49 ans
région parisienne
5831
En plus des raisons que tu cites (phénomène mieux connu, moins tabou), je vois 3 autres raisons qui me semblent favoriser le baby-blues:
- la situation solitaire des mères; Aujourd'hui, chacun a son appart, sa maison, on vit très rarement en famille élargie. Du coup, les jeunes mamans sont souvent seules, personne à qui parler, personne à qui passer le relais quelques instants, elle sont réduites aux tâches ménagères et seules toute la journée car leur homme bosse. Elle sont beaucoup moins entourées qu'avant, quand on vivait avec ses parents, en village.
- la médicalisation de l'accouchement: les césariennes sont plus fréquentes, ainsi que les bib. Or l'allaitement est connu pour maintenir un certain niveau d'ocytocine, donc défavoriser la dépression. Pareil pour les césariennes: les mères césarisées ont un plus fort risque de faire une dépression du post-partum. De même, il est connu que séparer la mère et l'enfant les premiers jours (comme on le fait encore dans certains hopitaux) favorise les dépressions.
- la grande pression de réussite que subissent les femmes. On leur dit qu'elles doivent être de super mamans, mais aussi réussir leurs études et avoir un bon travail, et en plus être belles, minces, sexy et top au lit. Le monde moderne est assez impitoyable là-dessus, et les femmes, forcément, ne se sentent pas à la hauteur de ce qu'on attend d'elles. C'est particulièrement délicat quans elles deviennent mère, parce que si il y a bien quelque chose qui est dur à maitriser, c'est un bébé!
doucefolie a écrit:
J'ai fait 2 prépas à la naissance, et je peux te dire que c'est vraiment très très différent d'une sage-femme à une autre. Pour ma part, les 2 fois, la depression du post-partum n'a pas été évoquée.
- la situation solitaire des mères; Aujourd'hui, chacun a son appart, sa maison, on vit très rarement en famille élargie. Du coup, les jeunes mamans sont souvent seules, personne à qui parler, personne à qui passer le relais quelques instants, elle sont réduites aux tâches ménagères et seules toute la journée car leur homme bosse. Elle sont beaucoup moins entourées qu'avant, quand on vivait avec ses parents, en village.
- la médicalisation de l'accouchement: les césariennes sont plus fréquentes, ainsi que les bib. Or l'allaitement est connu pour maintenir un certain niveau d'ocytocine, donc défavoriser la dépression. Pareil pour les césariennes: les mères césarisées ont un plus fort risque de faire une dépression du post-partum. De même, il est connu que séparer la mère et l'enfant les premiers jours (comme on le fait encore dans certains hopitaux) favorise les dépressions.
- la grande pression de réussite que subissent les femmes. On leur dit qu'elles doivent être de super mamans, mais aussi réussir leurs études et avoir un bon travail, et en plus être belles, minces, sexy et top au lit. Le monde moderne est assez impitoyable là-dessus, et les femmes, forcément, ne se sentent pas à la hauteur de ce qu'on attend d'elles. C'est particulièrement délicat quans elles deviennent mère, parce que si il y a bien quelque chose qui est dur à maitriser, c'est un bébé!
doucefolie a écrit:
Je n'ai pas fait de prépa accouchement pour mes deux enfants mais est ce que l'on parle un peu de cette dimension psychologique dans les cours de prépa?
J'ai fait 2 prépas à la naissance, et je peux te dire que c'est vraiment très très différent d'une sage-femme à une autre. Pour ma part, les 2 fois, la depression du post-partum n'a pas été évoquée.