J
trashrap a écrit:
C'est le principe d’indisponibilité du corps humain, un principe fondamental en droit français: le corps humain, et ses produits, ne peuvent faire l'objet de conventions lucratives, pour respecter la dignité de l'être humain.
En pratique, l'idée est notamment que si l'on te rémunère, tu vas donner ton sang, ton sperme, tes ovules, tes cheveux... par nécessité, au delà de ce que tu voudrais vraiment. C'est le cas des femmes qui vendent leurs cheveux en Inde, des donneurs de sang ou de sperme rémunérés aux USA, des mères porteuses ukrainienne: tu commercialises ton corps, non pas parce que tu le choisis, mais parce que tu y es contraint. Moralement, c'est condamnable, comme l'esclavage: cela fait de l'être humain une chose, exploitée commercialement, contre sa volonté réelle, asservie, et non un être agissant selon sa volonté.
Pour éviter ce genre de dérives, tu ne peux donc, en droit français, que donner les produits de ton corps, et non les vendre.
Alors que moi je ne vois toujours pas pourquoi ça ne devrai pas se monnayer.
C'est le principe d’indisponibilité du corps humain, un principe fondamental en droit français: le corps humain, et ses produits, ne peuvent faire l'objet de conventions lucratives, pour respecter la dignité de l'être humain.
En pratique, l'idée est notamment que si l'on te rémunère, tu vas donner ton sang, ton sperme, tes ovules, tes cheveux... par nécessité, au delà de ce que tu voudrais vraiment. C'est le cas des femmes qui vendent leurs cheveux en Inde, des donneurs de sang ou de sperme rémunérés aux USA, des mères porteuses ukrainienne: tu commercialises ton corps, non pas parce que tu le choisis, mais parce que tu y es contraint. Moralement, c'est condamnable, comme l'esclavage: cela fait de l'être humain une chose, exploitée commercialement, contre sa volonté réelle, asservie, et non un être agissant selon sa volonté.
Pour éviter ce genre de dérives, tu ne peux donc, en droit français, que donner les produits de ton corps, et non les vendre.