En prépa, tout le monde n'est pas là pour préparer un concours, c'est ce que je disais : certains utilisent la prépa comme stratégie, ça fait bien dans un CV (j'ai des amis qui trouvent du boulot facilement, dans des secteurs bouchés comme la librairie, le journalisme, avec juste une licence en poche, mais ils ont fait prépa et ça compte). Bon après, c'est peut-être pas essentiel, on est d'accord ;)
En tous cas, Sarkozy le propose aussi...
D'ailleurs voici le programme de l'UMP pour l'instant, concernant l'école :
Faire confiance aux familles
et accompagner les parents
dans leur mission éducative
Le premier lieu de l’éducation, c’est la
famille. À l’opposé de la gauche qui se
défie d’elle en la considérant d’abord
comme une cause d’inégalité, l’UMP fait
confiance aux familles et veut aider les
parents à remplir leur mission éducative.
Le développement de l’aide à la parentalité
est un axe majeur de la politique
familiale du XXIe siècle. Nous encouragerons
les « maisons pour les familles »,
profeslieux
ouverts aux parents pour qu’ils puissent
rencontrer d’autres parents ou échanger
avec des intervenants bénévoles ou
professionnels. Nous souhaitons aussi
donner la possibilité aux parents de fractionner
le congé parental pendant les
quinze premières années de l’enfant.
Nous voulons miser sur la responsabilité
des parents, en proposant un appui
à ceux qui en ont besoin, mais aussi en
sanctionnant les manquements manifestes
et répétés de l’autorité parentale.
C’est la logique que nous avons développée
avec succès en suspendant les allocations
familiales pour les familles qui ne
jouaient pas leur rôle contre l’absentéisme
scolaire. Nous la poursuivrons.
Quand la gauche remet en cause le
quotient familial et confond politique familiale
et politique sociale, nous réaffirmons
le caractère universel de la politique
familiale.
áRenforcer la maîtrise
des savoirs fondamentaux
et les références communes
à tous les Français
Nous souhaitons qu’aucun élève n’entre
au collège sans maîtriser les savoirs
fondamentaux, c’est-à-dire sans savoir lire,
écrire, compter. Nous voulons donc que
la maîtrise des savoirs fondamentaux soit
évaluée tout au long de la scolarité à
l’école primaire. En fonction des résultats
obtenus, un accompagnement personnalisé
des élèves en difficulté doit être mis
en place avant l’entrée au collège.
Les résultats de ces évaluations, par
établissement, doivent être rendus
publics. Ils serviront également de base
pour généraliser les méthodes d’apprentissage
les plus efficaces et abandonner
celles qui ne font pas leurs preuves.
Par ailleurs, nous souhaitons renforcer
la transmission d’un socle culturel
commun à tous les jeunes de notre pays.
À ce titre, nous voulons réaffirmer la place
de l’enseignement de l’histoire et de la
géographie de la France en primaire et
au collège. Nous attachons de l’importance
à l’instruction civique et morale
dans la formation des futures générations.
áDonner un nouvel élan
à l’école en accordant
plus d’autonomie
aux établissements
Afin de responsabiliser les directeurs
d’établissements scolaires primaires et
secondaires et de leur permettre de
s’adapter aux priorités locales, nous voulons
leur donner plus d’autonomie.
Cette autonomie doit concerner
d’abord la gestion, par une maîtrise plus
forte des budgets par les chefs d’établissement.
Elle doit toucher également la gestion
du corps enseignant, en leur confiant
la responsabilité d’évaluer les profes
seurs, de les recruter et de gérer les remplacements
temporaires.
Enfin, cette autonomie doit conduire
à renforcer la communauté éducative
avec des projets ambitieux. Ainsi, dans le
respect des programmes nationaux, les
directeurs d’établissement doivent être
plus autonomes dans leur projet pédagogique,
en ce qui concerne les horaires,
les matières d’approfondissement, ou
toute autre initiative visant à renforcer la
communauté scolaire (code vestimentaire
au sein de l’établissement, accompagnement
des parents dans le suivi
scolaire de leurs enfants…).
áDévelopper l’accompagnement
personnalisé
des élèves et revaloriser
le métier d’enseignant
Pour développer l’accompagnement
personnalisé de tous les élèves dans l’enseignement
primaire et secondaire, nous
souhaitons que les enseignants soient
plus présents dans l’établissement.
Cette disponibilité accrue pourra être
modulée entre cours, accompagnement
et tutorat.
En contrepartie, nous souhaitons
revaloriser le métier d’enseignant, notamment
en améliorant la rémunération.
Nous souhaitons également renforcer la
formation pédagogique des enseignants,
notamment au début de leur carrière, et
garantir l’autorité et le prestige de cette
mission essentielle dans la société.
