Les acides gras de la noix de coco sont principalement des acides gras saturés.
Oui… vous savez, les « mauvais ».
Sauf que non.
Justement.
Ceux de la noix de coco sont un peu
spéciaux.
Pour chaque type d’acide gras (saturés ou non), il existe des « sous-classes ».
Par exemple, pour les oméga 3, il existe les ALA, les EPA, et les DHA : chacun a un impact & un rôle différent dans notre organisme.
Généralement, on n’entre pas dans de tels détails (un chouia rébarbatif, qui plus est).
Mais, pour la noix de coco, il va falloir y plonger (des pieds à la tête), car c’est justement là que la particularité de la noix de coco se fait.
La noix de coco est donc majoritairement composée d’acides gras saturés dont les sous-classes sont les suivantes :
la moitié de ses acides gras (50%) sont présents sous forme d’acide laurique (appelé aussi acide dodécanoïque)
l’acide myristique = 20%
l’acide palmitique = 10%
l’acide caprylique = 6%
l’acide caprique = 4%
Des termes un peu barbares, j’en conviens.
Rassurez-vous, un seul nous intéresse ici : l’acide laurique. Celui présent en grande majorité donc.
Et c’est là toute la richesse de la noix de coco.
Impact sanguin
Tous les acides gras saturés n’ont pas le même impact sur notre santé, et celui présent dans la noix de coco aiderait à abaisser le taux sanguin de mauvais cholestérol (LDL).
Deux études ont comparé l’effet de l’acide laurique avec tous les autres acides gras, et sont arrivés à la conclusion que l’acide laurique a un effet plus favorable sur le rapport cholestérol total / cholestérol HDL (un rapport élevé est un facteur de risque de maladies cardiovasculaires) en augmentant les taux de cholestérol HDL (considéré comme le « bon » cholestérol) qui joue, rappelons-le, un rôle important dans notre équilibre & production hormonale.
Impact hormonal
Dr Raymond Peat (chercheur dans différentes études sur les hormones) déclare que « l’huile de coco, combinée à un régime alimentaire équilibré & sain, réduit le taux de cholestérol en favorisant sa synthèse (transformation) en prégnénolone qui est un des précurseurs des hormones stéroïdiennes (dont fait partie la progestérone).
Chaine moyenne VS chaine longue
D’un point de vue chimique (restez avec moi, ce passage est casse-pieds, mais ce qui suit sera plus facile, et plus intéressant :-)), on peut classer les acides gras en fonction du nombre d’atomes de carbone qui les composent :
- Les acides gras à chaîne courte sont ceux qui ont peu d’atomes de carbone (4 à 8).
- Les acides gras à chaîne moyenne contiennent jusqu’à 14 atomes de carbone.
On les appelle également les MCTs (en anglais : Medium-Chain Triglycerides)
- Les acides gras à chaîne longue (plus de 14 carbones) sont nécessaires à la constitution de nos cellules. Les fameux oméga 3 sont des acides gras à chaîne longue.
On les appelle également les LCTs (en anglais : Long-Chain Triglycerides)
L’acide laurique est un MCT.
Les MCT sont décomposés plus rapidement par notre organisme (que les LCT), ce qui offre deux avantages : plus d’énergie disponible pour notre corps, et moins de stockage de graisse (comparé aux LCT).
Les MCT sont utilisés directement comme carburant, notamment par le cerveau & nos muscles.
Selon une première étude, cette particularité augmenterait le taux de métabolisme de 50%, tandis qu’une deuxième étude met en évidence que les MCT peuvent augmenter le métabolisme de 12%, contre 4% avec les LCT.
Comme les LCT ont une taille plus longue, notre organisme met plus de temps à les décomposer (phase qui se fait pendant notre digestion), et ont plus tendance à être stockés sous forme de graisse.
Et, comme les MCT sont plus petites en taille, notre organisme met moins de temps à les décomposer : notre foie les convertit en énergie (tout comme les glucides, mais sans induire de pic d’insuline).
Double avantage, car notre foie est donc moins sollicité.
inutile de dire que je n'achète ni végétaline ni mayo lessieur