Mouais.
Moi je trouve surtout qu'elle n'écrit pas très bien. Qu'il y a un décalage entre les intentions qu'elle dit avoir eu, et le texte qu'elle a écrit.
En clair, je trouve cela médiocre, peu fin, pas drôle.
J'ai d'ailleurs posté un com en ce sens:
Citation:Mouais…
Les 3 catégories existent, effectivement. Seulement, le ton de l’article me dérange vraiment. Le problème, je trouve, c’est que ce n’est pas assez fin pour être trop drôle. Le trait est trop grossier.
Moi, ce que j’aimerais savoir, c’est pourquoi on tient à ce point à me faire prendre conscience que c’est mal d’être grosse. Je veux dire, ça dérange qui?
Pour reprendre tes clichés, Daria, je bosse. Beaucoup. Je suis docteur en droit, je suis avocate, j’enseigne à la fac, je paie mes impôts. Du coup, parler en public, le regard des autres, etc je m’en tape un peu. Je reste pas planquée chez moi à pleurnicher. Je vais à la piscine, je fais de la gym suédoise deux fois par semaine, je claque mes thunes chez Asos, je pleurniche souvent sur mes love stories foireuses (ou mes plans culs foireux, d’ailleurs). Je me prends des rateaux, et parfois je suis étonnée de plaire. Je suis comme toutes mes copines trentenaires célibataires, ni plus ni moins.
Voilà. J’ai trente ans, je suis une femme normale. Et il se trouve qu’effectivement, je sais que là où certains évacueraient leur angoisse par les antidepresseurs, la procrastination, la clope, l’alcool, le shit… moi je vais finir la baguette de pain avec le dernier bout de comté, alors que j’ai plus faim.
Et donc? Pourquoi est ce censé être si important? Pourquoi devrais je m’en excuser? C’est comme ça. Je vais voir un médecin pour ça, comme d’autre vont voir un tabacologue pour arrêter de fumer. C’est aussi simple que cela.
Voilà. C’est tout. Je suis pas fan de ton article, mais au delà, je reste perplexe devant la façon qu’on a de vouloir voir en moi une loque plus déséquilibrée que la moyenne. Peu convaincant quand même. On a tous une faille. Perso, je préfère me venger de temps à autre sur les chokini, avoir ma vie épanouie, mon taff, mes diplômes, et me contenter de mon 46 et de mon 95E … et foutre la paix à ceux qui gèrent les choses autrement, en fumant, en picolant, en glandant rien à la fac, au taff, etc. Chacun ses failles, admettons le, et foutons la paix à notre prochain. Non?
C'est vraiment ça qui m'étonne, au fond, dans tous ces textes sur le poids, l'obésité, etc
Pourquoi est ce qu'on tient à ce point à me faire sentir que c'est mal d'être grosse?