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Lecture utile?

H
37 ans 120
Qui aurait lu "Comprendre l'obésité : Une question de personne, un problème de société" de Catherine Grangeard ? - qu'en avez vous pensez?
j'ai lu l'introduction sur un site d'une  
grande librairie. Des avis?
38 ans 1547
J'ai lu son premier livre, "obésité, le poids des mots, les maux du poids" et j'ai commencé le second, celui que cites, mais je ne l'ai pas encore terminé.
C'est une psychanalyste, elle a notamment travaillé dans le cadre des procédures pré-opératoires pour recevoir les patients entamant la démarche de chirurgie de l'obésité.
Ce que j'ai beaucoup apprécié dans le second, c'est les sortes de témoignages qui le jalonnent,car à cette époque, j'avais vraiment besoin de me rapprocher de personnes à qui m'identifier par rapport à l'enfer de l'obésité et de la souffrance que ça générait. Je me sentais vraiment seule par rapport à la réalité que je vivais. Ce qui m'a aussi marqué, c'est la bienveillance et la conviction qu'on ressent chez l'auteur (ou que j'avais besoin de ressentir), notamment sur l'intérêt d'un travail psy et ses bénéfices. J'ai parfois eu très peur que malgré tous mes efforts rien ne soit possible pour m'en sortir, et ça m'a fait du bien de lire ses écrits.
Sur le contenu, j'avoue qu'il faudrait que je m'y remette un peu pour t'en parler plus précisément, car en fait ça m'avait tellement touché que j'ai préféré le mettre de côté et continuer mon propre cheminement personnel avant de trop en lire de d'autres. Je me disais il y a pas longtemps que je reprendrais peut être la lecture cet été, si j'en ai le temps et si c'est le bon moment.
Mais quoi qu'il en soit, si tu veux plus d'infos, genre le sommaire, ou si tu as des questions précises, j'essaierai de te répondre.
Et je serai intéressée de découvrir d'autres avis, ou le tien si tu le lis. Peut-être qu'on peut le trouver en bibliothèque universitaire ?
38 ans 1547
Pour info, je l'ai connu quand je cherchais des textes sur l'obésité, la chirurgie, etc.
Et notamment sur ce site: cairn.info qui regroupe des revues spécialisées par discipline.

Je suis allée voir ce qui était en ligne aujourd'hui et j'ai trouvé notamment ces deux articles accessibles gratuitement:

Le seigneur des anneaux
http://www.cairn.info/...nces-et-psy-2005-2-page-86.htm

Obésité mentale ?
http://www.cairn.info/...lacanienne-2008-1-page-129.htm

Ça peut te donner une idée.
H
37 ans 120
Merci PAPILLE, j'ai adoré ton avis parce qu'il se rapproche bcp de ma première impression, notamment la sensibilité de l'auteur, sa bienveillance pr ses patients que l'on ressent vraiment (ça fait du bien) dès l'intro, sur ta peur de ne pas s'en sortir, les souffrances, etc.
- Dois je lire le premier livre ou le 2e selon toi?
- Quel est la différence de fond entre les 2livres?
- Selon toi, est-il utile de lire l'un ou l'autre, lorsqu'on commence un parcours chir ? Je ne sais pas si je commence une telle lecture ou si j'attends la consultation psy sans rien connaitre, mais en ayant déjà eu un très mauvais aperçu des psy ds un autre contexte que l'obésité... ce livre
Donc je me pose la même question que toi sur le fait de continuer mon cheminement perso pour ne pas qu'il soit fausser par
- Moi aussi j aime lire les revues spécialisée plutôt que les rapports de vulgarisation ou de synthèse, le seul pbl c'est l'accessibilité puisque ces travaux scientifique sont dans des revues payantes, comme dans n'importe quel domaine universitaire. Merci pour les liens !!!!
J'ai lu dans une revue suisse l'article "le parcours du patient obèse" (qlq chose comme ça, excuse moi je n'est plus le titre de l'article en tête) de Giuli - intéressant mais complexe, qui parle de déni, contemplation, précontemplation etc
PS : j'ai le même âge que toi,et (rien à voir) tu m'as l air bien sympathique!
38 ans 1547
Il va me falloir replonger un peu dans les bouquins pour te dire mieux la différence de contenu. Je sais qu'en achetant le second, j'avais peur de la redondance, mais j'avais éprouvé de l'intérêt pour le premier et je l'ai quand même acheté. J'ai été rassurée à ce niveau là, ça m'a paru dans la continuité mais pas la même chose, c'est d'ailleurs sous une autre forme d'écriture.

