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Courbes d'IMC et risques d'obésité pour les enfants

49 ans région parisienne 5831
blueberrycat a écrit:
il a raison...


Oui, je sais bien... :? Mais c'est pas facile à vivre, surtout que perso, j'ai beaucoup plus souffert de mon poids et des  
réflexions de ma famille que lui. Comme quoi, c'est peut-être plus facile de résister au gavage (style "encore une bouchée, mon chéri") que de résister à l'inverse (style "tu es déjà grosse et tu repends des épinards!!!"). :?

Bon, en tous cas, ça fait du bien de voir que beaucoup sont de l'avis de mon mari. :)
ouai, garde le un peu... :D

je n'aime pas quand on me dit que mouflet mange comme un ogre.
petite, ma mere m'appelait gargamel...sympa.

je sais que ce n'est pas facile à vivre, j'ai été obese, je me suis battue contre ça et mes TCA une grosse partie de ma vie.
je ne veux pas que mon fils vive ça, pour rien au monde
49 ans région parisienne 5831
blueberrycat a écrit:
petite, ma mere m'appelait gargamel...sympa.


:? Sympa ta mère... :? Moi, mon grand-père m'appelait "ma grosse" :roll: Bon, ceci dit, venant de lui, ça passait, j'en ai finalement entendu de pires venant d'autres membres de ma famille! Et dire que mon IMC était de 23/24!! :roll:

blueberrycat a écrit:
je n'aime pas quand on me dit que mouflet mange comme un ogre.


Ouais, je te comprends... pourtant, dans la tête de beauocup de gens, c'est plutôt positif! Ma belle-mère est toujours ravie de m'annoncer que ma fille a "bien mangé et fini son assiette", comme si c'était un exploit... et moi, ça m'énerve. :roll:

Sinon, je réfléchissais à un truc qui ne m'était pas venu à l'esprit auparavent: Ma fille a toujours été super difficile pour le sommeil. Elle ne voulait jamais dormir! Elle a cessé de faire la sieste avant 2 ans, et entre 4 et 6 ans, elle s'endormait en général à 22h30, pour se lever à 7h30 le lendemain. Au final, avec mon mari, on a un peu baissé les bras, et à partir de 6 ans, on la laissait gérer son endormissement du moment qu'elle restait dans sa chambre. Du coup, elle s'endormait d'épuisement, en général un livre sur la figure, vers 22h30/23h.

Je pense que c'était l'angoisse de dormir, ou la peur du noir, je ne sais pas. Bref, franchement, on ne savait plus quoi faire donc on a laissé tomber. :oops: Et puis, cette dernière année, on a quand même fini par essayer de reprendre un peu son sommeil en main, et petit à petit, on a fini par éteindre la lumière de plus en plus tôt. Maintenant, on éteint la lumière à 21h et miracle, elle s'endort tout de suite.

Bref, je me demande si tout cela n'a pas joué sur sa prise de poids: en effet, je crois qu'elle manquait de sommeil, mais que ses angoisses l'empêchaient de dormir, et qu'on n'a pas su gérer le tout, du coup, on a été très laxistes. Est-ce que vous pensez que ça pourrait expliquer une prise de poids? Je crois avoir lu quelque part qu'il y avait un lien entre le surpoids et le fait de peu dormir...
chez les enfants, je ne sais pas, chez moi, c'est flagrant:
le manque de someil me fait..grossir/maigrir, selon les périodes.

