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Les femmes sont plus stressées que les hommes

A
47 ans Dunkerque 33
Je vous envoie ce document.
Il me semble intéressant.
Trouvez-vous des documents sérieux qui ne démontrent pas l’exploitation des femmes ? (L'une d'entre-vous trouvait que je semblais trop valoriser les femmes !  
Non, je suis content d'être homme mais il se fait que ma composante féminine n'a pas été trop minimisée ....)
Dans le même registre, il me semble que la "beauté physique ou apparente" est le piège fondamental que doit affronter la femme avec le risque de se laisser emprisonner, voire mutiler.

Je l'ai trouvé sur le site ALTERNATIVE SANTE.
Sn titre est : " Les femmes sont plus stressées que les hommes "

Les femmes consomment deux fois plus de psychotropes que les hommes. Sur les 1 à 2 % de la population mondiale souffrant d’une maladie anxiodépressive, les 4/5e sont des femmes. Et toutes les études montrent qu’elles sont entre 1,5 et 3 fois plus soumises à l’angoisse. Pourquoi ?


“À la fin de la journée, je suis tellement à bout que la moindre réflexion, même la plus anodine, me fait hurler ou pleurer. » Isabelle n’est pas un cas à part. Nombreuses sont les femmes qui se trouvent ainsi en sur-stress. Pourquoi sont-elles plus sujettes que leurs homologues masculins à l’anxiété, aux troubles de l’émotivité et à l’épuisement nerveux ? Les hormones n’expliquent pas tout, loin s’en faut. Mieux vaut chercher les causes dans les spécificités du fonctionnement des femmes et dans les impératifs auxquels elles font face dans leur vie quotidienne.

Le stress de l’image: la séduction et ses travers
« Le paraître a plus d’importance pour les femmes que pour les hommes », constate Marie-Hélène Spaccaferri, psychothérapeute et sophro- énergéticienne à Aix-en-Provence. « Lorsque je demande à des femmes de faire des grimaces pour relâcher les muscles du visage, elles sont très réticentes car elles ne veulent pas donner une mauvaise image d’elles. Je leur conseille alors de fermer les yeux… » Parce qu’elles sont d’abord appréciées pour leurs qualités physiques (« Soit belle et tais-toi » dit le dicton) et parce que, pendant des siècles, leur unique moyen de survie consistait à plaire à un homme, les femmes attachent beaucoup d’importance à leur apparence. D’où les rendez-vous réguliers chez le coiffeur, les séances chez l’esthéticienne, et le temps passé chaque matin à « se faire belle ». Même si aujourd’hui elles travaillent et sont plus indépendantes financièrement, elles n’en restent pas moins, par le poids des siècles passés, comme soumises aux regards des hommes. Ces dernières années, la nécessité de séduire s’est trouvée renforcée par la multiplication des divorces qui débouchent sur l’union d’hommes d’âge mûr avec de jeunes femmes. Pour avoir une chance de garder leur mari, il leur faut donc rester attractives physiquement et, lorsqu’il est parti, reconquérir un autre homme. Devant ces défis quotidiens, la tension est permanente et s’accentue dans une société qui porte aux nues le jeunisme. Par ailleurs, considérées encore comme des objets sexuels, les femmes sont nombreuses à être victimes de harcèlement sur leur lieu de travail. Les pressions verbales, gestuelles ou physiques émanant d’un collègue ou d’un supérieur hiérarchique occasionneront un stress d’autant plus important qu’il sera accompagné de la crainte de représailles et du sentiment d’isolement au niveau de l’équipe… … – tout le monde sait, mais se tait – ou au niveau familial. « Le harcèlement sexuel est un véritable stress psycho social dont les hommes sont les principaux instigateurs et les femmes les principales victimes», note le psychiatre Alain Braconnier avant de souligner qu’ « environ 90 % des victimes présentent des troubles émotionnels : anxiété, épuisement dépressif, colère, etc.».

