Alors, deux choses.
Moi qui suis une angoissée des études comme toi, je crois reconnaitre ton sentiment. ; il ressemble à celui de l'attente des résultats, me trompé-je ?
Dans ces périodes, j'avais tendance à remettre en cause toutes mes études pour une matière que j'avais le sentiment d'avoir foirée. A me dire que j'étais une merde et qu'il vaudrait mieux que je change de voie.
Alors, première chose : attends les résultats. Je n'ai eu que des bonnes surprises jusqu'à présent. Et si ça n'avait pas été le cas, il y aurait eu les rattrapages (je ne sais par contre pas s'il y a des rattrapages de prévu dans ta fac). Si tu es dans une petite fac qui suit un minimum ses étudiants, le jury peut aussi t'etre clément en comprenant que sur cette matière, il y a visiblement eu un accident.
Deuxième chose : cette propension à tout remettre en question au moindre petit échec est peut-etre révélatrice d'autre chose. Chez moi, l'échec aurait été le bienvenu comme justification à un changement de voie que je n'assumais pas. Pour faire bref, j'ai fait une licence d'économie (bac +3) qui ne me correspondait absolument pas, et chaque fin de semestre fut l'objet d'une remise en question. Je voulais etre enseignante mais n'assumais pas, d'une part parce que je n'assumais pas grand chose dans ma vie, et parce que dans mon entourage, on me déconseillait fortement de faire ça.
Aujourd'hui je suis en master pour faire enseignante (meilleure décision de ma vie). Je suis ces jours-ci dans une situation qui t'est similaire, sauf que je la vis tout à fait autrement. Je doute fortement de ma note dans une UE (le mémoire), je ne dis pas que je n'ai pas d'angoisses (je suis une angoissée, cela ne changera pas), mais ce n'est pas pour autant que je remets en question toutes mes études. Pour moi, je suis là à ma place dans cette formation et c'est du solide.
Ce que je veux dire, c'est qu'il y a, dans l'intensité de tes angoisses et de ta propension à vouloir tout réenvisager, quelque chose qui dit : je ne suis pas à ma place, j'ai bien une idée de ce que je voudrais mais je ne l'assume pas face aux pressions extérieures (de tes parents notamment).
Oublie l'avis de tes parents (21 ans à bac +1 ce n'est pas dramatique, j'ai eu bac+1 à 25 ans), attends tes résultats et ta réaction et, si tu es toujours confortée que tu ne fais pas des études qui te correspondent, je ne crois pas que tu aies à réfléchir 107 ans sur ce que tu veux faire, tu dois avoir une petite idée et elle doit t'apparaitre comme une évidence.
C'est sur cette évidence que tu vas argumenter avec tes parents. Ils devraient comprendre.
S'ils ne comprennent pas, trouve des moyens de t'assumer financièrement pendant le temps de ta future formation, s'il le faut.
Tes parents s'inquiètent pour toi. Ils reçoivent de partout des messages peu optimistes sur l'emploi des jeunes et s'inquiètent de ton avenir, voient tes hésitations comme une perte de temps qui fait moche sur ton CV. Il faut que tu arrives à leur faire comprendre que la détermination à faire ce que tu aimes, l'envie et la motivation font beaucoup plus joli sur un CV et une lettre de motivation.