contrarie, qui n"'est pas moi"). Mais je suis intimement persuadée que l'esprit pour se protéger peut empêcher la perte de poids. C'est grave car ne pas sentir sa conscience en phase avec le corps est une terrible souffrance.
391
Et à l'adolescence en plus des difficultés de confiance se rajoute ce qui a été fort justement dit au dessus: l'entourage qui contrôlent et surveillent l'alimentation.

En plus de vous battre contre votre corps, la violence de ne pas répondre à l'image que l'entourage désire pour nous (que cela soit parce que les parents veulent des gamins dans la norme ou parce qu'ils ont peur pour leur santé ou quils grossissent encore etc...).
C
36 ans Lorraine 15
hey les filles,

merci de me répondre...
je me suis fait poser un anneau il y a 7 mois, et j'ai énormément de mal a suivre le régime de la diet (qui me parait ahurissant et trop "programmé"...)
j ai perdu un tiers du "trop" mais je bloque, et je me pose des questions.
un jour, une psy m a demandé ce que j'avais à perdre en perdant du poids ! ça m a laissé songeuse et j'ai repensé à ma peur panique des hommes plus jeune, quand j avais une dizaine d années. je ne me l explique toujours pas: je changeais de trottoir lorsqu un homme était face à moi et surtout je me rappelle avoir été morte de peur à l idée de suivre un ami de mes parents dans sa cave. son insistance m avait mise mal a l aise, j avais 8 ou 9 ans.
et pourtant, aujourd hui, j estime avoir une relation "normale" avec les hommes meme si je ne rentre jamais dans un rapport de séduction (sauf avec mon chéri :))

et puis la quasi totalité de ma prise de poids s est faite suite au décès de mon père. j'ai pourtant l impression d avoir remonté la pente! seul mon poids témoigne encore de cet épisode...

donc me voici aujourd hui en proie aux questions. j ai fait l'opération de l anneau pleinement consciente des risques, des espoirs ou meme des ratés. mais j ai l impression que c est moi qui "freine"...
391
C'est possible en effet que cela soit du à un blocage psychologique.

En même temps, enfin, ça reste une opinion de néophyte sur le sujet, je crois que lorsque l'on passe par ce genre d'opération, la perte de poids qui doit suivre (ou qui est "programmée" justement) est très violente.

De ce que j'ai lu, cela mène souvent à des pertes de dizaine de kilo, n'est-ce pas ?

Ça doit une épreuve pour le corps, mais aussi pour l'esprit, qui subit la contrainte de l'opération physique, mais aussi tout le bataillon (diét, médecin, psy) tourné évidement vers la santé, mais qui se focalise sur cette perte de poids.

Je pense que si vous bloquez, c'est peut être aussi parce que cette diet implique énormément de choses, déjà, c'est une contrainte très dure, et en plus, on attend "de vous" des résultats.

Là, où peut être, il vous faut du temps pour digérer et mûrir les changements corporels.

J'espère être claire, parce qu'à vrai dire, votre histoire m'amènent plein de questionnements :).
C
36 ans Lorraine 15
a vrai dire, le seul professionnel qui me fait ressentir la pression, c est ma nutritionniste. La diéteticienne ne me "dispute" jamais, et mon chirurgien est extra ( é l'ecoute, absolument pas à pousser au culte de la minceur, ou autre, et il me répète qu a chacun son rythme)

normalement, oui, on doit perdre des dizaines de kilos. Selon son age, son métabolisme, l'ancienneté de la perte de poids, le mode de vie (sport, alimentation)...
au départ, j ai eu du mal. au sortir de l'opération, je me suis dit que j etais dingue et je pense avoir "lutté" un peu contre l anneau. j'étais pourtant motivée pour l'opération ! mais je pense qu on garde toujours une part de doute (surtout avant l anesthésie lol ou au début lorsque l'on voit les cicatrices)

mais au bout de quelques semaines, j ai vraiment réalisé l'apport de l anneau: j ai beaucoup souffert des grandes quantités que je pouvais manger et l anneau a réduit mon appétit (enfin bon, je peux manger, je ne suis pas restreinte au contenu volumique d un pot de yaourt !). je me sens plus sereine, et meme si le changement physique n est pas franchement flagrant, le changement d'état d esprit l'est. meme si ma perte de poids est pour le moment bloquée...
J
32 ans 87
je te souhaite de trouver la motivation il faut que tu sortes de cet engrenage infernal je comprends ton désarroi mais essaye de prendre ça différemment pas comme une privation bien au contraire mais comme une nouvelle hygiène de vie tu ne dois pas t'affamer car toi tu dois perdre comme moi tes kilos sur le long therme donc tu en as pour quelques mois voir 1 an ,tu dois y aller petit à petit. Si tu aimes cuisiner fais toi de petits plats diététiques c'est ce que je fais moi,des wok de légumes ou de la ratatouille,des salades au couleurs du solel,des purées inédites à la courgette et curry ou à la carotte avec à peine du lait pour lier et un peu d'ail pour relever,cuit tes blancs de poulet en papillote ou du saumon accompagné d'épinards avec de la crème ligth(un peu de crème) des haricots vert au coulis de tomates fraiches(froides) tu mxes des tomates et des oignons et tu le mets sur tes haricots verts à la place du beurre etc....tu trouveras des idées suivant tes goûts et tu prendras du plaisir à varier et équilibrer tes repas

bon courage pour la suite mais ne te laisse pa aller si tu es malheureuse comme ça



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