Bonjour,
Voici le moment de faire un petit bilan de mon bypass.
J'ai été opérée le 19.12.2011 à Genève. L'opération s'est très bien passée. Je pesais 130 kg lors des bilans et
j'étais diabétique. Le jour de mon opération je pesais 120 kg.
Je suis sortie le 24 décembre de l'hôpital. Avec le régime standard, sans souci particulier.
Perte de poids correcte. Vraiment aucun point négatif à signaler...
Je suis donc maintenant à 18 mois de mon bypass. Je vantais ses mérites jusqu'au mardi 25 juin 2013 au soir auprès d'une copine fraichement bypassée.
Je suis passée à la taille 42/44 en fonction des habits. Donc suis ravie sur ce point.
Par contre, mon bypass aura eu raison de mon mariage. Ma relation m'a lassée et j'ai rencontré qqn d'autre. Un mal pour un bien. Suis épanouie ds mon histoire.
Lundi 24 juin au soir, j'ai eu des douleurs abdominales très fortes. Ressemblaient à celles eues lors d'une précédente crise de colique néphrétique. Se sont dissipées en deux longues heures...
Le lendemain, je me réveille courbaturée à cause des co tractions que m'ont fait subir mes douleurs de la veille...
Je prends le volant pour prendre la route du travaill et les douleurs reviennent...
Suis barbouillée toute la journée et j'appelle ma généraliste pour rdv ds l'après-midi. Elle me prescrit une échographie d'urgence. Au cabinet, on ne voit qu'une inflammation intestin. On me prescrit un scanner le lendemain. Je rentre donc ds mon new nid douillet avec mon new chéri comme j'ai quitté mon mari il y a moins de deux mois. Me sentant mieux, on se décide même d'aller à un repas DD mon club de sport. La soirée se passe tranquillement mais je sens les douleurs revenir, je préfère écourter la soirée et rentrer à la maison. Arrivés chez nous, je prends doliprane et spasfon mais les douleurs s'intensifient... Au bout d'une heure insupportable, je lui demande de l'amener aux urgences les plus proches.
Prise en charge rapidement, on me fait des analyses et ENFIN ont soulage ma douleur à la morphine... je passe la nuit sans dormir.
Le mercredi, on me fait un scanner, mais les résultats tardent à venir. Ça sent pas bon...
Finalement une charmante toubib arrive et m'a non e que je fais u e thrombose des veines mésentériques (caillot de sang du réseau veineux irriguant l'ensemble des intestins)... Pronostic vital engagé. Mon mari est présent à ce moment et s'effondre. Il me laisse car mon new boyfriend arrive. Une deuxième infirmière arrive.... et m'annonce que mes jours sont comptés. Je m'effondre. Fred (new boyfriend) prend surlui pour ne pas augmenter mon angoisse. On me monte en gastrologie. Je renco tre le chirurgien digestif qui m'explique la situation. Travaillant pour la chirurgie viscérale sur l hôpital de Genève, j'appelle directement mon boss pour qu'il transmette mon dossier. Quand je lui dis que le chair dit est de retour ds ma chambre il prend la mouche et me dit de ne pas le laisser m'ouvrir. Suis tellement stone que je le lui passe au tel.
C'est là que le chir dig lui demande comment ils font leur bypass. Il a en effet un doute et en revoyant les scans, il soupconne qu'une anse intestinale se soit insérée ds une fenêtre du bypass et que l'intestin se soit tourné sur lui même. Me propose d'être transférée sur Genève et d'y être opérée en urgence. J'accepte sans hésitation en étant sûre que mon assurance suive financièrement.
Me voilà transférée sur Genève, prise en charge et opérée d'urgence de cette complication ds la nuit du mercredi au jeudi.
Heureusement, aucune séquelle sur mon intestin vagabond. Je suis ressortie vendredi soir de l'hôpital. Et je ne fais que dormir... mon new boyfriend prenant soin de moi.
Tout ça pour dire qu'un bypass c'est à vie. Et qu'il m'a fait une très grosses frayeur. Soyez en conscients!