Si on lit bien l'article, elle explique très bien cet "amour". Elle dit que les femmes qu'elle rencontre n'ont plus de relations sexuelles avec leur mari ou de moments à deux parce que leurs enfants leur prennent tout leur temps, de là elle explique qu'elle aime plus son mari que ses enfants parce qu'elle continue à être attentionnée avec lui. Mais elle ne dit nulle part qu'elle n'aime pas ses enfants, je ne comprends donc pas le scandale qui a suivi.
Personnellement, je suis exactement comme elle. Quand je suis tombée enceinte, je savais déjà que je resterai attentive à mon mari, que je ne donnerai pas tout à mon enfant. Sûrement aussi parce que j'avais peur que lui me rejette, qu'il me voit comme une "maman" et non plus comme sa femme, sa compagne sexuelle. Nous avons donc eu une vie sexuelle jusqu'à la fin de ma grossesse (les dernières semaines c'était surtout pour lui parce que ça devient compliqué physiquement ) et nous avons repris dès que les blessures de l'accouchement étaient guéries. Dans ce cas-là , je peux dire que j'aime plus mon mari que ma fille car je n'ai jamais hésité à la mettre au lit un peu plus tôt que prévu pour passer du temps avec mon homme.
Par contre, il est indéniable que j'aime ma fille plus que tout au monde et que cet amour est bien plus fort que celui que j'éprouve pour mon mari. C'est viscéral, c'est un morceau de moi-même. Je n'ai pas peur de dire que si nous avons un accident de voiture et que je ne peux en sauver qu'un, j'irai chercher ma fille sans réfléchir. Je ne sais pas comment je réagirais si je perdais ma fille, personne ne peut vraiment le savoir, mais dans la mort, il ne faut jamais oublier les vivants. Combien de couples se séparent à la mort d'un enfant, combien de frères et soeurs ont souffert de voir leurs parents les oublier au profit de l'enfant mort...
Dans l'article, elle dit bien qu'elle serait anéantie par la mort de ses enfants, ça veut dire ce que ça veut dire. Et le fait qu'elle aime passionnément son mari ne change rien. Il y a une phrase que nous a dites un jour mon professeur de biologie et qui m'a fortement marquée. Il disait qu'à notre âge (16-17 ans), nous faisions des grandes promesses et ne cessions de dire "Je ne pourrais pas vivre sans toi !" Selon lui, la phrase à dire, et qu'il disait à sa femme, est plutôt "Je pourrais vivre sans toi mais ça me serait très difficile". Plus le temps passe et plus je pense comme lui.
Personnellement, je suis exactement comme elle. Quand je suis tombée enceinte, je savais déjà que je resterai attentive à mon mari, que je ne donnerai pas tout à mon enfant. Sûrement aussi parce que j'avais peur que lui me rejette, qu'il me voit comme une "maman" et non plus comme sa femme, sa compagne sexuelle. Nous avons donc eu une vie sexuelle jusqu'à la fin de ma grossesse (les dernières semaines c'était surtout pour lui parce que ça devient compliqué physiquement ) et nous avons repris dès que les blessures de l'accouchement étaient guéries. Dans ce cas-là , je peux dire que j'aime plus mon mari que ma fille car je n'ai jamais hésité à la mettre au lit un peu plus tôt que prévu pour passer du temps avec mon homme.
Par contre, il est indéniable que j'aime ma fille plus que tout au monde et que cet amour est bien plus fort que celui que j'éprouve pour mon mari. C'est viscéral, c'est un morceau de moi-même. Je n'ai pas peur de dire que si nous avons un accident de voiture et que je ne peux en sauver qu'un, j'irai chercher ma fille sans réfléchir. Je ne sais pas comment je réagirais si je perdais ma fille, personne ne peut vraiment le savoir, mais dans la mort, il ne faut jamais oublier les vivants. Combien de couples se séparent à la mort d'un enfant, combien de frères et soeurs ont souffert de voir leurs parents les oublier au profit de l'enfant mort...
Dans l'article, elle dit bien qu'elle serait anéantie par la mort de ses enfants, ça veut dire ce que ça veut dire. Et le fait qu'elle aime passionnément son mari ne change rien. Il y a une phrase que nous a dites un jour mon professeur de biologie et qui m'a fortement marquée. Il disait qu'à notre âge (16-17 ans), nous faisions des grandes promesses et ne cessions de dire "Je ne pourrais pas vivre sans toi !" Selon lui, la phrase à dire, et qu'il disait à sa femme, est plutôt "Je pourrais vivre sans toi mais ça me serait très difficile". Plus le temps passe et plus je pense comme lui.