ne dit on pas " qui dort dine??"
49 ans région parisienne 5831
Si c'est bien cela, c'est une bonne nouvelle, parce que le problème de sommeil semble maintenant réglé, donc il n'y a plus qu'à atendre que le reste se régularise aussi. :) Ca me redonne le moral, tiens! :)
35 ans Tours 2857
Quand j'étais petite pendant un temps j'avais du mal à dormir. Et j'avais effectivement pris du poids. Puis les insomnies ont cessé et je suis revenue dans la norme !
49 ans région parisienne 5831
Vous me redonnez le morla, les filles! :D
48 ans 701
Bonjour, je me retrouve un peu (beaucoup) dans ton message.
ma fille a 7 ans 1/2 et depuis l'an dernier elle a aussi pas mal grossi : en l'espace de 2 mois, tous les pantalons achetés ne lui allaient plus. A la rentrée nous sommes allés voir le médecin et là on a constaté que sa courbe de poids avait fait un véritable bond en avant. Le médecin nous a alors conseillé de limiter sucre et gras (ce que avions déjà fait), de privilégier les céréales complètes,... mais sans trop de restriction tout de même, le but étant surtout de tenter de stabiliser son poids, le temps qu'elle prenne des cm.
Cette rentrée, retour chez le médecin pour un bilan et là : la courbe de poids est toujours bien au dessus de la moyenne mais elle s'est infléchie. ça m'a rassuré mais je me tracasse toujours, tout en espérant que mes "angoisses" ne vont pas déteindre sur elle.
En effet, j'ai été une enfant rondouillarde et j'aimerai lui éviter les remarques désagréables des autres enfnats. cependant, je ne veux pas non plus faire une fixation sur son poids si elle se sent à l'aise et qu'elle soit en bonne santé (sachant que c'est une enfant très active au demeurant).
Mon souci en ce moment est que lors de l'habillage, elle sélectionne ses vêtements selon ceux qui ne "montreront pas son bidon". Là j'ai peur de lui avoir transmit une image négative d'elle même. Le médecin m'a du coup conseillé de déléguer au papa la gestion des repas afin de prendre un peu de recul. Et il a bien insisté sur le fait que manger devait rester un plaisir. Il ne nous reste donc plus qu'à canaliser sa gourmandise naturelle : je ne peux absolument pas laisser trainer la moindre sucrerie sinon elle se jette dessus ( je précise qu'elle n'est absolument pas privée de bonbons). le paradoxe c'est qu'elle est aussi tout à fait capable de renoncer à son dessert si elle a suffisamment mangé (et elle adore les légumes).

bref, ces situations ne sont pas faciles à gérer. Mon médecin m'a pas mal rassurée en m'aidant à prendre un peu de recul et à ne pas envisager cette situation uniquement sous l'angle de mon vécu perso.

dernier point que tu abordes, le sommeil. Ma fille aussi a tendance à s'endormir tard le soir : pendant longtemps nous nous sommes fachés pour qu'elle éteigne et ne joue pas jusqu'à 22h, puis nous avons fini par lacher du lest (c'était des crises tous les soirs) du moment qu'elle restait dans son lit. Pour l'instant pas de véritable amélioration : nous lui retirons souvent ses crayons ou son livre sur lesquels elle s'est endormie au moment de nous coucher. Mais tes remarques me laissent apercevoir une "issue" positive.

désolée pour le pavé, je ne pense pas avoir fait avancer la solution mais c'est rassurant de constater que d'autres vivent des situations similaires.
49 ans région parisienne 5831
Merci Viva, pour ton témoignage: effectivement, ta fille et la mienne se ressemblent énormément! :shock: Je vois que je ne suis pas toute seule à être dans la même situation.

Viva a écrit:
Il ne nous reste donc plus qu'à canaliser sa gourmandise naturelle : je ne peux absolument pas laisser trainer la moindre sucrerie sinon elle se jette dessus ( je précise qu'elle n'est absolument pas privée de bonbons).


Le paradoxe, avec ma fille, c'est qu'elle est capable de se jetter sur les bonbons (en gouter d'anniversaire, par exemple), mais qu'elle est aussi capable de laisser trainer un paquet de bonbons devant son nez pendant des mois! C'est pour ça que j'ai comme l'impression que les bonbons sont pour elle une façon d'évacuer son stress: et c'est là où je me demande comment agir concrêtement.