Pour l'ordre, je ne sais pas, je t'avoue que c'est pour moi un cheminement qu'on suit avec l'auteur donc difficile d'en isoler un des deux vu que mon expérience a été de lire l'un, puis l'autre (lecture encore inachevée, ou encore "en cours" quelque part qui sait ?).

Je te propose de me donner ton mail en message privé et je pourrais t'envoyer le sommaire de chacun. Je ne sais pas si c'est autorisé de le partager ici directement ? (si cela intéressait d'autres personnes)

Citation:
Selon toi, est-il utile de lire l'un ou l'autre, lorsqu'on commence un parcours chir ? Je ne sais pas si je commence une telle lecture ou si j'attends la consultation psy sans rien connaitre, mais en ayant déjà eu un très mauvais aperçu des psy ds un autre contexte que l'obésité...
Donc je me pose la même question que toi sur le fait de continuer mon cheminement perso pour ne pas qu'il soit fausser par ce livre


En fait, ça dépend de ce que tu cherches...et de ce que tu es prête à trouver. ;)

Ce ne sont pas des écrits axés sur la chirurgie par exemple.

Il s'agit beaucoup plus des enjeux subjectifs (et un peu sociaux) autour de l'obésité en tant que symptôme, si je me souviens bien, des réflexions qu'elle a eu à partir de sa formation et des rencontres qu'elle a fait dans le cadre de son travail. C'est une psychanalyste, ça indique aussi son référentiel. J'avais notamment apprécié la rigueur mais aussi l'ouverture dont elle faisait preuve (importantes, pour moi).

Ce ne sont pas non plus des écrits extrêmement spécialisés en terme de terminologie, au contraire, l'auteur se montre très accessible je trouve, par rapport à d'autres choses que j'ai pu lire.

Si tu te lances dans ces lectures, écoute toi, simplement.
Ce n'est pas parce que tu as le livre que tu dois le lire, ni le lire en entier, ni le lire en commençant par le début, ou le lire en une fois. Ça peut être un formidable cale porte pendant des mois et devenir un livre important le mois d'après.
De la même façon que ça peut être bien de lire sans forcément se demander si on est d'accord ou non mais juste d'abord lire, écouter ce que l'auteur raconte, et ensuite, laisser cheminer les choses en soi.
Et puis ça peut remuer, sans forcément faire du mal.

Citation:
Je ne sais pas si je commence une telle lecture ou si j'attends la consultation psy sans rien connaitre


Il n'y a rien d'extérieur à connaître, juste des choses à reconnaître en soi... (ce n'est pas facile pour autant, mais un professionnel est là pour t'y aider.)

Je ne pense pas qu'une lecture puisse empêcher un cheminement personnel, mais disons qu'on peut être tenté de vouloir maîtriser intellectuellement ce qui nous anime plutôt que de se laisser les exprimer par ses propres mots.
Mais même sans lecture, on a plein de moyens de tourner autour du pot parfois ;)
Et puis, le versant intellectuel, ça peut être une entrée en matière... qui sait ? Le tout c'est d'accepter ensuite de s'en détacher.

Je me souviens que j'ai commencé à chercher des articles et des livres sur l'obésité quand justement j'en étais arrivée à une grande détresse et que je me sentais complètement démunie intérieurement. Je suis allée du côté du savoir des autres parce que je n'étais plus assez solide (ni solidement accompagnée malgré un suivi de qualité) pour m'interroger davantage sur ce qu'il y avait en moi. Je voulais comprendre, maîtriser au moins dans ma tête ce que je "subissais" dans mon corps. L'obésité faisait obstacle à une introspection plus poussée, c'était le symptôme qui me faisait mal et qui était à éradiquer, je ne pouvais pas lâcher, je luttais et souffrais, vivais autour de ça, j'en arrivais à envisager plus sérieusement la chirurgie et ça me faisait (très) peur. La chance a voulu que je sois tombée sur cet auteur, sur ses mots, sur le réconfort de sentir que ce que je vivais intéressait d'autres gens qui considéraient que des gens comme moi méritaient du sérieux, du soin et du respect comme d'autres personnes en souffrance.

Tu sentiras les choses, fais toi confiance. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise lecture, juste des expériences à vivre en s'écoutant.

En tout cas, dans mon expérience personnelle, ces lectures m'ont beaucoup apporté, dans leur contenu mais surtout, surtout, par ce qu'elles ont suscité dans l'après-coup pour moi.

