:shocked!: :shocked!::shocked!:
Mais il nous fait le gros dos là dis donc !!! Il ne manquerait plus qu'il fasse pchhhhht en hérissant les poils !!
Bon alors.. Que dire, je me suis retrouvée dans les deux positions. Une employée de banque qui a failli se retrouver avec ma main en pleine poire, et un client que j'ai replacé manu militari à sa place...
Je ne dirai pas comme toi Scrameu, je paye et donc on me doit. Parceque ça a un sacré effet pervers. Certes tu t'énerves contre l'institution bancaire, mais malheureusement en face de toi se trouve un être humain. Un être humain qui travaille pour gagner sa vie, monsieur le chef d'entreprise.
L'employée de banque a eu le malheur d'insinuer que j'avais mérité le fait de ne pas avoir beaucoup de liquidités (genre qu'avec des parents comme j'ai et blablabla...). Ce à quoi j'ai rétorqué que si elle continuait elle en toucherait peut-être aussi peu que moi.
Et je me suis retrouvée, caissière, en face d'un gros abruti qui bien sûr avait demandé le code barre à un manutentionnaire, qui avait marqué un code à taper à la main, certes jusque là tout va bien. Mais le soucis : le code que j'avais n'était pas reconnu. Voilà mon client qui commence à tempêter, limite je suis manchot et je ne sais pas reconnaître un chiffre, et bon evidemment mon caractère et moi nous échauffons copieusement. Colère froide, je lui claque avec un sourire à couper au couteau trois quatre vérités bien senties avec toutes les formes et toutes les politesses qu'il se doit. Monsieur voulait absolument l'article, mais il ne voulait SURTOUT pas que quelqu'un aille chercher le bon prix. Etonnant.
Et les gens qui prennent les caissières pour des moins que rien, limite leur toussent dessus, éternuent dessus, poussent des soupirs en disant audiblement "qu'est ce qu'elle est lente celle-là" , ou les messieurs se croyant malins comme pas possible, qui draguent pour essayer de piquer des trucs, mais quand la caissière ne se laisse pas embobiner, seraient prêts à leur cracher dessus ?
Et les dames qui en plus d'être très désagréables, essayent de piquer deux salades (oui des salades !!!!!) en laissant au fond du caddie leur sac à salade, essayant de faire passer 3 feuilles de chêne pour une laitue ?
Et celle qui planque son saumon sous un journal au fond du caddie, qui se faisant demander de soulever le journal, essaye de faire croire qu'elle n'a rien pris en dessous du journal... Abhérant.
Ceux qui glissent des trucs entre les packs d'eau (et mes collègues qui ne comprenaient pas pourquoi je faisais tout enlever...).
Pourquoi je me fatiguais autant, me demanderez vous ? Parceque s'il y a une chose qui m'insupporte dans la vie, ce sont les voleurs. Je touchais une misère, et jamais oh grand jamais je n'ai volé quelque chose.
Surtout quand on voit que les produits volés ne sont pas de première nécessité.
C'est le luxe qu'ils prenaient.
Et pour moi, les gens qui sont pris tellement dans la folie de consommation alors qu'ils ne peuvent se les payer font preuve d'une absolue immaturité et immoralité en essayant de les piquer au lieu de simplement accepter le fait que non ils ne peuvent pas se payer un luxe dont ils n'ont pas intrinsèquement besoin.
Tellement matérialistes qu'ils ne peuvent pas ne pas avoir une chose, un objet de consommation. Qu'ils se sentent obligés de le piquer. Et certains qui volent par jeu, pas par nécessité. Ca aussi je trouve ça d'une pure immoralité. L'adrénaline quand on passe aux caisses et qu'on a peur de se faire prendre ? Bah. J'appelle ça se faire mousser. Et un autre comportement puéril. Limite pathologique.
Il y en a autant à dire d'un côté que de l'autre. Et dans tous les sens ce n'est pas brillant.