pour ma part, j'ai accepté que mon fils soit plus rond que la moyenne.
En effet, pour qu'il soit moins rond, il aurait fallu que je le prive et je ne voulais pas, sachant ce que cela avait donné chez moi une fois partie de la maison. J'ai pris du poids dès que j'ai eu accès à tout ce qui m'avait été interdit.
J'ai accepté la théorie que si son poids de forme devait être plus élevé que la norme, tant pis.
Je reconnais que cela n'a pas été facile, mais j'ai eu le sentiment à un moment donné que je n'avais pas d'autres choix.
J'ai toujours eu des remarques sur son poids à l'école.
En plus, mon fils est petit, comme son frère qui est mince d'ailleurs et comme nous sommes petits tous les deux, il ne grandira pas beaucoup plus.
Toujours est-il que j'ai pratiqué le lâcher-prise, de peur qu'il mange en cachette. On parle de la faim, des émotions, de la satiété, etc,, en faisant très attention à ne pas partir dans la culpabilisation.
Et j'ai pas mal insisté sur le fait qu'il fallait bouger. Je parle santé plutot qu'image.
Mon fils fait donc du sport (il fait du rugby), mais à l'adolescence il a quand meme pris plus de poids. Mais il a une bonne image de lui (je suis très contente de cela) et apprécie son corps comme il est, donc il vit très bien son léger surpoids.
Je ne sais pas j'ai bien fait ou pas, j'ai fait ce qui m'a semblé le mieux pour lui, en fonction de mes expériences passées.
A son âge de toute façon on a plus trop de controle sur la vie de nos enfants, ils font leur choix.
Ma peur était vraiment qu'il rentre dans cette phase de culpabilisation, dévalorisation, troubles alimentaires dont j'ai eu tellement de peine à sortir.
Je me suis basée sur ce que disait le site
www.gros.org sur les enfants.