Je pense que ça vaut vraiment le coup de prendre le temps de rencontrer un psy avant d'entamer une démarche telle que la chirurgie.
Parce que quoi qu'il en soit, on ne pourra jamais faire l'économie d'un profond cheminement, ou alors au prix de notre corps qui je crois, a déjà pu être bien assez utilisé pour porter nos émotions.

Sinon, merci pour ce que tu évoquais, il s'agit de cet article ?
http://titan.medhyg.ch...formation/print.php3?sid=31206
Je le garde en lien pour une éventuelle lecture plus tard.

(Pour terminer, c'est vrai que je suis sympa, mais pas toujours, et pas que. C'est ça, je crois, être humain ;) )
38 ans 1547
Pour info, les étudiants peuvent (souvent) accéder avec leurs identifiants universitaires aux contenus des sites d'éditeurs de revues spécialisées comme cairn ou sciencedirect.
Sinon, c'est payant.

Tu peux trouver ces revues en consultation libre (et emprunt si tu te renseignes) dans la plupart des Bibliothèques Universitaires (selon les disciplines).

Après, il faut vivre dans une ville où il y a des facultés... ou connaître des étudiants ou des gens qui peuvent photocopier les articles.
H
37 ans 120
Merci pupille,
Etant moi même étudiante et ayant eu bcp d'articles d'auteurs à trouver, je dois dire que c est super compliqué quand on n'est pas du même domaine (les revues st organisées différemment avec une pagination différente, il y a plein de cigles, et ensuite il y a la recherche sur base de donnés numérique ou en bibliothèque.... :|
Le plus simple étant encore donc les articles dispo en libre accès sur internet.......
Donc si vraiment un article m'intéresse bah retour à la BU!
38 ans 1547
harper a écrit:
Merci pupille,
Etant moi même étudiante et ayant eu bcp d'articles d'auteurs à trouver, je dois dire que c est super compliqué quand on n'est pas du même domaine (les revues st organisées différemment avec une pagination différente, il y a plein de cigles, et ensuite il y a la recherche sur base de donnés numérique ou en bibliothèque.... :|
Le plus simple étant encore donc les articles dispo en libre accès sur internet.......
Donc si vraiment un article m'intéresse bah retour à la BU!


C'est vrai que ce n'est pas évident quand on n'est pas familier à la terminologie de certaines disciplines, mais beaucoup d'étudiants ignorent qu'ils peuvent accéder au contenu de certaines bases de données intégralement depuis chez eux.

Je ne sais pas si c'est ce dont tu parles ou d'autres sites (car ça dépend des BU), mais par exemple, pour cairn, tu vas ici : http://www.cairn.info/acces_hors.php et tu regardes si ton université est abonnée, auquel cas tu t'identifies et une grande partie des articles payants deviennent consultables à distance.

Pour sciencedirect, c'est ici : http://www.sciencedire...88277742fa8648d3a754e394556c55

Bonnes lectures en tout cas, et tu me diras si tu veux le sommaire des bouquins.
H
37 ans 120
papille a écrit:

Merci Papille pour ton dernier msg, qui a fait échos à mon ressenti en de multiple endroits.
«Je te propose de me donner ton mail en message privé et je pourrais t'envoyer le sommaire de chacun.» papille a écrit:

je veux bien les sommaires, :) Mon mail est : [email protected]

[quote]

"De la même façon que ça peut être bien de lire sans forcément se demander si on est d'accord ou non mais juste d'abord lire, écouter ce que l'auteur raconte, et ensuite, laisser cheminer les choses en soi.
Il n'y a rien d'extérieur à connaître, juste des choses à reconnaître en soi...
disons qu'on peut être tenté de vouloir maîtriser intellectuellement ce qui nous anime plutôt que de se laisser les exprimer par ses propres mots.
Je me souviens que j'ai commencé à chercher des articles et des livres sur l'obésité quand justement j'en étais arrivée à une grande détresse et que je me sentais complètement démunie intérieurement. Je suis allée du côté du savoir des autres parce que je n'étais plus assez solide pour m'interroger davantage sur ce qu'il y avait en moi. Je voulais comprendre, maîtriser au moins dans ma tête ce que je "subissais" dans mon corps. L'obésité faisait obstacle à une introspection plus poussée, c'était le symptôme qui me faisait mal et qui était à éradiquer, je ne pouvais pas lâcher, je luttais et souffrais, vivais autour de ça, "