Et, pour dégager du temps pour cet
accompagnement personnalisé, nous
allongerons la durée de l’année scolaire
en réduisant les vacances d’été, et nous
allègerons la journée des élèves pour
mieux tenir compte de leur rythme.
Le déploiement des outils numériques
dans tous les établissements servira également
l’accompagnement personnalisé
de nos enfants.
áPour que l’école favorise
la réussite de chacun, passer
du collège unique au collège
pour tous
Nous souhaitons également diversifier
les parcours pour mieux prendre en
compte les attentes des jeunes.
Ainsi, pour que le collège soit une
réussite pour chacun, nous souhaitons
passer du collège unique au collège pour
tous avec une plus grande personnalisation
des parcours. La transition entre
le primaire et le collège doit être plus
douce. C’est pourquoi, nous limiterons
le nombre d’enseignants par classe en
6e et en 5e. Nous voulons également
expérimenter des collèges organisés par
classes (6e-5e et 4e-3e) plutôt que par quartiers,
pour sécuriser les enfants qui
entrent au collège et casser les ghettos
scolaires.
Nous souhaitons aussi diversifier l’offre
d’enseignements dès la 4e avec des
classes « métiers-études » permettant de
découvrir des métiers sans sortir de l’enseignement
général. Ces classes permettront
à ceux qui le souhaitent d’entrer en
apprentissage dès 14 ans.
áPromouvoir l’égalité des
chances et la méritocratie
républicaine
Nous souhaitons atteindre l’objectif
de 20000 places en internat d’excellence
qui permettent aux élèves défavorisés
de bénéficier de meilleures conditions
d’études dès lors qu’ils ont de bons
résultats scolaires et qu’ils sont volontaires
et motivés.
Nous voulons aussi ouvrir au moins
deux « classes préparatoires aux études
supérieures » par académie. Ces classes
sélectionnent après le bac les meilleurs
élèves boursiers pour une année de transition
vers les classes préparatoires aux
grandes écoles. Elles permettent à des
élèves qui auraient un bon potentiel mais
des lacunes à combler d’accéder à des
filières très sélectives, sans baisser les exigences
de la méritocratie républicaine.
Nous poursuivrons également le développement
des places en Épide (établissement
public d’insertion de la défense),
en continuant à les cibler sur les jeunes
en difficulté scolaire, sans qualification
professionnelle ni emploi, en risque de
marginalisation et volontaires, pour les
réinsérer durablement.
áPoursuivre la modernisation
de l’enseignement supérieur
L’autonomie des universités et les
investissements massifs dans le supérieur
au cours de ce quinquennat sont des avancées
majeures pour la France. Nous voulons
les poursuivre et amplifier cette
dynamique.
Nous voulons également rendre les
licences pluridisciplinaires pour ouvrir
de nouveaux horizons aux étudiants et
éviter une spécialisation trop précoce.
Nous proposons aussi de développer
fortement l’alternance et l’apprentissage
à l’université pour rapprocher
davantage les établissements supérieurs
et les entreprises.
Pour ma part, je trouve que les bonnes idées sont :
les "maisons de la famille", mais ma question c'est combien ça va coûter... (question qu'on ne pose jamais à la droite), de même pour le matériel numérique dans les établissements scolaires...
Ensuite c'est une série de "rattrapages", de "rafistolages" : on récupère quelques élèves après-coup qui ont un bon "potentiel", alors que la plupart des élèves défavorisés ont déjà été éjectés depuis fort longtemps...Ca permet de faire des beaux reportages sur 3 destins d'exception de gamins des quartiers qui deviennent ingénieurs, et puis les autres, on les oublie...
Ensuite, ça me soûle un peu, cette manie des évaluations : c'est pas en évaluant en permanence qu'on va régler les problèmes, on sait pertinemment ce qui ne va pas à l'école, et ce qui ne va pas, c'est en partie que l'école est devenu un lieu de "performances" au lieu d'être un lieu de construction de soi.
Ouvrir des classe prépa supplémentaires, super sur le papier, mais en vrai ça va venir grossir les rangs des prépas qui n'ont aucune chance face aux grosses prépas... Peut-être que + de moyen pour les prépas de provinces qui existent déjà, ce serait moins coûteux et plus efficace.
La grosse blague, c'est les collèges 6e5e et 4e3e : c'est pas le souci. Sérieux, le souci c'est pas que les 3e agressent les 6e, ça n'arrive quasiment jamais, c'est souvent au sein d'une classe qu'il y a des violences.
Casser les ghettos, mais lol : dans le collège où mon copain travaillait l'an dernier, ils veulent faire ça et répartir ainsi avec le collège d'à côté, sauf que c'est exactement la même population dans le collège d'à côté... Ce n'est que du vent...