Ohio a écrit:Polyphile a écrit:Suis-je donc la seule à trouver que la demoiselle écrit excessivement mal et surfe sur la vague des pestes du net ?
On ne peut pas égaler La Peste du journal d'une peste qui a réellement une verve fantastique, un humour génial et des arguments frappants. Ah et elle évoque aussi des sujets importants: le féminisme me paraît un sujet bien plus intéressant que "je hais les sales grosses qui me renvoient à l'image pathétique que j'ai de moi-même"…
Honnêtement les propos de l'article sonnent comme ceux d'une nana aigrie, mal dans sa peau, méchante, pessimiste et vraiment sans talent.
Je suis étonnée qu'un grand nombre lui trouve des qualités de rédaction quand on est face à son manque criant de vocabulaire, sa faiblesse dans l'argumentation et son non-style maintes et maintes fois vu, revu, sur-revu !!
Parle-t-elle de la grosse qui est grosse car vraiment malade (physiquement ou mentalement) ? Non. Elle oublie donc 80% des grosses, car oui, bouffer à s'en rendre malade comme certaines VLRiennes, c'est une maladie. Bouffer pour combler un mal-être, c'est pathologique, etc.
Et grossir parce que votre corps vous lâche, parce qu'il ne fait pas son boulot correctement, c'est aussi de la maladie.
Qu'elle crie son mal-être est une chose, mais l'insulte et la bêtise, elle peut se les garder pour sa (grande) gueule.
Je n'aime pas spécialement l'article qui a été écrit et je l'ai évoqué plus haut.
(C'était pour replacer dans le contexte)
Cependant, ca me choque réellement qu'on puisse juger quelqu'un comme ca, sur quelques phrases, quelques mots écrits sur un blog, sur internet... Même si les propos n'étaient pas tout à fait justes, ou faux, ou que sais-je, je ne pense pas que ce soit une raison pour juger quelqu'un dans son ensemble de cette façon...
Comme cela a été dit, je me permets de juger (sévèrement) pour la simple et bonne raison que la demoiselle juge énormément, qui plus est dans un espace publique, et s'expose donc aux jugements elle aussi. Ça, je pense, elle est assez maligne pour le savoir et le prendre comme elle le désire.
Ensuite, je connais le blog, j'en ai lu quelques articles et je trouve cela mauvais, c'est comme ça, je trouve que le ton de "peste" et la grossièreté sont deux procédés bougrement géniaux, qui le sont encore plus quand il ne s'agit pas d'un vulgaire réchauffé vu ailleurs, avant et mieux.
Enfin, je n'aime pas sa prose, je trouve son ton méprisant, sa poésie lourde et alambiquée, son vocabulaire très limité; bref, son style en général me paraît pauvre et pas vraiment digne d'intérêt.
Bien sûr ce n'est que mon avis, pas spécialement tempéré dans la mesure où Daria Marx est elle-même très aggressive et méprisant totalement les personnes dont elle parle.
Combien même je serais une des grosses décrites, je serais cette "affreuse" obèse qui chercher à tout prix de l'amour dans le regard des autres via un blog, en me prenant en photo, etc., je mérite le respect. Et ce n'est pas parce qu'elle n'aime pas ces personnes qui, visiblement, lui font ressentir profondément son mal-être ou son aigreur ou que sais-je encore, qu'elle peut se permettre, sans risquer les foudres de la foule (constituée de 3 pékins), de juger et dénigrer ces personnes.
Et je n'ai pas jugé sa personne, mais bien ses écrits; il s'agit là d'une nuance importante. Comme un professeur note la rédaction d'un élève, je ne note pas son être, mais bien sa production. Point.
Elle savait à quoi elle s'exposait et je pense, vu son ton, qu'elle n'a d'ailleurs pas besoin qu'on vienne la défendre.
Et je trouve l'article grossier, au sens où il ne va pas dans la nuance, la profondeur et/ou l'intelligence. Les généralisations sont un danger (« Le sexisme comme le racisme commence par la généralisation. C'est-à-dire la bêtise. » Christiane Collange >> J'étale pas ma graaaaande culture, mais je trouve que ça collait bien aux propos), et celles proposées par Daria Marx sont blessantes, en tout cas elles m'ont blessées alors que je n'appartiens même pas à une des catégories décrites…
En un mot: lamentable.
Et désolée pour le pavé !
42 ans
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