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suivi psy

H
37 ans 120
Voilà, dans un de mes posts, certaines forumeuses m'ont parlé de leurs suivi psychologique pendant leurs parcours : j'aimerai avoir d'autres témoignages, sur comment vous l'avez vécu, le bénéfice que  
vous en avez retiré (ou pas), et ce qui vous as fait choisir une thérapie plutot qu'une psychanalyse (si c'est un choix de votre part bien évidemment)
43 ans BanLieuSarde 1213
Le suivi psy est obligatoire durant ton parcours pré op et post op.
Certaines équipes appuient bien fort sur ce point là, d'autres non.
Je n'ai pas eu le choix du psy, l'équipe n'en avait qu'une.

Personnellement, je pense que je n'en avait pas vraiment le besoin. Je l'ai vu à chaque fois que je devais la voir.

Souvent elle était absente lors des hospitalisations de jours et personne d'autre ne la remplacait. Donc en post op j'avoue que mon suivi n'a jamais été présent.
N'en eprouvant pas le besoin, cela ne m'a pas dérangé.

Je l'ai vecu correctement sauf certaines fois ou elle me disait des choses dont je ne voyais pas du tout de cette manière.
Un exemple, avant bypass, je ne mangeais pas de sucreries, jamais et je n'en eprouvais ni l'envie, ni le besoin. Est ce que c'était entré dans ma tête et que l'envie avait totalement disparue avec le poids qui augmentait ?
Et la psy voyait çà comme une privation extreme.
Elle n'en demordait pas et n'a jamais essayé de mexpliquer pourquoi je ne le ressentait pas ainsi.

Mes autres RDV, n'ont duré que.. 2min grand max. Comment allez vous ? Bien. Avez vous des choses à me dire ? Pas specialement. Très bien, vous pouvez retourner en salle d'attente.

Je n'ai rien retiré de tout çà.
Par contre aujourdhui j'en ai besoin. Et je pense que le travail à effectuer sera énorme car il y a eu un manque durant mon parcours, même si j'en eprouvais pas le besoin.

Il est clair, que le suivi psy reste très important, obligatoire. Car si moi je n'en avais pas le besoin, j'ai connue des filles qui n'ont pas été suivies et qui en avait réellement besoin et j'ai vite compris les dégâts psychologiques.
H
37 ans 120
Mais avec la psy vous avez parlé de TCA ? des raisons pour lesquelles tu avais pris du poids? Ou elle s'intéressait plutot à ton état d'esprit du moment?
43 ans BanLieuSarde 1213
Non jamais parlé de TCA, peut être que je n'en avais pas..
Les raisons pour lesquelles j'avais pris du poids ? Non.. Ca c'est mon nutri qui posait des questions et donnaient certaines réponses.
Mon état d'esprit .. Je ne sais plus ..


Je viens de lire certaines parties psy du forum, et en fait le constat est simple. Mon suivi psy était inexistant et n'a servit à rien. Je crois que le psy n'a pas du faire partie de la decision sur l'intervention.

Je m'apperçeois que je n'ai rien échangé avec elle. Rien soulevé, rien creusé. Mis à part cette privation extrême, à son sens.

Heureusement que le besoin pour ma part n'était pas si important que çà. Ou alors il l'était et je ne m'en suis pas rendue compte et voilà pourquoi aujourd'hui je suis si mal ?
H
37 ans 120
Je crois effectivement que tu viens de trouver des réponses à ton mal être.
Je m'intérresse bcp au suivi psy parce c est quelque chose que je redoute, en raison de ma première exp compliquée avec un psy et en même temps, comme je n'ai jamais eu aucun suivi psy en rapport avec mon pbl de poids cela m'interpelle.

Que tu ais des TCA ou pas, j ai lu que l'analyse comportementale était indispensable pour comprendre ce qui dans ton histoire perso permet de l'expliquer . En gros tu cherche les causes personnelles, psychologiques, pas mécaniques comme avec le nutri.
52 ans Lorraine 4326
Juste Harper je te precise que je ne suis pas operée et ne compte pas l'etre . L'idée qu'on m'empeche de manger m'est insuportable ;)

J'ai toujours eté grosse . sur mon carnet de santé à la maternelle c'est deja indiqué "surcharge ponderale à surveiller" .