Je me retrouve parfaitement dans ce que tu écris.....
Tu mets parfaitement en exergue, la tentation qui me guette d’intellectualiser, de rationaliser et de mettre à distance. Certes il y a des d’autres moyens qu’une lecture pour se détourner d’un sujet et jusqu’à cette phrase de ton message j’hésitais encore à lire le livre pdt mon parcours chir ou pas /ou bien avant celui-ci. Puis la lecture de ce passage de ton message, m’a aidé à prendre une décision : j’ai un mal fou à parler de moi, de mes émotions, ne serait-ce aussi parfois à les exprimer, à communiquer avec mes semblables (j’ai souvent des colères que mes proches trouvent ss fondement, en cas de tensions, je me ferme comme une huitre dans un certain mutisme, je n’arrive pas à dire à certaines personnes que je les aime etc, les exemples sont nbx)
Lire sans analyser pour moi c’est quasiment impossible, notamment à cause des études qui m’ont fait peut être rentrer dans un certain carcan intellectuel. Donc ma décision c’est que je lirai ce livre, mais pas tt de suite, je ne pense pas avoir la solidité pour lire des témoignages de souffrances et en même temps de m’interroger sur les propres raisons de mon obésité, me laisser ressentir les choses sans m’autocensurer ou contrôler mes émotions.


"J'avais notamment apprécié la rigueur mais aussi l'ouverture dont elle faisait preuve (importantes, pour moi)."

Idem pour moi, les sciences humaines n’ont de valeur qu’en empruntant la rigueur de méthodes de sciences plus exactes...Et pour l’auteur, moi aussi j’ai vraiment apprécié ses prises de positions courageuses

"de sentir que ce que je vivais intéressait d'autres gens qui considéraient que des gens comme moi méritaient du sérieux, du soin et du respect comme d'autres personnes en souffrance."

Oui on y est pas habitué, logique, quand on est obèse. Moi les discours sur l’obèse irresponsable, oisif, et hédoniste m’ont détourné des soins pdt 2ans. J’ai l’impression que pour le médical je n étais pas digne d’intérêt puisque c’est moi qui m'engraisse et cause ma propre perte- et creuse ma tombe et par la même occasion, le trou de la sécu. Mettre un pied chez le médecin c’est une épreuve,
depuis qlq années que je suis en surpoids ou carrément obèse, je ne crois même pas qu’un médecin m’ait demandé une seule fois, si j’en souffrais au plan psy ou physique.
Je n’arrive même pas à dire, «oui j ai un mal aux genoux» à tel point d’ailleurs, que j ai l impression que même mon corps ne me supporte plus..." de peur qu’on me rétorque «bah oui, c’est dû à votre surpoid", en somme «tu croyais quoi ma grosse?"
Je crois que grâce à la médecine j ‘ai intériorisé le fait que je méritais ses douleurs liées à mon obésité. C'est peut être moi qui suis susceptible aussi...

"En tout cas, dans mon expérience personnelle, ces lectures m'ont beaucoup apporté, dans leur contenu mais surtout, surtout, par ce qu'elles ont suscité dans l'après-coup pour moi."
C’est à dire?

Pour le lien, oui c’est bien celui-là, je viens de réaliser que cet article t’intéressera moins car il traite du parcours de la personne qui va se faire opérer : c’est cet article qui m’a permis de mesure ce qu’il y avait «autour de la chir»
38 ans 1547
harper a écrit:

je veux bien les sommaires, :) Mon mail est : [email protected]
[quote]

Je vois que j'ai carrément zappé de te répondre, alors je m'y mets.



Voici le sommaire de "Obésités. Le poids des mots, les maux du poids."

http://books.google.fr...0catherine%20grangeard&f=false

Sommaire "Comprendre l'obésité. Une question de personne, un problème de société."

Introduction "Comment en suis-je arrivé là ?"
Tout le monde peut-il devenir obèse ,
Comment prend-on du poids ?
Pourquoi aller chez le psychanalyste quand on est obèse ?

I. Trop gros ? Trop quoi ?
La différence
Le rire des autres
La tolérance envers soi-même

II. "35 tonnes"
Derrière l'obésité, la personne
L'autodestruction
La trahison
La peur de plaire
Le miroir de l'autre

III. Karamel
Caramel, bonbons et chocolat
A quoi ça sert ?

IV. Le chat
Bouffer de l'angoisse
Conte de fées

V. Perdu de vue
"Je" est un autre
La vie devant soi
Vivre en n'étant personne
Le savoir libéré
La fuite
La revanche

V. La fabrication de l'obésité
La chute du régime
Pluridisciplinarité dans le champ médical
Rappel à la loi
On est des drogués comme les autres !
Hors champ... les sciences humaines

Conclusion

Epiloque. Marre, marre, marre, j'en ai marre !