Viva a écrit:
Ma fille aussi a tendance à s'endormir tard le soir : pendant longtemps nous nous sommes fachés pour qu'elle éteigne et ne joue pas jusqu'à 22h, puis nous avons fini par lacher du lest (c'était des crises tous les soirs) du moment qu'elle restait dans son lit.


Le truc tout bête auquel on n'a pas pensé pendant très longtemps: lui acheter une veilleuse! C'est très c** de ne pas y avoir pensé plus tôt, mais chez nous, ça l'a vachement tranquillisée.

Sinon, nous, on a lâché du lest bien avant vous: je pense qu'à 4 ans, on la laissait faire ce qu'elle voulait du moment qu'elle ne sortait pas de sa chambre :oops: (j'ai mis 6 ans plus haut, mais en réfléchissant, je crois que c'est bien avant). Puis, on a vraiment été très très progressif pour éteindre la lumière de plus en plus tôt: Au début, 22h30, puis 2 mois plus tard, 22h15, puis encore 2 mois plus tard 22h..Etc... Là, on est arrivé à éteindre la lumière à 21h et... elle s'endort immédiatement! Un miracle pour nous...
48 ans 701
Pour le sommeil, elle devait aussi avoir vers les 4 ans quand nous avons changé de méthode. par contre elle n'allume pas la lumière, elle avait juste le droit de prendre ses jouets dans son lit. Depuis notre déménagement elle a une petite veilleuse pour pouvoir descendre aux toilettes et c'est celle là qu'elle allume pour lire et dessiner.

je ne sais pas si je préfère qu'elle soit extrèmement gourmande ou non... au moins ça explique en partie la situation... A la maison, il est impossible de laisser dans les placards le moindre "extra" sucré. elle a même eu sa période sucre en morceaux ! Et l'idée de devoir bloquer les placards pour qu'elle n'y accède plus me fait bondir.... on limite au max les tentations du coup, mais je ne peux pas priver les autres de tout.

et coté famille, c'est mon père le pire : dès qu'il ouvre un truc type confiture, miel,... il faut qu'il lui en fasse gouter une cuilllère !!! :evil: J'ai beau m'énerver, rien n'y fait ! Et comme elle est aussi curieuse que gourmande, elle teste tout ! ça me met dans des états !!!!

heureusement mon médecin est assez rassurant et cette année on a accentué les activités physiques pour aider à réguler.
49 ans région parisienne 5831
viva a écrit:
A la maison, il est impossible de laisser dans les placards le moindre "extra" sucré. elle a même eu sa période sucre en morceaux !


C'est là où je me pose la question de l'addiction au sucre. Bon, il n'y a pas encore assez d'études là-dessus pour qu'une addiction au sucre soit reconnue scientifiquement, mais au vu de quelques études qui ont été menées, je pense que la question se pose vraiment. Comme toutes les addictions, il existe des personnes qui resistent sans problème, et d'autres qui tombent plus facilement dedans, c'est sûrement une question de génétique.

Et c'est là aussi où je me demande comment agir: en effet, si tu fermes les placards à clef, tu risques de créer des compulsions alimentaires, mais si tu les laisses à dispo, tu risques qu'elle deviennent de plus en plus dépendante du sucre... Je ne sais pas quoi te dire...

Ma fille, c'est différent: elle ne se sert pas dans les placards, donc la question ne se pose pas. Par contre, en gouter d'anniv, ça peut devenir l'orgie. Tu me diras, je suis comme ça aussi, c'est sûrement sur ça qu'il faut que je travaille déjà pour moi: si on me met un paquet de bonbon devant moi quand je suis invitée chez quelqu'un, je peux le finir sans problème, j'arrive tout simplement pas à m'en empêcher! Pourtant, je sais que je n'ai pas faim, que je n'en ai pas envie, mais je continue à en manger. Alors que chez moi, je n'ai jamais envie de bonbons. Peut-être que si j'arrive à régler mon problème, le sien se réglera naturellement.
48 ans 701
En effet ces addictions au sucre sont un réel problème. Pour ta fille je pense qu'avec le temps ça peut s'améliorer : si ses "craquages" ne se produisent qu'aux anniversaires est ce si grave ? du moment que le reste du temps elle n'est pas trop attirée par ces produits.
J'espère que ce sera aussi le cas pour la mienne, que peu à peu nous parviendrons à "controler" ces dérapages sans tomber dans le coté frustration. car je ne voudrais surtout pas déclencher chez elle d'autres troubles alimentaires avec mes inquiétudes et mes réactions.