J'evoque chez mon psy mon poids . Je n'ai pas de TCA .
mais ca vient tjrs dans la conversation, dans mes idées . je ne decide pas un jour de parler que de ca .
je ne sais pas comment exprimer ca ici mais mon idée c'est que mon poids se racroche à tous les autres sujets
je ne veux pas etre mince , si on me donnait la fameuse baquette magique pour perdre mon surpoids, je ne la prendrais pas .
je voudrais eventuellement perdre 10-12 kg pour etre à la limite du surpoids/obesité ( pour raison medicale uniquement car un medecin m'a bien pourri y'a 20 ans )
je suis persuadée qu'on n'est pas grosses par "hazard" que mon poids me sert à quelque chose .
c'est etrange non cette envie de ne pas etre mince ? je suis sure que plein de filles pensent que je mens en le disant .
donc mon poids me sert à quelque chose.
j'ai deja des pistes grace au travail psy.

en ce moment je parle de mes reactions face à la frustration . en general .
le psy me fait remarquer que la pratique de la RA ( donc je mange chocolat et gateaux qd je ressens le besoin ) fait que je ne veux pas etre frustrée

'fin voilà , tout ca pour dire que le travail psy c'est general je pense . par uniquement accés sur la bouffe puisque tout s'y rapporte.

j'ai pas l'impression d'etre tres claire ;)
H
37 ans 120
Ladybugette, je te crois quand tu dis être sincère sur le souhait de ne pas devenir mince...même si c'est difficile à imaginer pour moi...oui c'est étrange pour moi, mais ça ne veut pas dire que c'est étrange réellement...Et bien mal avisée tu serais de te fier à mon ressentie d'une troublée du Comportement alimentaire comme moi :)
Pour les filles qui ne te croyeraient pas, et bien, ça ne sera pas la première fois que tu croiseras j'imagine des personnes persuadées d'être le Messi et de détenir la Vérité universelle...Lol

Comme toi j ai rapidement été en surpoids très jeune (4/6ans) mais avant ce surpoids j'étais très TRES mince, certainement à cause de mon reflux qui faisait que je vomissait quasi systématiquement, à tel point que cela faisait plaisir à mes parents que je mange mieux (s'ils avaient su...)
Donc pour moi me dire "je suis grosse, si la nature m'a faite ainsi c'est qu'il y a une raison", précisément non pas chez moi: qd je vois des photos de moi petite fille je ne peux pas me dire cela.Il y a vraiment eu un premier changement précisément au moment ou mon reflux à réussi à être traité médicalement et où j ai commencé à manger, encouragée par mes parents, heureux que je "garde" enfin les aliments ingurgités,

Pour le suivi psy, j'ai vraiment du mal à m'y voir, surtout s'il faut monologuer tte seule...en général j aime l'interaction, la discussion avec les gens...
48 ans Paradise island 524
J'ai d'abord fait une thérapie avec le Docteur Zermati pendant presque 2 ans,qui consiste à travailler sur la satiété,les sensations alimentaires,etc mais aussi à comprendre pourquoi j'en était arrivée là.Ce qui m'a amené à régler un autre souci avec un autre psy (ça a été réglé en quelques séances).
Pour la sleeve j'ai été suivie par le psy de l'équipe médicale et son associé,le courant est très bien passé avec les 2.Je les revois maintenant régulièrement selon mon besoin.C'est utile malgré tout pour bien prendre conscience du changement,on parle on fait des exercices pratiques.
Le choix de la thérapie se fait en fonction de tes besoins.
H
37 ans 120
[quote]"Le choix de la thérapie se fait en fonction de tes besoins."

Justement je ne connais pas les différentes thérapies, juste la distinction psychanalyse/thérapie c'est tout, et je ne connais pas non plus mes besoins, c'est pas justement lors de l'évaluation psy dans le parcours que le psy les détermine?
B I U


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