Annexes
Calcul de l'IMC
Conclusion du rapport de l'ANSES

Bibliographie
48 ans Paradise island 524
Je ne connais pas ce livre mais ça à l'air très intéressant...
J'apporte juste un point de vue par rapport à la consultation psy en vue d'une opération de chirurgie bariatrique.Dans la grande majorité des cas,il ne faut (malheureusement) pas en attendre grand chose.C'est souvent une seule consultation pour s'assurer que tu n'as pas une contre-indication majeure (dépression sévère,etc) on te demande de retracer ton histoire avec ton poids,et ça s'arrête là.Si tu veux entamer une thérapie ou un suivi plus sérieux il faut le faire par toi-même.La lecture de ce livre peut être un bon début du coup.
39 ans Paradise 559
Hello


Merci pour les renseignements ça va m'être bien utile !

Je suis exactement comme vous... Je suis une grande cogiteuse, j'analyse tout, je réfléchis trop, et je stresse.
Et comme j'adore lire...
H
37 ans 120
Et bien, merci bcp pour le sommaire.
J'ai réussi ç lire un extrait de ce livre, il est super intéressant. Et je confirme ce que tu dit happinessthérapy, je me suis faite opérée d'un bypass en nov dernier, et la consultation psy à été une grosse déception : j'en savais plus sur la psy que elle sur moi, elle a passé 10 min à tripatouiller les stores, 10 mn à me parler de ces gosses et de son mari, et du coup sur une séance de 45 min...
Je me demande comment elle pouvait diagnostiquer qlq chose avec des questions aussi batarde que : "avez-vous des TCA". Comme si, en souhaitant te faire opérer tu allais dire franco "oui, oui", alors que c'est une contre-indication. et puis en général on n'est pas conscient qu'on en souffre. D'ailleurs je suis toujours étonnée de voir sur les forum qu'il y ait aussi peu de personnes qui admettent en souffrir. L'acceptation c'est un premier pas vers la guérison. Mais je ne suis pas resté dans cet hôpital car la psy ne me convenait pas.

Pour l'instant je vais bcp mieux, l'opération à changé ma vie, mes goûts alimentaires, mon physique,c'est une vraie renaissance mais au prix de nbx efforts donc je ne conseillerait pas cette opération à tlm.
48 ans Paradise island 524
J'ai une meilleure expérience de la consultation psy pré-op,mais bon il faut être lucide,à part de demander l'historique de ton poids,si tu souffres de tel ou tel truc,ça ne va pas plus loin.
C'est pourquoi le patient doit lui-même faire la démarche ou en parler avec cette psy justement,demander à être mieux suivi,au pire on te ré-oriente.
Tout comme dire des mensonges lors de cette consultation,oui c'est possible mais dans quel intérêt?dans celui de re-grossir d'autant 1 an après l'opération et se sentir moins que rien?Libre à chacun,un médecin n'est pas responsable de son patient plus que le patient ne l'est de lui-même...
Disons que quelqu'un qui a des TCA devrait avoir un suivi psy obligatoire couplé à l'opération,mais il y a encore beaucoup à faire sur le sujet.
H
37 ans 120
Personnellement j'ai essayé d'être le plus honnête possible lors de cet entretien mais parfois je ne savais même pas quoi répondre tellement les questions étaient "larges" du style "que mangez-vous"? Ne sachant pas quoi répondre la praticienne m 'avait demandé de détaillez mon dernier repas, et il se trouvait qu'il était à base de poisson et de légumes, sans féculents. Et bien c'est limite si elle ne m'a cru !
Pour elle, si jamais j'étais obèse c'est forcément que je bouffait en permanence des frites bien grasses...
Même question sur les sodas, elle me demande si je bois des sodas, et en quelle quantité ( en verre de 15cl, 25cl ou 30cl)? comme ci je buvais tout le temps la même quantité, comme si tel un robot je buvais chaque jour la même chose....
Mais j'ai constaté qu'il était facile de mentir pour accéder à l'opération (tout comme certaines volontairement prennent du poids pour entrer "dans les clous" des critères de prises en charge. Ce n'est pas la majorité des patients, mais il faut être conscient que ça existe, et que c'est loin d'être rare.
J'ai trouvé qu'on me posait des questions standards et surtout qu'on essayait de me faire rentrer dans des cases, ce qui à ajouté à mon scepticisme sur le rdv. Sur la responsabilité, la compliance du patient, la question est intéressante, mais ça m'étonnerait que ce forum soit assez ouvert pour qu'on puisse en discuter sans que certaines crient au scandale et racisme anti-gros.
B I U