le problème que je perçoit surtout est le risque de projeter sur nos enfants nos propres peurs ou complexes. Et j'aimerai vraiment lui éviter tout ça.
je n'ai jamais fait de régime personnellement (rien que l'idée d'être obligée de me priver de quelque chose me fait me ruer dessus), et depuis mes enfants j'ai accepté (avec plus ou moins de sourires... :roll: selon les matins) mes kilos en trop. Je réfléchis de plus en plus à une alimentation plus saine (bio, locavore,...) et le but est que nos enfants se sentent le mieux possible dans leur peau. sa morphologie l'empèchera d'être mince, mais qu'au moins elle vive bien dans son corps (ce qui n'a pas été le cas pour moi durant de nombreuses années).
49 ans région parisienne 5831
viva a écrit:
si ses "craquages" ne se produisent qu'aux anniversaires est ce si grave ?


Non, tu as peut-être raison, ce n'est pas si grave que cela. Surtout qu'en général, elle ne mange presque rien le soir et même le lendemain: elle se régule d'elle-même, finalement.

viva a écrit:
et coté famille, c'est mon père le pire : dès qu'il ouvre un truc type confiture, miel,... il faut qu'il lui en fasse gouter une cuilllère !!! J'ai beau m'énerver, rien n'y fait ! Et comme elle est aussi curieuse que gourmande, elle teste tout !


Mais pourquoi cela t'énerve-t-il autant? Si c'est juste une cuillère dans l'optique de lui faire gouter des choses nouvelles, ce n'est peut-être pas très grave?

viva a écrit:
le problème que je perçoit surtout est le risque de projeter sur nos enfants nos propres peurs ou complexes.


C'est vrai, mais d'un aute côté, je ne me fais pas d'illusions: on ne sera jamais parfaites! Il y aura toujours en nous des peurs et des complexes (comme pour tout le monde), même si on fait de nombreux efforts pour essayer de s'en débarrasser. Du coup, la question qui se pose, c'est: comment éviter que nos enfants en souffrent? Parce que, même si on ne dit rien ou si on ne fait rien, les enfants sentiront nos peurs... :?
48 ans 701
pour mon père, ça m'énerve parce que c'est souvent du sucré, et que de toute façon, elle va en avoir sur sa tartine... et puis il le fait même quand on vient d'aborder le pb, et puis surtout, je crois qu'il s'en fiche, dans le sens où pour lui elle est en bonne santé, elle a de l'appétit. j'ai l'impression qu'il ne mesure pas ce que c'est que de se trouver gros devant d'autres enfants.
oui, bon, toi c'est les bonbons, moi c'est le sucré en général, je crois.....et là, de le poser noir sur blanc je me rend compte à quel point je projette !!!! :shock:
Heureusement, entre mon mari et le médecin, ils me tempèrent un peu. Et je me rend compte que je "psychote" surtout au changement de saison, quand on refait la garde robe.

Eh oui, on ne sera pas des mères parfaites.... mais on a au moins le mérite de se poser des questions sur nos façons de faire !
49 ans région parisienne 5831
viva a écrit:
et là, de le poser noir sur blanc je me rend compte à quel point je projette !!!! :shock:


Ouais, c'est exactement ça pour moi aussi! Le fait d'en parler et de l'écrire noir sur blanc, finalement, c'est pareil que d'en parler à un psy, sauf qu'au lieu que ce soit le psy qui nous guide, on s'aperçoit nous même de nos propres projections...
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