S
Je réponds déjà ;) sans avoir la suite.
Ce que tu décris je l'ai connu, quand j'étais en dépression.
La dépression c'est pas un truc que l'on peut contrôler, c'est une maladie. C'est une perturbation des signaux chimiques du cerveau, d'ou l'aide des anti-dépresseurs.
Quand j'ai commencé les anti-dépresseurs, j'ai pensé que je devrais les prendre à vie car ayant eu plusieurs épisodes dépressifs, j'étais considérée comme à risque pour devenir dépressive chronique.
J'ai arrêté de me culpabiliser d'être malade, j'ai tourné le dos à ceux qui pensaient que "je n'avais qu'à me foutre un pied au cul" "on a tous nos problèmes, faut savoir les gérer" "m'enfin t'as tout pour être heureuse" "j'ai de la chance j'ai un caractère fort, cela ne pourrait pas m'arriver", ce genre de phrases ayant le pouvoir de me mettre encore plus bas.
J'ai lâché prise sur ce que pouvaient dire les gens qui pensent que les gens qui sont dépressifs sont faibles et je me suis concentrée sur ma psychothérapie qui a été longue mais salutaire et aussi sur les personnes limitant leurs jugements sur ce type de maladie.
J'ai tenté ensuite de diminuer les anti-dépresseurs, cela a marché jusqu'à une dose très petite. Il y a 4 ans j'ai décidé d'arrêter (en accord avec la psy bien sur) et cela a marché. J'ai vite remarqué que j'avais bien plus d'idées noires (angoisses de mort) et décidé de faire une thérapie comportementale de 6 mois pour travailler sur les angoisses et les émotions, par des exercices, car le travail psy je l'avais déjà effectué.
Le premier pas Yuutsu est d'arrêter de se culpabiliser. C'est une maladie comme une autre et ma psy disait même qu'il est possible qu'on découvre dans 100 ans une explication physiologique à cela. Faire une thérapie, suivre un traitement aide à mon sens. Un exercice tout bête, c'est de trouver quelque chose qui nous fait un peu plaisir dans la journée et le faire. C'est difficile car on a tendance à tout voir en noir et peu de choses nous font réellement plaisir.
Quand j'étais en dépression, me laver m'était déjà pénible et me coutait beaucoup d'énergie. Je me fixais au moins ce but là pour ne pas tomber trop bas. Avec les anti-dépresseurs, en 2 mois environ j'ai réussi à retrouver une vie plus simple, ensuite c'est le temps et la thérapie qui ont fait leur oeuvre.
Cela fait 7 ans maintenant que je suis sortie de ma deuxième dépression et d'avoir vécu cela m'a donné un gout de la vie que je n'avais pas avant d'avoir été malade, donc maintenant que j'ai tendance à chercher le positif, je me dis que sans les dépressions j'apprécierais peut être moins chaque petit bonheur que la vie m'offre maintenant.
Ce que tu décris je l'ai connu, quand j'étais en dépression.
La dépression c'est pas un truc que l'on peut contrôler, c'est une maladie. C'est une perturbation des signaux chimiques du cerveau, d'ou l'aide des anti-dépresseurs.
Quand j'ai commencé les anti-dépresseurs, j'ai pensé que je devrais les prendre à vie car ayant eu plusieurs épisodes dépressifs, j'étais considérée comme à risque pour devenir dépressive chronique.
J'ai arrêté de me culpabiliser d'être malade, j'ai tourné le dos à ceux qui pensaient que "je n'avais qu'à me foutre un pied au cul" "on a tous nos problèmes, faut savoir les gérer" "m'enfin t'as tout pour être heureuse" "j'ai de la chance j'ai un caractère fort, cela ne pourrait pas m'arriver", ce genre de phrases ayant le pouvoir de me mettre encore plus bas.
J'ai lâché prise sur ce que pouvaient dire les gens qui pensent que les gens qui sont dépressifs sont faibles et je me suis concentrée sur ma psychothérapie qui a été longue mais salutaire et aussi sur les personnes limitant leurs jugements sur ce type de maladie.
J'ai tenté ensuite de diminuer les anti-dépresseurs, cela a marché jusqu'à une dose très petite. Il y a 4 ans j'ai décidé d'arrêter (en accord avec la psy bien sur) et cela a marché. J'ai vite remarqué que j'avais bien plus d'idées noires (angoisses de mort) et décidé de faire une thérapie comportementale de 6 mois pour travailler sur les angoisses et les émotions, par des exercices, car le travail psy je l'avais déjà effectué.
Le premier pas Yuutsu est d'arrêter de se culpabiliser. C'est une maladie comme une autre et ma psy disait même qu'il est possible qu'on découvre dans 100 ans une explication physiologique à cela. Faire une thérapie, suivre un traitement aide à mon sens. Un exercice tout bête, c'est de trouver quelque chose qui nous fait un peu plaisir dans la journée et le faire. C'est difficile car on a tendance à tout voir en noir et peu de choses nous font réellement plaisir.
Quand j'étais en dépression, me laver m'était déjà pénible et me coutait beaucoup d'énergie. Je me fixais au moins ce but là pour ne pas tomber trop bas. Avec les anti-dépresseurs, en 2 mois environ j'ai réussi à retrouver une vie plus simple, ensuite c'est le temps et la thérapie qui ont fait leur oeuvre.
Cela fait 7 ans maintenant que je suis sortie de ma deuxième dépression et d'avoir vécu cela m'a donné un gout de la vie que je n'avais pas avant d'avoir été malade, donc maintenant que j'ai tendance à chercher le positif, je me dis que sans les dépressions j'apprécierais peut être moins chaque petit bonheur que la vie m'offre maintenant.