Stress des autres : les méfaits de la compassion
Autre raison de stress de certaines femmes : leur capacité d’empathie. « Une femme est constamment à la recherche de ce qui pourrait faire plaisir aux autres », note Paul Dewandre, animateur des stages français Mars-Vénus (1). « Elle cherche même à répondre aux besoins des autres avant que ceux-ci ne soient exprimés. » Alors que, en général, les hommes pensent d’abord à satisfaire leurs propres besoins, les femmes sont souvent tournées vers leur entourage, se mettant à la place d’autrui, privilégiant l’autre au détriment de soi. Marie-Hélène Spaccaferri a constaté cette différence fondamentale d’attitude entre les sexes lors d’un stage de gestion du stress qu’elle animait auprès de personnels de HLM : « Face aux suppliques, aux insultes, voire aux agressions physiques des demandeurs de logement, l’homme gérait son stress en criant de façon systématique. Il faisait en quelque sorte du préventif : il se protégeait en attaquant. Les femmes, au contraire, écoutaient, essayaient de tempérer les ardeurs par la discussion, compatissaient. Par conséquent, elles absorbaient une partie du stress de leurs interlocuteurs, et s’en suivait un mal de ventre quasi-permanent. » Le psychiatre Alain Braconnier reconnaît que « de nos jours, les affections psychosomatiques, qui sont à l’origine de plus de la moitié des consultations chez les médecins praticiens, touchent plus volontiers les femmes ». C’est pourquoi apprendre à évacuer le stress devient une nécessité, en particulier pour les femmes (lire encadré ci-contre).

Stress du multi-tâche : tout faire en même temps
Autre différence entre les sexes : la structure mentale. « Alors que l’homme est séquentiel, la femme, bénéficiant de plus de connexions entre les deux hémisphères de son cerveau, accomplit plutôt différentes tâches en même temps, et n’attend pas d’avoir terminé une chose pour en commencer une autre », explique Paul Dewandre. « En général, elle n’accorde pas de priorité à un problème, car même s’il est moins important, il continue d’occuper son esprit pendant qu’elle en règle d’autres. » C’est pourquoi on dit que les femmes mènent plusieurs vies à la fois : leur vie professionnelle, familiale, amicale et sociale. Alors que chez l’homme ces activités sont compartimentées : il y a un temps pour chaque chose. Chez la femme, elles ont tendance à se superposer. Tout en accomplissant leur travail, elles peuvent penser aux activités sportives de l’aîné, au rendez-vous médical du petit dernier, à acheter un cadeau pour l’anniversaire de la cousine, concevoir le repas du soir et noter qu’elles doivent appeler Gérard qui est à l’hôpital. Cette capacité au multitâche, qui n’influe en rien sur leur productivité, ne s’explique pas seulement par des raisons d’ordre neurologique, mais aussi par la simple nécessité, le partage des tâches ménagères et éducatives au sein du couple n’étant toujours pas le meilleur exemple de l’égalité des sexes. À force d’accumuler les obligations, les femmes parfois ploient sous leur poids.
Par conséquent, elles devraient, encore plus que les hommes, apprendre à gérer leur stress au quotidien, à vider régulièrement leur poubelle d’émotions négatives…

Christine Delmar
60 ans 91 25732
Je veux bien croire que nous sommes plus stressées que les hommes. Ou alors nous l'exprimons de façon plus visible. Je prends pour exemple mon zom.

Pendant longtemps, en le voyant vivre au jour le jour, j'avais l'impression qu'il ne se posait pas de question sur le présent, que le compte en banque en berne ne l'affectait pas, que les soucis que nous avions n'avaient pas prise sur lui... Mais il est devenu alcoolique, peut-être que ça a été sa façon de lutter contre le stress qu'il n'osait pas exprimer. Maintenant qu'il ne boit plus, il ne communique pas tellement plus sur son stress, alors que je sais bien qu'il est stressé par plein de choses.

Les femmes en parlent sûrement plus, consultent plus les médecins (un homme a peut-être peur de passer pour une femmelette s'il demande des médocs pour son stress).

Mais c'est vrai que j'ai le sentiment qu'on en demande toujours plus aux femmes : il faut être performante au boulot, assurer à la maison, assurer au lit, assurer avec les enfants, assurer sur son physique... Pas étonnant qu'on stresse, et pas toujours facile à gérer...
B I U